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Entrée en bourse et performance financière des entreprises

Étude de cas : Entrée en bourse et performance financière des entreprises. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Novembre 2019  •  Étude de cas  •  4 902 Mots (20 Pages)  •  414 Vues

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UNIVERSITE ASSANE SECK DE ZIGUINCHOR

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UFR : SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIALES

Département : Economie-Gestion

Master : Finance et Développement

Option : Finance

Projet de recherche pour l’obtention du diplôme de Master en Finance et Développement.

Thème : Entrée en bourse et performance financière : cas de la SONATEL

Présenté par :

Jacques Diogoye Georges SENE

Matricule : 5644

Année universitaire : 2018-2019

SOMMAIRE

INTRODUCTION

  1. PROBLEMATIQUE
  1. Question générale
  2. Questions spécifiques
  1. LA PERTINENCE DU THEME
  2. OBJECTIF DE LA RECHERCHE
  1. Objectif général
  2. Objectifs spécifiques
  1. HYPOTHESE DE RECHERCHE
  2. THEORIE (REVUE DE LA LITTERATURE)
  3. METHODOLOGIE

BIBLIOGRAPHIE


Introduction

La création et la gestion d’une entreprise demeurent des tâches pas facilement assimilables. L’état de l’entreprise dans l’atteinte de ses objectifs et ses perspectives de croissance requiert des besoins hétéroclites pour sa survie. Ces derniers généralement, l’acquisition des premiers équipements lors de son démarrage, le financement à court terme et son expansion par le financement à moyen et long terme doivent faire l’objet d’un meilleur choix du mode de financement : le financement interne (l’autofinancement) et le financement externe (l’endettement ou l’émission de titres négociables sur un marché). Ce choix est délicat pour toute sorte d’entreprise car une erreur dans le choix des outils de financement affecte négativement la santé financière de la société et sa viabilité. C’est dans ce contexte, que la théorie du financement hiérarchisé de Myers et Majluf (1984), qui s’appuie sur la réduction des coûts de l’asymétrie d’information, suscite des phénomènes de sélection adverses. Cette dernière incombe la demande de financement externe des sociétés et fait que les entreprises évitant cette sélection adverse, priorisent l’autofinancement au détriment des autres modes de financement. En outre l’entreprise à besoin de financement, voit son dirigeant, opter pour l’endettement et en dernière position l’émission de titres (l’augmentation du capital), dans le but ne pas exposer des informations confidentielles au marché car cette modalité donne un signal négatif en baissant la valeur des actions de l’entreprise.

Dans une conjoncture de croissance économique moderne, dont tous les gouvernements sont soumis, la forte demande de capitaux suppose un environnement adapté aux attentes de ce contexte nouveau. Les marchés financiers, très sollicités par les Etats et les  grandes firmes, jouent un rôle inéluctable dans le financement de l’économie. Le recours à ces marchés boursiers peut constituer une alternative pour l’entreprise dans l’atteinte de ses objectifs et l’évaluation de sa performance. Il consiste à rendre les titres d’un émetteur, négociables en bourses, ces derniers côtés deviennent ainsi liquides et peuvent être échangés en bourses à tout moment. La bourse, le poumon des marchés financiers, est un lieu de rencontre entre l’offre et la demande de capitaux, laquelle, les agents économique à capacité de financement (investisseurs individuels et  institutionnels, ménages etc.) cherchent à placer leur épargne, et les agents économique à besoin de financement cherchent de financer leurs activités pour des perspectives de croissance et  de développement. S’introduire en bourse suppose « accéder pour la première fois à un marché de capitaux et à obtenir une cotation publique » (Sentis, 2004).  Jusqu’au début des années 1980, la décision d’introduction en bourse était supposée être une simple étape dans la vie de l’entreprise, (Zingales, 1995). Aujourd’hui, les marchés financiers ont acquis une place indéfectible dans l’économie mondiale pour devenir un système généralisé et un mode de passage d’une économie d’endettement à une économie de marché.

En Afrique, au lendemain des indépendances, les pays s’engouffrèrent dans le rythme d’un développement du secteur de leurs entreprises publiques. Ces intentions étaient assouvies par l’ambition et l’optimisme d’envergures économiques, politiques et sociales. Dès lors la conception d’une économie costaude fondée en grande partie sur la création de valeur et d’emplois par des entreprises publiques à l’image de celles des grandes économies du monde devint, un portrait caricaturé  et puis animé. Par cet effet, l’ambition de se défaire de l’emprise d’ordre économique de la puissance colonisatrice n’avait fait que le nombre des entreprises publiques atteignit les 3000 en Afrique[1]. On assista ainsi au lancement d’une belle série de l’histoire économique de l’Afrique. Cependant l’épisode suivante se voit s’enlacer à de nombreuses difficultés tant sur les plans économique, financier, technique et commercial. Une situation cauchemardesque habita le quotidien de l’économie africaine, en quoi les mauvaises performances de la presque totalité de ces entreprises s’abattaient négativement sur les économies africaines. A genou, le secteur public en particulier et les économies africaines en général (avec un taux d’endettement excessif), il était impératif de redresser ces dernières pour des lendemains meilleurs. Ainsi on assista à de nombreux programmes d’ajustement structurel, dictés par la Banque mondiale et la FMI pour corriger les déséquilibres aux pays éligibles et à la dévaluation du Franc CFA pour certains. Pour réhabiliter le secteur des entreprises publiques, la restriction, la liquidation et la privatisation furent des alternatives à court terme. C’est dans ce contexte que disait Patrick Plane, « au plan macroéconomique et avec une acuité particulière pour les pays en développement, la plupart des auteurs attendent des privatisations qu’elles facilitent la restauration des grandes équilibres[2] ». Tout ceci mena à une série de privatisation de plusieurs entreprises et le Sénégal sous Abdou DIOUF, n’en fut pas épargné avec une réforme du secteur des télécommunications. Sous l’égide d’une croissance et des perspectives de développement, une loi spécifique fut votée pour privatiser la Société Nationale des Télécommunications du Sénégal (SONATEL). Pour toute chose égale par ailleurs, la pratique en Afrique est que, ce sont les entreprises en difficultés qui étaient privatisées, elle en fut une autre pour la SONATEL, qui les investisseurs manifestaient leur intention de s’introduire dans le capital des sociétés qui n’offraient aucune fenêtre de rentabilité à court terme. Ainsi l’Etat décida d’ouvrir le capital aux partenaires stratégiques et en 1998, la SONATEL fut introduit à la BRVM.

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