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La Société Peut-elle Se Passer Du Droit ?

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Par   •  6 Mars 2014  •  975 Mots (4 Pages)  •  1 115 Vues

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La société peut-elle se passer du droit ?

D’après la doxa, une société sans droit permettrait de jouir d’une liberté totale que le droit donc les lois interdisent .Une société est un groupe d'individus unifiés par un réseau de relations, de traditions et d'institutions. Le droit est l’ensemble des règles qui régissent la conduite de l'homme en société, les rapports sociaux L’homme serait depuis la création de la notion de la société dans l’illusion de croire qu’il est libre. Cette vision est à la fois minimaliste et inconsciente. En effet, le droit dans une société permet de contenir toutes les dérives animales de l’homme et donc laisser une société sans droit reviendrait à détruire le principe même d’une société qui a pour but d’être un groupe organisé. Le droit est donc là pour que la société ne connaisse pas de dérive de la part de ses sujets, mais si le droit abuse de son pouvoir alors que la société devient une dictature.

Si le droit dans une société peut à tout moment risque de transformer cette dernière en dictature ne faut-il pas mieux de crée une société sans droit ?

Pour répondre à cette question, nous allons affirmer qu’une société sans droit relève de l’utopie puisque ce dernier protège l’homme de lui-même et que la nature de l’homme ne permet pas une société sans droit sans détruire risque de détruire la société. Enfin une société ne doit pas abuser du droit sous peine de détruire ce droit et de provoquer un coup d’État en passant par le stade animal.

I) Un état sans droit relève de l’utopie.

Pour débuter, nous allons montrer que le droit permet à l’homme de se protéger lui-même et enfin que la nature de l’homme ne permet pas une société sans droit sans détruire la société.

A. Le droit permet à l’homme de se protéger de lui-même.

En effet, selon Hobbes l’homme est un loup pour l’homme donc le fait de créer une société sans droit rendrait l’homme vulnérable à sa nature, appelé dans une société avec des droits des déviant face aux lois. L’origine de la création de la société est d’abord due à l’égoïsme de l’homme. En effet, selon le « Gai Savoir » de Nietzsche, l’homme remarquant sa vulnérabilité lorsqu’il est seul se regroupa afin d’être plus fort comme dit le dicton « l’union fait la force ». Par la suite dans le but de contenir le caractère animal de l’homme ce dernier créa des lois afin de faire naître une société érigée par les droits. Les déviants face aux lois sont ceux qui obéissent à leurs pulsions animales instrumentalisées par le ça de Freud. Le droit permet alors soit de rappeler à l’ordre le déviant ou de le mettre en marge de la société avec les prisons par exemple. De par ces réactions à l’encontre des déviants des individus voient en l’état une illusion de liberté sans comprendre de quoi ils sont réellement protégés.

B. La nature de l’homme ne permet pas une société sans droits sans détruire la société

Pour qu’un état sans droit puisse voir le jour il faut alors que la nature de l’homme est changée. En effet, de par sa nature cruelle et à la fois utopique

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