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Royaume des sous-vêtements au Maroc

Analyse sectorielle : Royaume des sous-vêtements au Maroc. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  9 Février 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 302 Mots (6 Pages)  •  786 Vues

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Soutiens-gorge, strings, caleçons… aujourd’hui, les sous-vêtements tiennent une place de choix dans le budget shopping des Marocaines. Mise à nu d’un secteur au succès grandissant.

La Perla, Etam Lingerie, Soleil Sucré, Women’Secret, Dim… en l’espace d’une décennie, on ne compte plus les enseignes de sous-vêtements qui ont investi le Triangle d’Or ou les galeries marchandes type Morocco Mall. Au Maroc, les franchises de l’habillement et de la lingerie représentent près de 30% du total des franchises. Ce marché pèse d’ailleurs près de 20 millions de dirhams (d’après une étude marketing réalisée en 2011). Un business qui roule donc et qui se vérifie sur le terrain. Que ce soit les boutiques ou les étals de marchands indépendants, tous deux ne désemplissent jamais. Et cela peu importe les saisons.

Boom en dentelle

Dans le monde arabe, les femmes marocaines arrivent à la seconde place en matière d’achats de lingerie, juste après les Libanaises. Et pour cause, elles consacrent aux sous-vêtements environ 20% de leur budget “habillement”. Au Maroc, les filles dépensent en moyenne entre 2000 et 3000 dirhams annuellement pour s’offrir des petites culottes et autres joyeusetés. Un chiffre qui reste à nuancer. Si le penchant de ces dames pour les jolis dessous est un fait, il faut aussi garder à l’esprit que la lingerie coûte relativement cher. Pour que toutes les bourses trouvent leur bonheur, il existe plusieurs gammes de magasins. Les enseignes Etam Lingerie et Soleil Sucré proposent une fourchette de prix (à peu près) raisonnable, qui varie entre 60 et 600 DH. Quant à Dim, Triumph ou La Perla, enseignes réputées pour l’excellente finition de leurs modèles, les prix grimpent en flèche et passent de 500 à 2000 DH. La facture peut donc, très vite, devenir salée. Pourtant, selon plusieurs études marketing, les plus grandes consommatrices de sous-vêtements sont les femmes âgées de 15 à 25 ans ; une cible au pouvoir d’achat assez faible et pas toujours très fidèle : “Il y a tellement d’offres qu’il devient difficile de fidéliser le client. D’autant que l’achat d’une pièce de lingerie se fait sur un coup de cœur plutôt qu’un réel besoin”, explique Sarah, gérante du magasin Soleil Sucré. Côté business, il n’est pas évident de tirer les vers du nez aux commerçants. En fait, c’est carrément l’omerta : ces derniers ne laissent rien filtrer quant aux chiffres d’affaires ou aux marges bénéficiaires.

En cas de mini-budget, les slip-addict peuvent toujours se tourner vers les vendeurs indépendants (vendeurs de rue, kissariat). Chez eux, les articles coûtent beaucoup moins cher, entre 15 et 200 DH. Culottes en coton, ensemble string porte-jarretelles ou encore fausses fesses en mousse pour se la jouer Kim Kardashian, les marchands possèdent tous les genres de modèles avec, tout de même, le risque que la qualité soit moindre. Accessible à toutes les bourses, ce type de commerce a sans conteste contribué à la démocratisation de la lingerie fine et peut-être même à décoincer les mœurs. Même s’il faut parfois une bonne dose de courage pour acheter son ensemble coquin à un vendeur de genre masculin, en pleine rue, entre un étal de DVD pirates et celui d’un vendeur d’escargots.

What string’s color ?

Dentelles, soie, lycra… couleurs pastel, nude ou flashy, difficile de savoir où donner de la tête dans les rayons des magasins de lingerie. Il n’en reste pas moins que trois produits sont plus présents que les autres : le fameux soutien-gorge push-up, le tanga et le string. “Ce sont des pièces qui marchent très bien, surtout auprès des 15-20 ans”, affirme Samira, vendeuse. En revanche, du côté des femmes un peu plus âgées (20-30 ans), la ficelle est largement moins tendance. Ces dernières préfèrent allier confort, maintien et esthétique. Leurs choix s’orientent alors vers le boxer (shorty), qui laisse deviner plutôt que tout montrer, la culotte (pas celle de grand-mère) et parfois le slip brésilien, une variante qui recouvre un peu plus les fesses que les strings. “Les femmes veulent se sentir à l’aise tout en étant glamour. D’ailleurs, nombreuses sont celles qui sont aussi séduites par des ensembles plus mignons et fleur bleu

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