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La Russie et le pétrole

Analyse sectorielle : La Russie et le pétrole. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Décembre 2017  •  Analyse sectorielle  •  2 001 Mots (9 Pages)  •  518 Vues

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1. Résumé de l’article        
        La Russie est présentement en crise économique en raison des sanctions occidentales en plus de la chute des prix du pétrole. En effet, l’économie s’est resserrée d’environ 2% au premier trimestre : probablement une entrée en récession. En fin 2014, la Russie a connu une crise monétaire d’une importance majeure, qui se traduit maintenant par une baisse de l’activité économique. Le chef du gouvernement a déclaré que les tendances négatives se poursuivent cette année. Il ajoute que le PIB a diminué d’environ 2% entre janvier et mars 2015. Les statistiques officielles montrent que les ventes au détail ont diminué de 6,7% sur un an au premier trimestre et la production industrielle de 0,4%. Il est ajouté que l’inflation frôle un taux annuel de 17%. Pour soutenir l’économie, le gouvernement a puisé massivement dans ses réserves : réserves accumulées à l’aide des revenus pétroliers. Malgré la chute de 3% du PIB prévue cette année, le gouvernement indique que la récession pourrait être moins intense qu’attendu, ce grâce à la remontée du rouble. Aucun secteur économique n’a été épargné par les sanctions liées à la crise ukrainienne : la somme de 25 milliards d’euros est le coût des sanctions sur l’économie russe en 2014, soit 1,5% du PIB. Les conséquences de cette récession sont : une chute des revenus réels des ménages pendant au moins un an, une forte hausse du chômage et la faillite de nombreux emprunteurs. De plus, un crédit sur cinq éprouve des retards de paiement et près de 40 millions de Russes, soit la moitié de la population active, ne paient pas leurs traites à temps.
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2. Concept et théories        
        
Le premier concept que nous pouvons parler est le PIB. Le PIB est la somme de la valeur des biens et services donnée au cours d’une période de temps donné à l’intérieur d’une frontière. Jean Gadrey nous donne une autre définition du PIB : « dans un pays, la somme des valeurs ajoutées de toutes les productions annuelles de biens et de services marchands, à laquelle on ajoute le coût de production des services non marchands des administrations ».[2] Le PIB est très important dans notre présente étude, car le PIB de la Russie a diminué d’environ 2%. Nous pouvons dire que la décroissance du PIB et le taux d’inflation de 17% de la Russie place le pays dans une situation économique très défavorable. Il est important de mentionner qu’un taux d’inflation stable se situe entre 1 et 3%. Si nous mentionnons que les ventes au détail ont diminué de 6,7% sur un an au premier trimestre et la production industrielle de 0,4%, nous pouvons voir que l’offre et la demande globale ont diminué considérablement. Le deuxième concept se rattachant le plus de notre sujet est le chômage. Le chômage est la situation d’un salarié qui se retrouve privé d’emploi lorsqu’il veut trouver de l’emploi. D’après le Larousse: « Le chômage se définit comme un état de déséquilibre du marché du travail, caractérisé par un excès d'offre de travail (celle des travailleurs) par rapport à la demande de travail des entreprises. »[3] Dans l’article présentement analysé, nous pouvons constater qu’il y a une augmentation du chômage même si l’article ne nous présente aucune statistique à propos de ce concept. Il est important de voir que le PIB réel a diminué de 2%, donc le chômage a augmenté. De plus, les ventes au détail ont diminué de 6,7%, ce qui nous indique que la demande à largement diminuée. Ce fait peut engendrer une augmentation du chômage. Ici, nous parlons d’un chômage cyclique, car il augmente en raison d’un début de récession, donc en raison du cycle économique russe.

3. Problématique

La problématique de cet article est la constance décroissance du PIB de la Russie. Il s’agit donc d’une problématique de type conjoncturelle, puisque le PIB est en chute libre seulement depuis le premier trimestre 2015, cela sous-entend une période économique (macroéconomie) difficile. De plus, cette problématique est également de type financière, car certains éléments financiers mal anticipés ont eu pour effet de diminuer le PIB de la Russie. Ce problème en entraîne plusieurs autres : entrée en récession de l’économie russe, augmentation du taux de chômage, diminution de la demande globale, diminution de l’offre globale, perte de confiance des particuliers en l’avenir, une chute des revenus réels des ménages pendant au moins un an, faillite de nombreux emprunteurs, le un cinquième des crédits éprouve des retard de paiement et près de de 40 millions de Russes, soit la moitié de la population active, ne paient pas leurs traites à temps. La chute du PIB est causée en partie par la chute du prix du pétrole dans le monde : la Russie étant un important exportateur de pétrole. De plus, la Russie a connu une crise monétaire d’une importance majeure en 2014 causée par l’annexion de la Crimée par la Russie, les sanctions occidentales sont de 25 milliards. La banque centrale a actuellement un taux directeur de 14%, ce qui signifie que les particuliers ont de la difficulté à alimenter le système économique en raison des taux d’intérêt élevés. Si nous imaginons ce scénario au Québec, nous pourrions dire qu’une importante chute du PIB comme celle de la Russie pourrait entraîner une importante diminution de l’activité économique. De plus, le chômage augmenterait davantage et le marché global de la demande et de l’offre diminuerait pour les mêmes raisons que celles de la Russie. Par contre, le Québec offre des programmes sociaux très avantageux pour les particuliers se retrouvant dans des situations de chômage semblables. De ce fait, la confiance en l’avenir serait probablement moins affectée et l’activité économique pourrait reprendre plus rapidement. Les citoyens de la Russie sont présentement dans l’eau chaude : ils doivent faire face à des taux d’intérêts très élevés, à une situation de chômage, une perte de confiance en l’avenir, une diminution des ménages, des faillites de plusieurs entrepreneurs, etc. Le gouvernement russe a d’ailleurs pris quelques décisions afin d’éviter le pire : « […] le gouvernement à puiser massivement dans ses réserves accumulées à l’aide des revenus pétroliers pour soutenir l’économie […] il a pris des mesures pour renflouer le secteur bancaire, financer des projets d’infrastructures ou encore indexer les retraites sur l’inflation. »[4] Une diminution graduelle du taux directeur serait également une politique monétaire envisageable dans une situation de sous-emploi comme celle-ci. Effectivement, une politique expansionniste permettrait une diminution de la structure  des taux d’intérêt, ainsi, les emprunts augmenteraient et les accès au crédit de même. Cela augmenterait la  consommation des particuliers et les investissements également. De ce fait, le PIB augmenterait graduellement.

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