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Inégalités de revenu et redistribution en France, 2003-2009.

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Par   •  7 Novembre 2016  •  Dissertation  •  2 863 Mots (12 Pages)  •  697 Vues

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PROJET TUTORE

Les hauts revenus

Inégalités de revenu et redistribution en France, 2003-2009

Documents : 5. 6. 7. 13. 14.

Nguyen Lise

Obheegadoo Amelia

Zrann Imen

Année universitaire 2011-2012


Introduction :

On définit souvent la richesse par la détention de monnaie, en termes économiques : c’est un concept associé à des normes sociales et culturelles.  Le terme de richesse est souvent associé aux personnes : un revenu élevé et d’importants avoirs monétaires qualifient un individu riche.  On oppose la notion de richesse à la notion de pauvreté, soit l’individu qui perçoit moins de 60% du revenu médian.

La Dépression des années 1930 dont les destructions massives de patrimoine engendrées par les deux guerres mondiales, et les politiques fiscales sur le revenu ont eu pour conséquence de remettre à plat les  biens de patrimoine détenus par les grande fortunes; ainsi que d’empêcher leur reconstitution rapide. Néanmoins, si les rentiers ont disparu, elle semble aujourd’hui être en voie de recomposition avec de nouveaux acteurs.

C’est pourquoi nous nous demandons dans quelle mesure la hausse des hauts revenus a-t-elle contribué à accroitre les inégalités de revenus sur la période récente ?

Afin d’étudier ce problème, on montrera dans une première partie que la hausse des inégalités de revenus que nous connaissons récemment résulte en partie d’un creusement des inégalités par le haut, précisément sur la redistribution des revenus vers le haut. Puis dans une seconde partie, on étudiera les effets de la politique fiscale dans le but de ralentir l’impact de ces hauts revenus.

  1. Constat et analyse des revenus : l’accroissement des inégalités par le haut :

Les inégalités sont restées relativement stables en France entre le milieu des années 1990 et 2008. Elles se sont cependant creusées à partir de 2004 en raison du dynamisme des revenus du patrimoine des groupes sociaux les plus aisés. (Doc 13)

  1. Evolution des revenus  des sur 2003-2009 :

  1. Etude des données du salaire sur la hausse des revenus entre 2004-2008 :
  • En matière d’inégalités salariales, on a aussi assisté à ce qu’on pourrait appeler un « cassage des hiérarchies sociales ». En effet, on observe une hausse très rapide des hauts salaires :

Entre 2004 et 2007, les revenus moyens des très hauts revenus (les 1% les plus riches) ont augmenté plus rapidement que ceux de l’ensemble de la population. (INSEE, doc 13)

Lorsqu’on étudie les écarts de richesse entre les individus, on constate que les revenus les plus élevés ont connu dans cette période une grande progression qu’on peut justifier par la bulle spéculative des subprimes alors que les revenus des  ménages ne faisant pas partis de cette catégorie ont plus ou moins stagné.  Avant la crise, il y eut une hausse exorbitante en termes d’inégalités :

Un PDG ne devait pas percevoir plus de 20 fois la rémunération moyenne de ses salariés

En 2007, le dix-millime supérieur, soit les 0.001% les mieux payés dans le secteur privé touchaient au minimum 867 000€, et en moyenne 1 682 000€/an, alors que les 90% les moins payés touchaient ente 7 600€ et 46 700€ de salaire brut annuel et gagnaient en moyenne 22 400€. (Doc 14)

Globalement l’évolution de la masse salariale en termes de revenu fut stable. Les inégalités se justifient donc comme la conséquence de la croissance excessive des salaires des cadres de la finance (cf. graphique 4 doc 14).

  1. Des inégalités tirées vers le haut :

Entre 2004 et 2008, les 10% les plus riches ont vu leur revenu augmenter de 5% contre 16% pour les 1% les plus riches et 33% pour les 0.01% les plus riches. – (Observation des inégalités)

  • C’est principalement la hausse des hauts et très hauts revenus  qui tirent vers le haut les inégalités de revenu.

Ainsi, les rapports inter-déciles (D9/D1) ne révèle pas l’étendue des inégalités car on le voit c’est à l’intérieur du dernier décile (D9 donc) que se trouvent les inégalités les plus fortes entre hauts et très hauts revenus d’où  la nécessité de passer à l’étude des centiles et des rapports inter-centiles pour mieux appréhender ces inégalités (cf. doc14). 

Plusieurs déterminant interviennent à savoir l’existence d’un hiatus dans la composition du patrimoine : entre une très petite frange qu’on peut appeler les rentiers et de l’autre des individus qui ne disposent que d’un revenu d’activité.  

  • La composition du revenu des ménages les plus riches :

Le mouvement de croissance assez rapide des prix de l’immobilier a tiré les revenus de propriété vers le haut et aussi dans le mm temps tout ce qui toucher les revenus du capital (dividendes, bonus dans les banques, etc.), expliqué par la hausse du prix de l’immobilier.

Les classes médianes et ceux qu’on appelle les pauvres ne disposent, outre leur salaire, que de prestations et allocations souvent insuffisantes lorsqu’on cherche à étudier leur niveau de vie.

  1. Evolution des inégalités à travers l’étude du patrimoine:

Selon la nouvelle enquête « Patrimoine des ménages » conduite par l’INSEE, les inégalités de patrimoine se sont fortement accrues en France entre 2004 et 2010. Le patrimoine médian divise les Français en deux populations égales, la moitié des ménages vivant en France déclarent posséder plus de 150 200 euros de patrimoine brut et concentrent 93 % des avoirs.

Définition du patrimoine :

Le patrimoine est défini par l'ensemble des avoirs accumulés permettant à une personne ou à un ménage de disposer de ressources futures. Il comprend des actifs financiers, immobiliers et professionnels.

  1. Accroissement des inégalités de patrimoine entre 2004 et 2010 (doc 5) :

Les inégalités de patrimoine ont augmenté de 30% en 7 ans. Ce chiffre correspond à l'évolution de l'écart entre les 10% des ménages les plus pauvrement dotés en patrimoine et les 10% des ménages les plus richement dotés entre 2004 et 2010.

Les 10% de ménages les mieux dotés possèdent au moins 550 000€ de patrimoine et détiennent près de la moitié de la masse totale. Les 10% les plus modestes en termes de patrimoine détiennent au maximum 2.700 euros chacun, soit 205 fois moins. Ces inégalités de patrimoines sont beaucoup plus marquées que les inégalités de revenus.  

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