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Anthropologie Etude de la place Chavanelle

Fiche : Anthropologie Etude de la place Chavanelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Décembre 2021  •  Fiche  •  1 439 Mots (6 Pages)  •  221 Vues

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Anthropologie

Etude de la place Chavanelle

Nous avons étudié la place Chavanelle. Situé au-dessus de la vieille ville, cette place fait partie du cœur historique de Saint-Etienne. Avec 171 924 habitants en 2016, elle est la 13e commune la plus peuplée de France et la 2eme commune d'Auvergne-Rhône-Alpes.  Longtemps connue comme étant la ville française « de l'arme, du cycle et du ruban » et un important centre d'extraction houillère, Saint-Étienne est actuellement engagée dans un vaste programme de rénovation urbaine visant à conduire la transition du stade de cité industrielle héritée du XIXème siècle à celui de « capitale du design » du XXIème siècle. Cette démarche a été reconnue avec l'entrée de Saint-Étienne dans le réseau des villes créatives UNESCO en 2010. La ville voit actuellement un renouvellement, avec l'installation du quartier d'affaires Châteaucreux, du centre commercial Steel et du quartier créatif Manufacture.

À la suite de quelques recherches internet, j’apprends que cet espace a connu bon nombre de bouleversement : elle fut, tout d’abord, un marché couvert. Sa configuration en triangle lui a, par la suite, permis de devenir la gare routière de Saint-Etienne, avant d’être rendu aux piétons et de permettre l’exposition permanente de quelques œuvres d’artistes contemporains, suite à la Biennale du Design.

Notre observation à lieu en pleine crise du Covid, le matin précédant l’annonce d’un reconfinement. Ce contexte particulier se ressent sur les visages des personnes que l’on croise. Les passants masqués semblent pressés, presque tendu par la situation.

Cette place est une place de rencontre où tout le monde à la possibilité de s’arrêter pour y discuter. C’est un quartier vivant, que l’on soit de passage ou que l’on ait envie de s’y arrêter. Cependant, nous pouvons nous demander comment des classes sociales si différentes cohabitent dans ce quartier, si multiculturel ?

Saint-Étienne est, historiquement, une ville ouvrière. La population qui la compose est majoritairement de classe populaire. Cependant, nous pouvons remarquer que le centre-ville ancien devient de plus en plus bourgeois, que ce soit au niveau des boutiques ou des immeubles. Ce phénomène est fréquent dans de nombreuses villes de France, où l’on cherche à permettre à des classes bourgeoises d’investir le centre-ville est d’en faire des « beaux quartiers ».  

Mon groupe, composé d’Aloé, habitant Saint-Etienne depuis de nombreuses années, Camille et Natacha, qui ne connaissaient pas cette place et moi-même, habitant à 100 mètres de cette place depuis deux mois, a débuté notre observation en s’asseyant sur cette place pendant une petite heure et en regardant tout ce qui l’entoure.

Il s’agit donc d’une place piétonne entourée de part et d’autre par la route. Elle prolonge le quartier Saint Jacques. Sur cette place, on trouve deux terrasses de café, un parc de jeux pour enfants et un parc pour les chiens. Une œuvre, grande, rouge et carré attire le regard. C’est en fait une structure métallique pouvant se déplier et ainsi, accueillir un marché couvert, comme ce fut le cas autrefois. D’autres œuvres, plus petites, jalonnent la place et charment le passant : des statues de métal mais aussi des pigeons, qui à première vues, ont l’air de vrais.

Mais il y a aussi des tentatives de végétalisation, avec quelques pots de fleurs en mauvais état, ce qui nous laisse une impression de place à l’abandon.

La place est desservie par les transport en commun avec un arrêt de bus.

Les piétons traversent la place, mais ne s’arrêtent pas pour la contempler. Seulement quelques personnes s’assoient et en profitent pour regarder ou pour passer leurs coups de fils. Nous avons vu beaucoup de personnes âgées avec des sacs cabas qui traversent la place. Mais aussi des enfants, qui s’arrêtent et discutent entre copains. Habitant non loin de la place, je remarque, régulièrement, que de jeunes adultes se retrouvent à la sortie du parking, et se posent pour discuter, à l’abris, ce qui n’est pas le cas lors de notre visite, peut-être à cause de l’heure matinale ou du contexte.

Lors de notre observation, c’est le bruit des voitures qui nous a le plus frapper. En effet, il y a beaucoup de passage et la proximité de l’entrée du parking souterrain « Place Chavanelle » qui est directement sur la place n’arrange rien.

Sur cette place, nous ne pouvons pas déterminer quelle classe sociale est la plus représentée. En effet, les populations semblent hétérogènes, avec des personnes de classes populaire ou une population aisée, d’après notre observation de leur tenue vestimentaire.

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