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Première Partie - Économie Générale.

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Par   •  22 Novembre 2016  •  Dissertation  •  1 481 Mots (6 Pages)  •  678 Vues

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Première Partie - Économie Générale:

I.

Le marché du cacao est un marché en pleine essor. Avec une hausse de 9% et un niveau historique atteint en 2011, celui ne cesse de croître en raison de nouveaux consommateurs. Les pays européens et les États-Unis qui représentent plus de la moitié de la consommation mondiale, assurent un rythme régulier de 1,5% de croissance de la demande par an. Mais les récentes locomotives sont les pays émergements, en particulier la Chine et l'Inde, où les consommateurs s'enrichissent.

Pour cause , le cours de la tonne de cacao à la bourse de New York, au cours de l'année 2013, a atteint historiquement les 2564$, soit 21,8% de hausse.

La hausse de la consommation du cacao n'a pas ralentie ou cessée malgré les prix qui grimpent. Cette augmentation de la demande avec celle du prix nous fait penser à l'exception que font les produits de luxe : l'exception à la loi de l’offre et la demande. Clairement avec une forte élasticité, coefficient supérieur à 1, la moindre variation du prix du cacao entraîne une réaction plus que proportionnelle.

Ainsi la hausse du prix et de la demande font lentement mais sûrement en sorte de faire du cacao, une denrée dites de « luxe ». Or, avec 2564$ la tonne en 2013, et une demande qui ne cesse de croître, se dirige t-on paradoxalement vers une pénurie en 2020 ?

L'offre du cacao est facteur de plusieurs conditions. Les producteurs font face à un manque de moyens flagrant, à des conditions climatiques dures, à un durcissement des normes européennes ( pour la marché européen), ce qui fait de la culture du cacao, une culture contraignante. De plus, ils n'ont pas toujours accès aux meilleurs moyens de vente de leur produit. Ainsi au Cameroun, par exemple, les producteurs reçoivent entre 15 et 8 % du prix international moyen pour chaque kilo vendu. On constate même un écart de 50% du prix, entre deux producteurs situés à 800km, ou 60km du Port de Douala.

Un marché équitable, leur permettrait d'investir dans la protection de leur culture, dans des fertilisants pour sols, dans l’augmentation de leur production, et donc d'avoir un meilleur rendement. De nouveau producteurs émergeront, notamment l’Amérique Centrale.

II.

Le cacao au Cameroun souffre de plusieurs maux. En premier lieu, les informations dont les producteurs de cacao Camerounais pourraient tirer partie sont très peu diffusées. Les producteurs n'ont pas accès aux informations requises pour négocier au mieux les conditions de vente de leur produits. En revanche les acheteurs et les exportateurs sont bien mieux informés, en particulier de la qualité requise pr le marché international et du cours international de référence du cacao au jour la jour. Ces asymétries dans l’accès aux informations essentielles sur les marchés des produits de base nuisent à l’efficacité des marchés et aggrave la situation des producteurs. Ainsi les producteurs ont peu de chance d'obtenir un prix équitable pour leurs produits, s'ils ne savent pas combien les marchés qui sont au delà de leurs villages sont disposé à payer.

Tous n'ont pas accès à internet, qui essaie de créer des chances égales grâce a des stratagèmes tels qu'INFOSHARE, mais ces informations peuvent être obtenues grâce au émissions radiodiffusées,

III.

La production de cacao en Afrique crée une externalité négative, soit un impact négatif d'une activité ou des retombées collatérales sur des agents externes. L'externalité négative liée à la production de cacao en Afrique de l'Ouest est la déforestation. Cela a une répercussion sur le réchauffement climatique, sur l'environnement et ce phénomène tend à croître avec la demande de cacao. La demande croissante du cacao engendre donc un phénomène de dégradation du bien commun, ou ressource commune, ici l'environnement et la biodiversité.

Sur ce marché existe d’autres défaillances, comme l’asymétrie de l'information, en effet le principe de transparence n'est pas appliqué. Tout les producteurs n'ont pas accès à toutes les informations du marché.

L'intervention de l’État dans l’économie, dans la correction des externalités négatives ou lorsque le marché est défaillant se justifie de la protection des biens communs ou de la protection de la justice sociale. En effet, les états africains ont tout intérêt à la préservation de l'environnement et de la biodiversité, d'autant que le déforestation participe au réchauffement climatique, or une hausse de 2% des températures serait responsable d'une forte baisse des rendements des cacaoyers, qui souffrent lorsqu'ils luttent contre la chaleur et produisent moins de cabosses. Ainsi le gouvernement ivoirine mène une reforme ambitieuse visant à renforcer la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources et donc visant

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