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Etude de cas lagardère

Compte rendu : Etude de cas lagardère. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  6 Décembre 2020  •  Compte rendu  •  13 108 Mots (53 Pages)  •  972 Vues

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S O M M A I R E

PARTIE 1 – Le Groupe LAGARDERE 3

1 - Présentation du groupe LAGARDERE 3

2 - Historique et positionnement stratégique sur les 20 dernières années 5

3 - Présentation des parties prenantes 11

4 - Rôles secondaires (État Français/ Qatar/ Amber Capital) 15

5 - Marketing stratégique analytique : SWOT et PESTEL 17

PARTIE 2 - Analyse des différents scénarios 27

1 - Précisions sur la forme juridique de la SCA 27

2 - État actuel des négociations 27

3 – Les analyses financières 32

4 - Hypothèse 1 : OPA 35

A - Répartition du chiffre d’affaire par zone géographique Lagardère / Vivendi 37

B - La dimension RH en cas d’OPA 41

5 - Hypothèse 2 : l’OPA n’a pas lieu 43

6 - Dimension RH 43

PARTIE 3 – Conclusion 44

Conseils pour les petits actionnaires : 44

Fondé en 1990, Deminor est une société belge dont le siège social se trouve à Bruxelles. Deminor est l’appellation commerciale pour les entités du groupe Deminor Recovery Services, dont l’objectif est d’aider les entreprises et investisseurs à monétiser leurs revendications légales. Elle emploie 36 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires de 7 millions $ en 2019. Depuis 2017, ce dernier a connu une croissance extraordinaire de près de 2000%.

Leader dans de multiples grands litiges internationaux concernant des pertes sur investissement, son track record comprend le dossier Fortis ayant entrainé une transaction record (1.3 milliards €) en Europe pour des investisseurs. Deminor a des activités dans 15 juridictions différentes et des bureaux dans 6 villes différentes en Europe continentale, en Angleterre, aux US et en Asie.

• Missions

L’équipe a cimenté son expérience en litiges multi-juridictionnels, gestions de réclamations, respect des droits des actionnaires, négociation de transactions et corporate gouvernance.

PARTIE 1 – Le Groupe LAGARDERE

1 - Présentation du groupe LAGARDERE

Crée en 1992, Lagardère est un groupe de dimension mondiale.

Présent dans plus de 40 pays, il a pour forme juridique SCA (Société en commandite par actions) au capital de 799 913 044,60 € et compte plus de 30 000 collaborateurs.

En 2019, Lagardère enregistre un chiffre d’affaires de 7 211 millions d’euros.

Le groupe a pour activités principales Lagardère Publishing (troisième éditeur de livres grand public et d’éducation dans le monde et le numéro un en France) et Lagardère Travel retail (quatrième opérateur mondial du commerce en zone de transport opérant principalement sur trois secteurs : Travel Essentials, Duty free et mode, Restauration)

Activités secondaires :

• Lagardère News : Presse, Radio, Licence ELLE

• Lagardère Live Entertainment

Schéma du groupe Lagardère

Les entités du groupe Lagardère sont divisées en deux piliers : Lagardère Publishing et Lagardère Travel Retail

Gouvernance de Lagardère SCA

2 - Historique et positionnement stratégique sur les 20 dernières années

Synthèse chronologique des 20 dernières années du groupe Lagardère

Positionnement stratégique du groupe LAGARDÈRE sur les 20 dernières années

Depuis la fusion de Hachette et Matra sur fond de mondialisation, on assiste à la concentration des marchés créant des oligopoles puissants des industries de la communication. Les enjeux de ces mutations sont décisifs pour Lagardère. Du soutien à un projet industriel, les acteurs financiers l’ont conduit à mettre en œuvre des tactiques financières qui ont profondément structuré les activités du groupe contraint de naviguer entre court terme, pour créer de la valeur pour les actionnaires et long terme pour maintenir un projet industriel de producteur de contenus. Le groupe est tiraillé entre une vision industrielle et une vision financière, ce qui est source d’instabilité. En particulier, Lagardère a pensé les rapports entre produits culturels et numériques sans être positionné directement dans les industries de la communication. Il devient donc dépendant de Google et d’Amazon notamment, qui ont très largement profité d’accords avec Lagardère.

En 2000, l’intérêt pour les nouvelles technologies et le e-commerce croît. Lagardère acquière des parts de sociétés, cherchant des synergies entre les activités de Matra dans les hautes technologies et celles d’Hachette dans les contenus. Cela se traduit par la priorité donnée au développement dans les technologies numériques. Les investissements sont lourds et les résultats ne sont pas à la hauteur de ses espérances. L’éclatement de la bulle Internet rend le bilan encore moins bon. Lagardère se sépare de ses actions chez son fournisseur d’accès Club Internet et se détourne du e-commerce.

10 juillet 2000, la création d’EADS :

La création du groupe européen d’aéronautique en 2000, d’aérospatial et de défense (EADS) auquel Jean-Luc Lagardère participe activement, a des répercussions importantes sur l’actionnariat du groupe Lagardère. Le pacte scellé entre Lagardère et Daimler-Benz (devenu Daimler-Chrysler), d’une part, et General Electric Company (GEC, devenu GEC-Marconi puis Marconi Electronic Systems),

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