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Analyse pratique : HIACT Pôle chirurgical

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Par   •  28 Octobre 2022  •  Dissertation  •  856 Mots (4 Pages)  •  195 Vues

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ANGENAULT                vendredi 23 avril 2021

Yann

Promotion 2020-2023

Analyse pratique : HIACT Pôle chirurgical

Le mardi 6 avril 2021 dans l’après-midi, Madame Q, 97 ans admise dans le service de pôle chirurgical et de médecine physique et réadaptation pour la pose d’un clou pour fémur proximal antirotation ainsi que son suivi post opératoire.

Elle est placée sous tutelle et a une fille habitant dans la région et vient d’un EHPAD à la suite d’une chute de sa hauteur nécessitant une intervention chirurgicale en vue d’une pose de matériel.

Elle est malentendante, n’a pas d’appareil auditif et atteinte de DMLA

Durant le tour de distribution des traitements, une infirmière me propose d’effectuer une injection d’anticoagulant en sous cutané.

Dans un premier temps j’ai préparé le matériel en salle de soins dont j’avais besoin pour effectuer l’injection appréhendant le soin sachant que la communication est difficile avec cette patiente et qu’elle a déjà fait l’objet de quelques refus de soins qui ne sont pas systématiques.

Je me suis rendu à la chambre de Madame Q, j’ai frappé à la porte restée entrouverte afin de permettre une surveillance constante de la patiente en cas de chute ou de fausse route du fait de son âge.

Après lui avoir expliqué le fait de ma présence, j’en profite pour prendre ses paramètres vitaux (tension artérielle, température, saturation en oxygène, et pouls) comme il est convenu de faire une fois par jour.

Habituée à ce soin, Madame Q ne manifeste aucun refus ni dans le comportement ni dans la verbalisation en me tendant son bras. Pendant ce soin je prends le temps de lui expliquer que je m’apprête à lui faire une injection d’anticoagulant à but préventif pour les risques de thrombose liés au fait qu’elle soit alitée.

Je commence donc à me préparer pour le soin, nettoie et désinfecte l’adaptable, dispose ce dont j’ai besoin et vais pour désinfecter le site d’injection sur la patiente, à ce moment là elle me verbalise le fait de ne pas vouloir d’injection. Je lui explique les risques et l’apport bénéfique de l’anticoagulant mais elle me dit qu’elle souhaite juste rester tranquille. Après l’avoir rassurée, réinstallée correctement dans son lit et demandé conseil à une infirmière en salle de soin, je retourne auprès de la patiente. Je lui explique à nouveau l’intérêt et lui dis que c’est quelque chose de rapide et non douloureux. Elle accepte enfin je me prépare une nouvelle fois et au moment d’injecter je l’ai prévenu afin d’être sûr qu’elle ait tout compris et que j’avais toujours son accord.

C’est la première fois que j’ai du faire face à cette situation complexifiée par la communication avec la patiente sachant qu’elle doit être rassurée et en confiance. Il vaut mieux par exemple lui tenir la main et parler près d’elle afin qu’elle se sente entourée et pour la situer dans l’espace, elle ne se rappelait pas toujours qu’elle était à l’hôpital.

Étant seul durant le soin j’ai du affronter cette difficulté avec ce que je ressautais et ce que j’avais appris en terme de consentement et de relationnel. Il m’a néanmoins semblé nécessaire de demander l’avis d’une infirmière du service pour être sûr que ce que je faisais était une bonne chose.

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