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Méthodes des sciences juridiques et sociales-TLH

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Par   •  6 Février 2020  •  Résumé  •  3 803 Mots (16 Pages)  •  648 Vues

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La sociologie est une branche des sciences humaines qui cherche à comprendre et à expliquer l'impact du social sur les représentations et comportements humains. Ses objets de recherche sont très variés puisque les sociologues s'intéressent à la fois au travail, à la famille, aux médias, aux religions...
La sociologie apparait au 19 -ème siècle, plus précisément en 1839 par Auguste Comte. Elle est née d’un bouleversement de trois évolutions : une évolution politique au 19ème siècle, symbolisée dans la révolution française qui entrainait de la peur chez les bourgeois, car la classe inférieure peut détenir le pouvoir. Et une évolution économique, représentée dans l'essor du capitalisme marchand, création d'usine, d'unité de production ; alors une classe ouvrière se constitue. Et une évolution intellectuelle : triomphe du rationalisme et de la science.
Nous pouvons alors s’interroger si ….
Dans une première partie nous analyserons … Puis dans une seconde partie nous nous intéressons à…

Méthode : La démarche à suivre pour atteindre un objectif.
Méthodologie : L’ensemble des règles, étapes et procédures auxquelles on a recours dans une science pour saisir les objets étudiés.

Maurice Angers : « Ensemble des méthodes et des techniques qui orientent l’élaboration d’une recherche et qui guident la démarche scientifique »

Benoît Gautier : « Mode de confrontation des idées, issues, à la fois de l’expérience et de l’imagination, aux données concrètes, dérivées de l’observation, en vue de nuancer ou de rejeter ces idées de départ »

Marc-Adélard Tremblay : « La méthodologie scientifique définit les exigences théoriques et opératoires de l’observation. Elle énonce à la fois les principes à respecter dans la préparation de travail et la collecte des faits »

Problématique :
I-Positivisme :
1) Conception :
Le positivisme est un courant philosophique de 19
ème siècle selon lequel l’expérience est le seul moyen de vérifier ses connaissances et d’affirmer une vérité. Le grand fondateur de ce courant est Auguste Comte, selon lui : le développement de la pensée humaine s’est fait en trois étapes qui correspondent à trois modes de connaissance de l’univers.
- Etat théologique : où les phénomènes sont perçus en tant que résultats de l’action d’agents surnaturels.
- Etat métaphysique : où les agents surnaturels sont remplacés par des forces abstraites.
- Etat positif : où la pensée humaine s’appuie sur la science positive.
 Pour Comte et les positivistes, l’avènement de la science « positive » est un grand progrès pour l’humanité. En fait selon lui, la révolution intellectuelle devait mettre fin au désordre et à l’anarchie du monde humain. Et l’achèvement de cette révolution bénéfique devait correspondre au développement de la « physique sociale », qui se développe après les autres sciences car elle est plus complexe. Ainsi, pour les positivistes, les sciences humaines doivent se fonder sur les principes épistémologiques de la science « positive » qui s’est d’abord développé dans les sciences plus simples comme la physique et les mathématiques.
Comme elles, elles doivent être objectives, empiriques...
Les thèses de positivisme sont demeurées vigoureuses au 20
ème siècle grâce au néopositivisme. L’objectif de ce dernier était d’harmoniser la méthodologie des différentes sciences en s’inspirant des principes épistémologiques des sciences « pures ». Pour eux, la science de la nature devait servir de modèles aux sciences humaines. A défaut de se conformer à ce modèle, les sciences humaines ne seront jamais plus que des pseudosciences entachées de métaphysiques.
2) Principes :
La science positive doit respecter certains principes méthodologiques pour mériter le nom de science :
a- Le primat de l’observation : Le caractère principal de l’esprit positif est basé sur l’observation et la subordination de l’imagination à l’observation. Seuls des faits observables peuvent être étudiés.
b- Etablir des lois : il ne suffit pas d’observer et d’accumuler des faits, il faut en plus mettre en évidence les lois sociales qui président aux relations entre ces faits.
c- Prévision rationnelle : le véritable esprit positif consiste surtout à voir pour prévoir. Il ne s’agit pas seulement de voir, d’observer, d’accumuler des faits aussi précis soit-il, l’esprit positif doit dégager des relations constantes entre les phénomènes qui, à l’instar des études astronomiques, doit le conduire à la prévision rationnelle des phénomènes.

II-Compréhension :
1) La compréhension : définition et phases :
La notion de compréhension est défendue par des philosophes (Dilthey) des sociologues et des anthropologues (Max Weber) qui conçoivent le domaine de l'action humaine comme différent de celui de la nature : l'action humaine n'a pas d'équivalent dans le monde de la nature, elle est associée à la liberté, au sens, aux valeurs…
Dans une perspective positiviste, pour mériter le nom de scientifique, la sociologie ne doit pas tenir compte des motivations des individus et de leurs subjectivités. Les motivations relèvent de l'inobservable. On a souvent opposé, sur ce point, Durkheim et Max Weber qui définit la sociologie comme « une science qui se propose de comprendre par interprétation l'activité sociale et par là d'expliquer causalement son déroulement et ses effets ».
Pour Weber, la compréhension est une étape essentielle dans l’explication d’un phénomène social. Expliquer un phénomène social c'est d'abord comprendre le sens des actions individuelles dont il résulte.
La compréhension est une démarche à 3 étapes :
- Phase compréhensive : sert à comprendre le sens visé par l’acteur lors de ses actions sociales et accorder à l’individu une certaine autonomie.
- Phase interprétative : Vient juste après l’identification du sens. Elle interprète les choses et explique le fait en appliquant l’extériorité du chercheur.
- Phase explicative : est une étape qui consiste d’appliquer et d’avoir des conséquences et des causes imaginaires et qui vise à établir une compréhension de la réalité sociale

2) Difficultés de la compréhension :
La compréhension rencontre plusieurs difficultés :
- Il faut prendre en compte les situations où les acteurs ne sont pas totalement conscients du sens et des raisons de leurs actions.
- Il faut recueillir le maximum d’informations sur l’acteur.
- La compréhension peut être un but ultime ou juste un moment d’explication.
- La capacité de reproduire soi-même l’activité des gens étudiés n’est pas une condition de la compréhensibilité.

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