La composition du roman d'Albert Camus: La Peste

Albert Camus (1913-1960) , La Peste (1947)

La compostion du roman

5 parties qui font penser aux 5 actes d’une tragédie. À la fin de chaque partie : une phrase crée un effet de suspense.

Effet de symétrie : au début, description d’Oran et à la fin généralisation « une cité heureuse.

Le texte est présenté comme une chronique : recueil de faits historiques rapportés dans l’ordre de leur succession.

• 1ère partie : dates précises « 30 avril », mort du concierge => début de l’épidémie

À partir du 3ème chapitre : flou temporel

• 2ème partie : Au début, anticipation puis on revient à deux jours après la fermetures des portes.

Plus de dates précises, mais des dates relatives à la fermeture : « le lendemain », « 2 jours après la fermeture des portes ». Chapitre 9 : la narration s’accélère avec Rambert

• 3ème partie : bien plus courte, elle concerne juste le moi d’août. Le rythme est ralenti.

C’est l’apogée de la peste : la chaleur favorise la contamination.

• 4ème partie : commence par un retour en arrière. Flou temporel.

La narration s’accélère : on passe rapidement de fin octobre, à la Toussaint, puis à Noël.

• 5ème partie : fin des mesures prophylactiques dans la ville. On retrouve des dates précises.

L’ouverture des portes est quand même restée dans un flou temporel.

=> Il y a un effet de symétrie, un chiasme. Les flous temporels, les anticipations et retours en arrière empêchent de considérer le livre comme une chronique.

Pourquoi Rieux revendique-t-il d’écrire une chronique ?

• ça ancre les événements dans la réalité.

• idée de témoignage et souci d’objectivité.

Il a eu du mal à respecter les contraintes du genre. Le souci d’objectivité n’est pas toujours respecté. Les accélérations et ralentissements témoignent des émotions du narrateur, il y a des traces de subjectivité.

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