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Introduction à la science politique

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Par   •  3 Octobre 2019  •  Cours  •  3 061 Mots (13 Pages)  •  481 Vues

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Université de Poitiers

Faculté de droit et des sciences sociales

Premier semestre 2019-2020

Introduction à la science politique

Cours d’Alexandre Jaunait

Introduction (séance 1) :

  • Présentation du cours et de ses objectifs
  • Qu’est-ce que la science politique ?
  • Plan du cours

Une bibliographie de base (les années d’édition peuvent changer) :

Manuel recommandé :

  • Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Introduction à la sociologie politique, Bruxelles, De Boeck, édition 2010.

Les Repères et autres tout petits ouvrages à consulter :

  • Yves Déloye, Sociologie historique du politique, Paris, La Découverte, 2017.
  • Erik Neveu, Sociologie des mouvements sociaux, Paris, La Découverte, 2015.

Plus difficile mais fortement recommandé :

  • Bernard Manin, Principes du gouvernement représentatif, Paris, Champs Flammarion, 2012.

Première partie : Les règles du jeu politique

Séance 2 : Les normes de la démocratie

I – Des modèles historiques de démocratie

  • Concepts et histoire
  • La démocratie directe athénienne :
  • Isonomie et isegoria.
  • Les principes athéniens :
  • Le tirage au sort
  • La rotation des charges
  • La reddition de comptes
  • Quelques conditions à la citoyenneté…
  • De l’absence du vote
  • Du tirage au sort à la délégation du pouvoir : quelques éléments historiques :
  • Révolutions, contrat social, consentement et transformation de la question démocratique.
  • Le triomphe du vote et la question de l’électeur.

II - Démocratie, autoritarisme et totalitarisme

  • Le totalitarisme
  • Caractéristiques
  • Une idéologie simple : lois de l’histoire ou lois de nature
  • La création d’une société « parfaite »
  • Instruments
  • Violence permanente
  • Mépris de l’ordre juridique
  • Structures concurrentes dans l’appareil d’Etat
  • Culte du chef
  • Le poids de la propagande
  • Critiques du concept
  • L’absence de distinction entre totalitarisme soviétique et totalitarisme nazi
  • Un concept plus descriptif qu’explicatif
  • L’autoritarisme
  • Caractéristiques :
  • Un rapport entre gouvernants et gouvernés reposant pratiquement en permanence sur la force plutôt que sur la persuasion
  • Un mode de sélection des gouvernants qui ne passe pas par des élections disputées 
  • Instruments :
  • Interdire
  • Contrôler

III - Le gouvernement représentatif

  • Les termes du débat : la représentation, un problème de la politique démocratique
  • Qu’est-ce que représenter ?
  • « Ressembler à » ? ou « parler pour » ?
  • Fédéralistes et anti-fédéralistes : la question de la ressemblance en débat
  • Les anti-Fédéralistes : « la représentation nationale doit être le portrait en miniature du peuple »
  • Les Fédéralistes : le principe de distinction et l’aristocratie naturelle
  • L’invention de la politique professionnelle
  • L’intuition durable des anti-Fédéralistes : « plus on ressemble, mieux on représente »
  • Les principes du gouvernement représentatif
  • Les élections réitérées
  • La marge d’indépendance des représentants
  • La liberté de l’opinion publique
  • L’épreuve de la discussion

Bibliographie :

Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Introduction à la sociologie politique, Bruxelles, De Boeck, 2008 : chapitre 3 « Le démocratie représentative », chapitre 4 « Le totalitarisme », chapitre 5 « Les régimes autoritaires ».

Ian Kershaw, Qu’est-ce que le nazisme ? : chapitre 2 « Le nazisme : un fascisme, un totalitarisme ou un phénomène unique en son genre ? », chapitre 4 « Hitler : “maître du IIIème Reich” ou “dictateur faible” ».

Bernard Manin, Principes du gouvernement représentatif, Paris, Champs Flammarion, 2012.

Séance 3 : L’expression de la règle : Pouvoir, violence et légitimité

  • Extrait de Surveiller et punir de Michel Foucault
  • Le pouvoir du théâtre et le théâtre du pouvoir : pourquoi la mise en scène du pouvoir est-elle importante ?
  • Du pouvoir à la légitimité : pourquoi comprendre ensemble le pouvoir, la violence et la légitimité ?

I – Qu’est-ce que le pouvoir ?

  • Le pouvoir comme relation sociale : une question d’influence ?
  • Le pouvoir : entre consentement et violence
  • Le paradoxe webérien du pouvoir d’Etat : mettre fin à la violence illégitime/monopoliser la violence/rendre légitime la violence monopolisée…
  • Violence physique et violence symbolique
  • « Euphémiser » la violence pour « naturaliser » la domination
  • « Amor fati »
  • L’immigration comme exemple d’intériorisation de la domination

II – Le pouvoir légitime : la légitimité

  • Définitions :
  • La légitimité : une acceptation sociale fondée sur des croyances partagées
  • La légitimation : processus d’élaboration d’un système de croyances productrices de légitimité. Ou : mécanismes de production de la légitimité
  • Le rapport à la croyance
  • Ne pas confondre légitimité et légalité : le légitime contre le légal
  • Les formes de la légitimité/domination chez Max Weber
  • La légitimité traditionnelle :
  • « La légitimité traditionnelle, repose sur la croyance dans le caractère sacré des coutumes ancestrales. On reconnaît comme légitimes les dirigeants désignés, héritiers de ces coutumes »
  • Exemple : la monarchie héréditaire
  • La légitimité charismatique :
  • « La légitimité charismatique, c’est la croyance en l’aptitude exceptionnelle d’un chef appelé au pouvoir pour arracher la société aux dangers qui pèsent sur elle »
  • Exemple : les dictatures plébiscitaires (Second empire français)
  • La légitimité rationnelle-légale (ou légale-rationnelle)
  • « La légitimité légale-rationnelle, c’est la croyance en la légitimité des actes accomplis et des gouvernants choisis dans le respect des procédures qui fixent les lois et établissent les règlements selon les exigences de la raison »
  • Exemple : les démocraties parlementaires

  • Comment le pouvoir se maintient-il ? La légitimation : faire consentir au pouvoir / accepter le pouvoir
  • Le pouvoir nécessaire
  • La nécessité de l’ordre
  • « Le roi est mort ! Vive le roi ! »
  • La nécessité de la prospérité
  • L’évergétisme, le chef et l’anthropologie du don : Panem et Circenses
  • Le pouvoir désirable, idéalisé
  • L’amour du chef
  • Le caractère sacré du chef

Bibliographie :

Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Introduction à la sociologie politique, Bruxelles, De Boeck, 2008, chapitre 1 « Le pouvoir politique ».

Ian Kershaw, Le mythe Hitler.

Michel Foucault, Surveiller et punir, premières pages.

Paul Veyne, L’empire gréco-romain, Paris, Seuil, 2005, chapitre 1, « Qu’était-ce qu’un empereur romain ? ».

Deuxième partie : Les acteurs de la vie politique

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