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Com1001 - Éthique et médias

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Par   •  2 Avril 2018  •  Dissertation  •  481 Mots (2 Pages)  •  530 Vues

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Éthique et médias

Edgar Morin, auteur de L’esprit du temps, propose ici un texte qui tend à faire réfléchir le lecteur sur l’éthique dans le vaste réseau des communications, et plus précisément celui de l’information. Son essai propose d’abord de remonter à la source de l’éthique contemporaine pour démontrer son point de vue et illustrera aussi les problèmes éthiques qui peuvent se poser en information.

Dans un premier temps, l’auteur soutient que l’éthique en elle-même ne se renouvelle pas, même si «la nouvelle éthique» est un propos très populaire dans les milieux scientifiques. La nouveauté du concept réside à l’intérieur des problèmes soulevés en information, ce qui permet à Morin de croire que l’éthique n’est pas un concept absolument nouveau, et qu’elle doit se remettre continuellement en question. L’auteur définit donc l’éthique par la rencontre de deux impératifs contradictoires, de deux éléments diamétralement opposés, mais qui sont éthiques, moraux.

L’apparition des problèmes éthiques est liée à deux concepts inter-reliés, soit la démocratisation et l’essor scientifique. Ceux-ci placent la connaissance au-dessus de tout et cherchent toujours à étendre les limites de la connaissance.

L’auteur en arrive avec la question primordiale de son exposé :quelle garanties morales pouvons-nous avoir quant à l’objectivité de l’information diffusée dans les différents médias ?

L’auteur démontre d’abord que toutes le sciences, qu’elles soient naturelles, biologiques ou physiques sont toutes vérifiables par le biais de calculs. Elles impliquent une démonstration par des théorèmes qui, même si les calculs sont erronés, peuvent toujours être contre-vérifiées. La méthode expérimentale garantie donc une certaine forme d’objectivité, mais il en est autrement pour toutes les sciences humaines, qu’elles soient sociales ou politiques. La complexité des enjeux et la présence des sentiments expliquent la difficulté d’obtenir l’objectivité dans de tels domaines.

La concurrence pour l’information et la pluralité des idées d’une société démocratique ne sont pas suffisants selon l’auteur pour garantir l’objectivité de l’information transmise. Son argumentation propose trois éléments pour démontrer son point de vue : l’intégration obligée de l’information, où l’information est assimilée, l’absence de contrôle des informations diffusées et les perversions qui résultent de l’information déjà assimilée.

Morin démontre, en reprenant les théories de Shannon et Weaver, que l’information se doit d’être un événement qui contient une surprise, un élément de nouveauté, l’imprévu. Elle se doit d’apporter une réponse à une question déjà posée. Mais dans notre société, ces deux fonctions sont assez contradictoires parce que le lecteur peut avoir dans le même bulletin d’information un éditorial et une nouvelle, et créer par le même fait un double discours.

Pour bien illustrer l’absorption de l’information par la population, Morin reprend Dominique Desantie, qui dit que l’information est perçue, questionnée pendant un certain temps puis

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