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Plaidoirie de la requérante

Étude de cas : Plaidoirie de la requérante. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Octobre 2018  •  Étude de cas  •  1 255 Mots (6 Pages)  •  500 Vues

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                                        Plaidoirie de la requérante

Gagner de l’argent, gagner beaucoup d’argent et ce sans effort, voici le leitmotiv de notre jeunesse, une jeunesse obnubilée par la richesse pour laquelle le travail, nous précisons le travail honnête n’a plus aucune valeur, aucune résonnance. L’essentiel, être riche qu’importe le moyen. Même les lois ne se seraient constituées un frein à leurs ambitions démesures.

Rassurez-vous distinguez juges nous n’attendons pas faire le procès de toute une jeunesse aujourd’hui mais bien celui d’un seul individu : Mais bien celui d’un individu qui  est Escobar. Escobar celui-là même  qui à faire de Nouchi city le royaume de la drogue et de sa jeunesse une armée de dealers à son service. Escobar comme nous le signifions et l’exemple type de cette jeunesse prête à tous pour s’enrichir. A la vérité les mots facilités, violence et délinquance nous donne un portrait on ne peut plus complète de notre accusé. Facilité parce qu’autre fois Escobar était pêcheur, mais à tout bonnement abandonné cette activité sous le prétexte « qu’elle ne rapportait pas assez et assez vite ».[1]

Et dans son désir de fournir moins d’effort, et gagner plus le trafic de drogue était l’activité toute trouvée.

Violence parce qu’Escobar ne ménage aucun effort lorsqu’il s’agit de tabasser, de rouer de coup ses livreurs et passeurs. Il va même jusqu’à les tués s’ils s’hasardent à perdre à égarer un cali[2].

Délinquance parce qu’Escobar a fait de l’illégalité son mode de vie. En plus du trafic de drogue, il s’illustre dans de nombreux braquage qui a cours à Nouchi-city. Est-ce cela l’exemple que notre jeunesse à besoin ? Ne serait donc pas intoxiquer et???notre jeunesse que de laisser pareil individu exercer impunément dans nos régions, villes et quartiers ?

              M. le président distingués juges à la suite de notre intervention vous pourriez conclure avec nous que Escobar est loin d’être ce saint dont certains habitant de Nouchi-city  se font les laudateurs.

Il sera questions pour nous de démontrer qu’Escobar est un trafiquant de drogue.

       Le trafic de drogue est réprimé par la loi no 88-686 du 22 juillet 1988. Portant répression du trafic et de l’usage illicites des stupéfiants  des substances psychotropes et des substances venimeuses. L’article 1er de cette loi dispose « sont punis d’un emprisonnement de cinq à dix ans et d’une amende de 500000 à 50000000 de francs ceux qui contreviennent aux règlements concernant la détention, le transport, l’offre la cession ou l’acquisition, des drogues, substances, composition et plante classées comme stupéfiant de nature à provoquer des troubles dans le comportement ». L’article 2nd  de cette de cette loi se veut plus sévère en matière de trafic international il fixe la peine allant de 10 à 20 ans. Et une amende de un million à cent million de francs CFA  pour ceux qui contreviendraient « au règlement concernant l’exportation des stupéfiants substances psychotropes visées à l’article 1er ».[3]

               Dans cette affaire les faits sont clairs et même notre contradicteur nr s’auraient se  permettre de les remettre en cause. Ce serait le comble pour lui s’il ignorait l’activité pour laquelle c’est honoraire lui sont assurés.  Comme nous le disons les faits sont clairs. Escobar à fait de la drogue son activité mieux son entreprise dans lequel il emploie de nombreux jeunes comme passeurs et livreurs. Comme nous le révèle le paragraphe 3 du rapport factuel. Escobar est donc un trafiquant de drogue, mais pas n’importe quel trafiquant. Il n’est pas de la trempe de ceux qui se contente d’un petit marché. Non, Escobar lui voir plus loin et plus grands, il exporte sa marchandise comme nous le montre le paragraphe 3 ligne 6 de notre rapport factuel. C’est tout un réseau qu’il dirige. Sous d’autres cieux c’est faits sont réprimés sévèrement. Notamment en France. L’exportation de stupéfiant commis en bande organisée est punie de 30 ans de réclusion et de 7500000 euros d’amendes[4] . La direction d’un groupe ayant pour activités le trafic de drogue est punissable de la réclusion à perpétuité et de 7500000 euros d’amendes[5] . Escobar devrait donc s’estimer heureux que la législation de l’        Etat  des Eléphant soit aussi clémente.  

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