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Geopolitique

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Par   •  20 Décembre 2015  •  Cours  •  4 327 Mots (18 Pages)  •  1 006 Vues

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Géopolitique - 21 janvier 21015

Définition de termes géopolitiques :

géopolitique: mettre en rapports les connaissances géographiques et la politique extérieure de l’Etat, à l’origine, c’est une invention suédoise, Gellen, puis un allemand Karl Haushofer (plus connu, qui a inspiré hitler). A l’origine, cela désigne au sens étroit d’identifier le déterminant géographique des politiques extérieures. LA politique d’un Etat, ème son caractère est déterminé par sa géographie.

Sorte d’un déterminisme géographique :

UK: pas de problème de frontières

Allemagne: entourée de grandes puissances donc risques extérieurs

Toutes les grandes puissances voulaient des colonies, des espaces supplémentaires face à une population grandissante. Today, on sait que c’est un fantasme. Les pays les plus riches en hab ne sont pas les plus grands. Suisse, Japon per ex (densité au km carré est très élevé).

C’est une science très déterministe, belliqueuse justifiant la conquête d’espace. Un géographe, Yves Hacoste, a écrit en 76 « la géopolitique sert d’abord à faire la guerre ». Comment la représentation géo influe sur la politique.  L’auteur Kissinger introduit une fausse représentation , soviétique et USA ont eu le sentiment qu’il fallait contrôler la Pologne, appartenant des terres de pouvoirs (Europe centrale) et maitrise l’Europe et le monde = fantasme de géopolitique.

=> Les conflits internationaux ≠ géopolitique

On va se centrer sur la conflictualité internationale :

  • la violence dite terroriste mais sous l’angle international
  • la violence - la guerre civile sous l’angle international toujours
  • les crises militarisées dont celles qui ont pour enjeux les T (Russie/ Ukraine par ex)

1 er objectif : définition de termes

La violence dite terroriste :

  • violence signifie un fait, une douleur que l’on peut ressentir, la violence physique/ matérielle. Mais il y à ≠ formes de violences, la violence n’est pas uniquement physique, elle peut être symbolique, selon Philippe Braud , il estime que les violences symboliques constituent des atteintes à  l’estime de soi , blessures narcissiques. C’est quelque chose qui touche  à la représentation et l’image que l’on donne à quelqu’un.

la violence symbolique ou l’estime de soi dépréciative peut constituter une atteinte , il peut y avoir des offenses plus relative. Ex: Insultes racistes, mépris culturel ou religieuse …

Les violences symboliques peuvent avoir un impact physique. Charlie Hebdo : pour 17 personnes tuées, 44 chefs d‘Etats se sont déplacés.

Alors que Boko Haram tue des milliers d’hommes => sorte de racisme et symbole de la capital française. La violence symbolique précède les violences physique. Ami de Coulibaly est mort par un policier = humiliation, sorte de vengeance.

L’offense de soi peut dépendre de l’estime de soi. On peut être humilié mais ne pas s’en rendre compte (c’est naturel). Il y a 2 sortes de blessures: des blessures physiques (aspect violence symbolique) et morales.

La violence dite terroriste:

survol historique = au 19 ème et début 2à ème terrorisme été associé aux régicides (François Ferdinand, roi de la Serbie) il était associé à un acte individuel ou acte politique très ciblé sur une personne ou plusieurs (violence à caractère limité sur certaines personnes). Même ds les années 70, terrorisme de gauche : action directe, en Allemagne: Baader Meinhof , en Italie: Brigade rouges  = violence révolutionnaire qui même si elle plus spectaculaire, et mieux organisée et liée à de la propagande, elle cible des personnes concrètes. (liste de cibles qui sont kidnappées, tuées = capitalistes).

Puis la violence terroriste en Europe , violence a glissé vers un registre religieux plus que politique. Ce qui est nouveau est le meurtre de masse.

Importance d’une def rigoureuse :

2 critères :  

  • pas d’acteurs terroristes mais des cations terroristes

Le terrorisme peut être qualifié par le terme terreur, un mode d’action visant à créer la crainte, selon un auteur américain: Bruce Hoffman qui disait que le terrorisme veut avant tout frapper l’image de nation et pas les gens. Ce qui compte c’est le climat de peur, mesures sécuritaires qui s’instaurent, sentiment que le terrorisme est omniprésent. Les terroristes sont souvent des acteurs faibles et ils doivent compenser par une logique psychologique (agit sur l’imagination car ds une confrontation directe: peu de chance). En terme numérique, Al Quaida en 2001 comptait à peu près une petite centaine de personnes.

  • la mission de faire peur, de faire croire qu’on est omniprésent et puissant et le terrorisme veut nous faire croire que l’on peut toujours être touché.
  • les acteurs terroristes sont trop faibles , ils se prennent pour des combattants, situation de faiblesse, les acteurs terroristes très faibles du point de vue numérique et de leur légitimité, perçus comme des gens peu désirables.

On peut par une action qui sème la terreur ne pas être terroriste car par ex: les USA ont jeté des armes nucléaires en 45 : action de semer la terreur et amener à la capitulation. Terrorisme veut dire faiblesse : et pas capacité de se faire appeler autrement.

La violence politique et la guerre sont une violence instrumentale, organisée avec derrière ces violence une ambition politique, un objectif. La violence n’est pas insensée, un auteur allemand, Carl Von Clausewitz, en 1832, ouvrage: De la guerre, il disait que la guerre c’est la continuation de la politique par d’autres moyens.  Même dans une guerre il faut se poser la ? que cette guerre est-elle toujours utile ou  non. => pour le contrôle politique de la violence.

La guerre est selon lui une violence organisée.

Bilan au sens numérique:

Depuis 91 en Europe, si on additionne toute sorte de formes d’attentats (en France, à Madrid en 2004 (dimension avec participation de l’Espagne en Irak) et à Londres en 2005 = moins de 500 personnes tuées, maintenant 500 personnes peut être un nbre tragique, mais peu par rapport aux morts « normaux ». Le 11 septembre a couté la vie à + de 3000 personnes, en Irak et Afghanistan même nombre de personnes, et en Libye : plus de victimes que les attentats , même ces chiffres peuvent être relativisés par rapport à d’autres problèmes.

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