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Analyse comparative de la conjoncture économique de l’Ontario et du Canada en 2006

Étude de cas : Analyse comparative de la conjoncture économique de l’Ontario et du Canada en 2006. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Juillet 2018  •  Étude de cas  •  1 580 Mots (7 Pages)  •  779 Vues

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Analyse comparative de la conjoncture économique de l’Ontario et du Canada en 2006

Introduction

Ce rapport d’analyse conjoncturelle a pour but de dresser un bref portrait de l’économie ontarienne en 2006 et de comparer sa performance avec celle de l’ensemble du Canada à cette période. Ce rapport décrit l’évolution des principaux indicateurs macroéconomiques, l’état des finances publiques et des mesures budgétaires du gouvernement fédéral pour l’année 2006. De plus, il analysera la politique monétaire du Canada en examinant ses décisions par rapport au taux directeur de la Banque du Canada.

Performances économiques

Afin de dresser un bref portrait de l’économie Ontarienne, les indicateurs économiques suivants seront analysés : le taux de croissance du PIB réel, le taux de chômage ainsi que le taux de changes $CAN /$US.

Les années 1990 et 1991 sont marquées par une récession autant en Ontario qu’à la grandeur du Canada pour reprendre sa croissance dès 1992. La croissance de l’Ontario à été plus notable que celle du Canada durant cette période ainsi que la période de croissance suivante à partir de 1996. Lorsque que viens une récession ou une dépression, on peut noter que l’Ontario suit de très près le taux de croissance du Canada. En 2006, on peut s’attendre à une dépression du taux de croissance pour les années à venir. Le taux de croissance économique est resté près du 3% pour l’Ontario et le Canada, ce qui reste une performance positive dans les deux cas mais qui reste tout de même peu comparativement à son sommet de l’année 1999.

À partir des années 1990, le taux de chômage à connu une croissance relativement importante autant en Ontario qu’au reste du Canada, pour atteindre son sommet en 1993. Depuis, elle a suivi une tendance à long terme à la baisse malgré une légère remonté entre 2000 et 2002, pour reprendre sa tendance vers la baisse. En 2006, on observe le plus bas taux de chômage, soit un peu plus de 6% pour l’Ontario comparativement à près de 13% pour le Canada. Un faible taux de chômage encourage les gens à faire des démarches de recherche d’emploi et indique également la vigueur de l’économie.

De l’année 1991 à 2002, le dollar canadien avait entamé une décroissance par rapport au dollar américain, atteignant la barre des 0,64 US. Depuis cette période, le dollar canadien a repris une croissance à tendance à long terme. En 2006, le dollar canadien avait atteint la barre des 0,90 US, ce qui la rendu fort. Cette valeur élevée met les exportateurs canadiens dans une mauvaise posture. Pour Tanzania, cela pourrait créer des difficultés d’exportation de leurs produits vers les États-Unis, mais donne un certain avantage pour les importations.

État des finances et mesures budgétaires du gouvernement fédéral et Ontarienne

Après avoir pris conscience des documents sur le budget fédéral, il nous est possible d’affirmer que le gouvernement fédéral dégage un surplus budgétaire qui se situe près de la barre des 8 milliards pour l’exercice financier de 2005-2006. Cela fait 8 ans consécutifs que le gouvernement fédéral réalise un surplus budgétaire. Cependant, on peut aussi affirmer que ce n’est pas le cas de la province de l’Ontario qui, depuis 2002, réalise un déficit budgétaire sans avoir réussi à faire de surplus (Avoir figure ici dessous). Le surplus budgétaire fédéral donne leur donne une plus grande marge de manœuvre pour ce consacré en grande partie à la réduction de la dette ainsi qu’à des augmentations de transfert de fonds vers les autres provinces et territoires et à de légères baisses des impôts.

Avec ses politiques budgétaires, le gouvernement fédéral entant à baisser la dette à 25% du PIB pour l’exercice financier 2013-2014. En 2006, la proportion de la dette était de 35,4 % après avoir suivie une belle décroissance depuis l’année 1996 qui avait un radio dette/PIB de 69,2 %, ce qui est déjà une très grande amélioration. Ces surplus font que le gouvernement fédéral est dans une situation financière favorable qui lui laisse une bonne marge de manœuvre. L’Ontario est resté plus stable dans son radio dette/PIB qui reste peu au-dessus de la barre des 20 % et qui a tendance à se maintenir. Le ratio a baissé d’environ 10 % dans les 10 dernières années, qui depuis 2004, n’a pratiquement pas bougé.

Sa marge de manœuvre va permettre au gouvernement fédéral de l’utiliser afin d’appliqués plusieurs mesure qui sont bénéfiques pour les entreprises. Voici quelques mesures du budget de 2006 :

• Réduction de la TPS de 7% à 6%;

• Abolition de la taxe fédérale sur le capital à compter de janvier 2006;

• Élimination de la surtaxe des sociétés en 2008;

• Le montant admissible au taux d’imposition

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