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Catherine II De Russie

Note de Recherches : Catherine II De Russie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Février 2013  •  589 Mots (3 Pages)  •  1 267 Vues

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a future Catherine II, née Sophie-Frédérique-Augusta d’Anhalt-Zerbst le 2 mai 1729 (21 avril dans le calendrier julien), est l’aînée des enfants de Christian-Auguste d'Anhalt-Zerbst et de son épouse Jeanne-Élisabeth de Holstein-Gottorp. Lors de sa naissance, ses parents déplorent qu’elle ne soit pas un garçon et c’est peut-être de là que découle sa volonté d’égaler les hommes.

De son éducation protestante, austère, rigide, entourée de peu d’affection, une femme demeure en la personne d'une huguenote française, Babette Cardel, qui dirige son éducation et lui enseigne avec la langue française, manières et grâces de la société dont elle est issue. Elle lui donne en même temps le goût de la littérature française de son époque. Sophie, très vite, abandonne les poupées pour se tourner vers des activités plus « masculines », c’est-à-dire spirituelles, ainsi que les lectures et les études.

Introduite par sa mère dans les plus hautes cours d’Allemagne, elle se fait remarquer par son charisme. La mère de Sophie, suivant les affaires de Russie, voit le futur Pierre III bien disposé à succéder à sa tante Élisabeth Ire, et se met en tête la possibilité d’une union avec Sophie. Prenant soin d’envoyer des portraits de sa fille à la cour, ses manœuvres portent ses fruits et en janvier 1744, elles sont conviées en Russie. Les intentions de l'impératrice sont claires, Sophie sera la future épouse de Pierre. Mais on peut se demander ce qui porte celle-ci à choisir cette petite princesse allemande. Son prestige est faible, et ce n’est ni l’or ni une alliance puissante qui la pousse à choisir Sophie. On peut penser sans trop d’erreur, qu’après les difficultés de succession créées par des revendications du trône de divers partis, Élisabeth est décidée à ne pas avoir de complications diplomatiques ou de revendications extravagantes. De plus Sophie est jeune et inexpérimentée en politique : elle ne représente apparemment pas de danger pour le trône de Russie.

De son coté Sophie, qui a alors 14 ans, comprend ce qui se joue. Loin d’être ignorante du prestige et du pouvoir qui s’attacheraient à son futur statut, elle balaye les hésitations naissantes de sa mère vis-à-vis de cette union. À leur arrivée en Russie, elles sont accueillies par toute une grande procession jusqu’à Moscou. Elles rencontrent alors l'impératrice et son neveu Pierre. Dans ses mémoires Catherine parle de la grandeur d’Élisabeth, mais ne dit mot sur l’impression que lui laisse son futur époux.

L’ascension vers le statut de grande-duchesse se fait presque sans heurt (excepté une maladie qui la rapproche d’Élisabeth) lors de sa conversion en grande pompe à la religion orthodoxe le 28 juin 1744. Elle s’exprime clairement en russe devant un peuple qui l’adopte bientôt. À cette date, elle prend officiellement le nom de Catherine Alexeïvna.

Elle se fiance à Pierre le lendemain, devenant « grande-duchesse et altesse impériale ». Conseillée dans ses lectures par divers intellectuels de passage, elle demande le catalogue de l’Académie des sciences où elle commande Plutarque, Montesquieu et d’autres auteurs. Catherine a alors 15 ans.

Son fiancé longtemps éloigné d’elle par une pleurésie revient décharné et d‘un aspect qui effraye quasiment

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