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Publicité Nike

Étude de cas : Publicité Nike. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mars 2013  •  Étude de cas  •  761 Mots (4 Pages)  •  945 Vues

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Symptomatique ! Après Dove, la marque Nike a choisi une femme ronde pour représenter sa collection « danse » dans sa dernière campagne de publicité télévisée. Le choix va bien au-delà d'une démarche partisane ou simplement positive. Car le potentiel de marché est bien réel. La récente étude sur l'habillement grande taille, TNS Worldpanel Fashion (1) révèle ainsi que le marché des grandes tailles concerne désormais 22 % des foyers acheteurs de vêtements femmes. En 2004, il a représenté 18 % des volumes d'achats et 17 % des dépenses d'habillement femmes.

Des jeunes filles de plus en plus rondes

Mais la réelle nouveauté réside dans l'explosion du nombre de jeunes consommatrices. Entre 2002 et 2004, le marché de l'habillement grandes tailles a attiré 50 % d'acheteuses en plus sur la cible des 25-34 ans, soit au total 15 % de consommatrices concernées sur cette tranche d'âge. Une envolée qui s'explique par un véritable changement morphologique, puisque les femmes grossissent. « Elle ont pris non seulement en tour de bassin, mais également en tour de poitrine ! », signale Nathalie Lestrat, directrice du panel textile chez TNS Worldpanel. Ainsi, toujours d'après cette étude, la part des soutiens-gorge de bonnet B a diminué de 6 points entre 2000 et 2005 au profit des grandes tailles de bonnets C et plus, qui progressent de 7 points et sont choisies par 56 % de la clientèle du marché. Là encore, les 25-34 ans se distinguent, puisque un quart d'entre elles ont choisi un bonnet D en 2005 !

Résultat, on assiste à une valorisation du marché. Il a gagné 5 points en valeur entre 2000 et 2004, pour un volume stable. Avec une montée en puissance des chaînes mode de centre-ville plébiscitées par cette clientèle de jeunes. On retrouve « H&M, mais aussi Etam (prêt-à-porter) ou Pimkie parmi les enseignes citées », indique Nathalie Lestrat. Dans la lingerie grande taille, le rajeunissement de la clientèle a favorisé des changements d'ordre esthétique. « L'arrivée de ces jeunes femmes a fait bouger les choses. Les détaillants ont pris conscience qu'elles étaient en demande pour autre chose que des soutiens-gorge orthopédiques ! », lance Nathalie Louis, responsable marketing de la marque de lingerie Empreinte, qui propose une offre allant jusqu'au bonnet F. Aujourd'hui, 80 % de la collection sont tournés vers des produits séduction réservés, il y a encore cinq ans, aux seuls bonnets B. De fait, la marque a tenu compte de la frustration de ces femmes qui ont des difficultés à s'habiller et refusent la ghettoïsation avec des rayons spécifiques sur le point de vente.

Autre sujet de complainte entendu dans les tables rondes qu'elle organise : l'accueil et le service, qui laissent à désirer dans les magasins. « Certaines ont mal vécu un regard ou une attitude peu compréhensive qui les a renvoyées vers une forme d'anormalité », reprend Nathalie Louis.

Ces réactions expliquent le succès persistant des véadistes. Ces derniers drainent encore plus d'un quart des dépenses d'habillement grandes tailles femme. Et ils font des efforts. Le nouveau catalogue Quelle a ainsi fait appel à Laurence Boccolini, l'animatrice du jeu télé le Maillon faible, pour bâtir une collection plus créative et plus gaie

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