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Analyse pratique: la collecte des déchets DASRI

Étude de cas : Analyse pratique: la collecte des déchets DASRI. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  12 Avril 2017  •  Étude de cas  •  1 350 Mots (6 Pages)  •  2 796 Vues

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Thème

La collecte des déchets DASRI

Spécialité du service concerné

Service de chirurgie ambulatoire

Description de la situation

Aujourd’hui, je m’occupe d’un homme âgé de 78 ans, diabétique de type 1. c’est «une hyperglycémie chronique (glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/L)[1].» Monsieur est revenu dans le service vers 13h après une coloscopie. C’est «une méthode d’exploration visuelle du côlon au moyen du colofibrosope introduit par voie rectale[2] Quelque temps après, je m’apprête à évaluer sa glycémie, c’est-à-dire le taux de sucres dans le sang. Si besoin, Monsieur a une insuline analogue rapide humalog présentée sous la forme d’un stylo injectable. Je me lave les mains avec de l’eau et un savon doux dans le bureau infirmier. Je m’essuie les mains avec des essuie-tout. Je mets des gants non stériles pour désinfecter le chariot de soins dans le couloir avec du désinfectant. Puis je prépare le matériel nécessaire à cet acte de soins. C’est-à-dire un lecteur de glycémie, des bandelettes et une lancette disposés sur le dessus de mon chariot de soin afin de distinguer le côté propre. Et je pose le collecteur à aiguille DASRI[3] sur le dessous pour le côté sale. Je me frictionne les mains avec du SHA[4] puis je mets des gants non stériles. Je vérifie le bon fonctionnement, la propreté du matériel et la date de péremption des bandelettes. J’explique à Monsieur le déroulement du soin même s’il connaît, je l’informe que je vais commencer. J’insère la bandelette dans le lecteur en faisant attention à ne pas toucher la partie stérile. Je masse légèrement le doigt du patient afin de favoriser la circulation sanguine. Je prélève ensuite une gouttelette de sang en piquant sur

le côté du doigt puis jette la lancette dans le collecteur à aiguilles. J’approche la bandelette pour obtenir un échantillon de sang. Je pose le lecteur sur mon chariot de soin et donne à Monsieur une compresse pour faire une

compression. J’attends le résultat et le lecteur indique 1,32 g/L. Ce qui veut dire que monsieur a une glycémie normale, inférieure à 1,40g/L. Je reprends la compresse souillée de sang  avec des gants non stériles et la jette dans le sac DASRI puis je le ferme. Après avoir retirée mes gants, je réinstalle monsieur correctement dans son lit et lui mets tout le nécessaire à sa disposition. J’enlève ma présence puis je sors de la chambre avec mon chariot de soin. Je vais dans le local sale pour jeter le petit sac poubelle DASRI dans un grand sac DASRI. Puis les objets piquants, coupants, tranchants (OPCT) tels que la bandelette souillée et la lancette sont jetés dans le collecteur DASRI. Je désinfecte le lecteur de glycémie pour finir par le chariot de soin. Enfin je retranscris le résultat dans les transmissions écrites via le logiciel prévu à cet effet. Mais alors quelles sont les mesures prises pour éviter les accidents d’exposition au sang ?

Mots-clés

  • DASRI
  • Risques infectieux
  • Tri des déchets

Cadre théorique

  • Article R.1335-1 du Code de la santé publique sont considérés comme DASRI : «les déchets qui présentent un risque infectieux du fait qu’ils contiennent des micro-organismes viables […][5] De plus, ce sont des déchets qui «même en l’absence de risques infectieux, relèvent de l’une des catégories suivantes : matériels et matériaux piquants ou coupants […] qu’ils aient été ou non en contact avec un produit biologique, produits sanguins à usage thérapeutique […][6] 

  • Et l’article R.1335-2 du Code de la Santé Publique : «toute personne qui produit des DASRI est tenu de les éliminer[7]

