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Indicateurs de la compétitivité des entreprises Marocaines

Mémoire : Indicateurs de la compétitivité des entreprises Marocaines. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mai 2013  •  517 Mots (3 Pages)  •  1 359 Vues

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Indicateurs de la compétitivité des entreprises Marocaines

Compétitivité Coût

Le Maroc poursuit sa lancée en matière de compétitivité, il avance lentement mais surement malgré un contexte de crise, perturbé par le printemps arabe.

La compétitivité par le coût du travail dans le secteur industriel marocain a vécu. Il n’est donc pas étonnant de constater une dégradation des parts de marché à l’export.

Cette contre-performance , par «un accroissement salarial important» depuis une quinzaine d’années, en particulier entre 1988 et 1996), alors que dans le même temps la productivité est restée faible, en tout cas n’a pas évolué au même rythme que les hausses de salaires.

Dans une branche à forte intensité de main-d’œuvre comme le textile et l’habillement par exemple, les salaires au Maroc, sont deux fois plus élevés qu’en Chine et quatre fois plus qu’en Inde, alors que la productivité du travail dans ces deux pays est presque la même qu’au Maroc.

Au cours de la seconde moitié des années 80, le Maroc disposait d’un avantage compétitif par rapport à la majorité des pays industrialisés .

Le taux de croissance annuel du coût salarial au Maroc au cours de cette période était de 4,3 % contre 17 % pour les pays formant actuellement la zone euro.

Mais cette compétitivité, il faut le souligner, le Maroc la devait moins à des performances en matière de productivité qu’à une maîtrise des augmentations de salaires.

Cette équation a changé au milieu des années 90, le taux de croissance du coût salarial a été ramené à 3 %,

Résultat : le Maroc avait le plus faible coût de main-d’œuvre en comparaison pratiquement avec l’ensemble des pays émergents.

En effet, le Maroc a pris du retard dans le classement passant de la 54ème place en 2011 à la 68ème place cette année. Une chute qui s’explique essentiellement par la dégradation de la situation des finances publiques grevée par un double déficit et par la chute des réserves de change qui ont fait perdre au Maroc 45 places dans le classement de la stabilité macroéconomique.

Simulation d’impact de l’augmentation des salaires du personnel de l’administration publique et du SMIG

La Présente note donne les résultats d’une simulation des effets de ces augmentations sur le cadre macroéconomique, notamment, sur les revenus, la consommation des ménages et l’inflation, sur l’investissement, la croissance et l’emploi ainsi que sur le budget de l’Etat et le commerce extérieur.

C’est ainsi que globalement l’augmentation des salaires du personnel de l’administration publique devrait améliorer le revenu, le pouvoir d’achat et la consommation des ménages, ainsi que l’investissement, l’emploi et la croissance. En revanche, elle affecterait négativement le solde du budget de l’Etat et de la balance commerciale.

Si de son côté, l’augmentation du SMIG et du SMAG devrait, dans le même sens, améliorer le revenu, le pouvoir d’achat, la consommation des ménages, elle devrait, du fait de l’augmentation nominale du PIB, avoir un effet positif sur le budget de l’Etat.

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