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L'utilité marginale et la valeur subjective

Dissertation : L'utilité marginale et la valeur subjective. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Mars 2017  •  Dissertation  •  585 Mots (3 Pages)  •  662 Vues

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B. Thèses des néo-classiques : concept  d’utilité marginale et  de valeur  subjective

Tout d’abord la valeur est une question primordiale au XVIIIeme et au XIX siècle, qui divise les économistes.

Pour Adam Smith et les  classiques, la  valeur d’un  bien doit être rattachée à la notion de travail. Adam Smith distingue  valeur d’usage ( utilité  de la chose, l’eau a une   grande valeur d’usage et le diamant  très faible) et  valeur  d’échange ( le diamant , quoique d’utilité  très médiocre, est  rare  et peut à ce titre  être  vendu plus cher que l’eau). Ce  qui pour lui fait la valeur d’un bien, c’ est la  quantité de travail que  ce bien permet d’acheter. Marx et les classiques  rattachent  également la  notion de  valeur à la notion de quantité et de force de travail.

Les néo-classiques, rejettent cette conception de la valeur. le prix n’est pas fonction du coût de production mais au contraire il dépend de  ce que l’acheteur est prêt à dépenser . Les néo-classiques  dénient la  corrélation valeur /travail.  Ils  se placent  sous l’angle de la  demande et non plus sous l’angle de l’offre.    

         

Les néo classiques  s’inspirent de la  distinction que  fait Smith entre  valeur d’usage et   valeur d’échange mais  affirment que ce qui fait la  valeur d’un bien, c’est  son utilité marginale : notion qui a le mérite de  traduire à la fois la notion d’utilité  et de rareté  dans la mesure ou plus le bien est  abondant, moins l’utilité marginale est forte.  Par exemple, si l'on possède déjà deux stylos, l'utilité apportée par un stylo supplémentaire est faible, comparée à la situation où l'on ne possède initialement aucun stylo. La notion d’utilité marginale parvient par  exemple  à expliquer  pourquoi  un diamant est cher.  C’est la valeur de  la dernière unité de  bien consommé qu’il faut considérer.

Ce qui  fait la valeur d’une marchandise, c’est la capacité qu’elle a à satisfaire un besoin,  la valeur d’un bien depend donc de son utilité aux yeux du consommateur, et non l’effort de production que ce bien a nécessité.

L’utilité d’un bien peut aussi varier selon chacun, Léon Walras nous donne l’exemple d’une substance utilisé par un médecin pour guérir un malade, ou d’un assassin qui s’en sert pour empoisonner sa famille, dans les 2 cas la substance est utile mais n’a pas le même but. Pour Walras les choses sont utiles dès qu’elles peuvent servir a un usage quelconque, dès qu’elles répondent a un besoin quelconque et en permettent la satisfaction.

Il n’y a pas à s’occuper des nuance d’utilité en quelque sorte, peut importe que ce soit nécessaire, utile, agréable ou encore superflu, du moment qu’il y’a une certaine utilité pour le consommateur.

Exemple : C. Menger  écrit : «  la valeur n’est pas inhérente aux  biens, elle n’en est pas une propriété, elle n’est pas une chose indépendante qui existe en soi.  C’est un jugement que les sujets  économiques portent sur l’importance des biens dont ils peuvent disposer pour maintenir leur vie et leur bien-être. Il en résulte que la  valeur n’existe pas en dehors de la conscience des hommes » 

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