  • Des dispositions concernant les critères de choix et les précautions d’utilisation sont définis dans les circulaires n°554 du 1er septembre 1998 et n°34 du 11 janvier 2005. Ces recommandations consistent à «ne pas dépasser la limite de remplissage.», «ne jamais forcer lors de l’introduction des déchets.», «porter une attention particulière lors du remplissage te de la manipulation des collecteurs.», «disposer d’un collecteur à porter de main lors des soins pour permettre une élimination immédiate de l’objet perforant.», «fixer le collecteur sur un support.», «respecter les instructions des fabricants notamment lors du montage ou de l’assemblage des collecteurs.» et «assurer la formation et l’information régulière de l’ensemble des professionnels sur les conditions d’utilisation des boîtes et mini collecteurs mis à leur disposition[8]
  • Enfin pour répondre aux normes françaises, «un marquage NF 302 applicable aux emballages pour déchets d’activités de soins perforants a été mis en place par le laboratoire national d’essais (LNE)[9]

Analyse

Je commence par désinfecter mon chariot de soin dans le couloir du service afin de ne pas retransmettre les bactéries de l’environnement extérieur dans la chambre du patient. Ainsi éviter la transmission des infections nosocomiales. Définit comme «une infection contractée par un malade hospitalisé et qui n’était ni présente ni en incubation à l’entrée du malade[10]

Au moment d’entrer dans la chambre, mon matériel est disposé sur mon chariot de soin de façon à ce que le sac plastique DASRI soit au plus loin de la personne. Pour limiter le risque de contamination entre le sale et le propre.

Pendant le soin, je prélève une gouttelette de sang pour évaluer la glycémie de Monsieur. Je pique sur le côté du doigt pour que ce soit moins douloureux.

Après avoir effectuée le soin, je jette les compresses souillées et les gants non stériles dans le «sac plastique DASRI réservées aux solides et déchets mous[11]Puis les objets piquants, tranchants, coupants ont été jetés dans un collecteur DASRI. Et non pas dans un sac plastique DASRI. Afin d’empêcher l’apparition de tout risque «infectieux, chimique et toxique, radioactif, mécanique[12]comme le risque d’Accidents d’Exposition au Sang

(AES) «pour le personnel amené à manipuler et ramasser ses sacs plastiques[13] Ensuite, je prends soin de fermer le sac avec des gants non stériles dans la chambre.

Enfin, en sortant, je désinfecte mon chariot de soin. Je me dirige ensuite dans le local sale pour y jeter le sac plastique jaune dans le container identifié DASRI. Cela permet de ne pas mélanger les DASRI qui sont transférés dans les GRV[14] jaunes pour évacuation vers

l’usine d’incinération avec les DAOM[15], transférés dans les GRV pour évacuation par camion benne vers l’usine d’incinération.

Conclusion

Afin de limiter l’apparition d’Accidents d’exposition Au Sang, il est important de bien respecter le tri des déchets et de connaître les différentes étapes allant du tri à l’élimination. Les DASRI ont étés mit en place pour tous les matériaux présentant un risque infectieux pour le personnel soignant. Il existe deux formes de DASRI, soit en sac poubelle jaune pour

les matériaux mous souillés, soit en collecteur pour les objets piquants, coupants et tranchants.

Plusieurs formations et informations sont proposées dans les établissements de santé. Elles concernent le tri des déchets, les notions de risques infectieux, les mesures d’hygiène et les conduites à tenir en cas d’accident liés au sang.

C’est pourquoi à l’entrée du patient, un document écrit, daté et signé lui est transmis. Afin d’obtenir l’accord sur le dépistage du VIH si un soignant est exposé à un accident lié au sang.

Auto-évaluation

En entrant dans la chambre, j’ai mis un grand sac DASRI car il n’y avait pas de petits sacs à ma disposition. Or, cela aurait été plus judicieux afin d’éviter un tel gaspillage. Étant donné qu’une fois utilisé et pénétré dans la chambre, il ne faut plus le réutiliser.

                                 

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