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Analyse comparative de la conjoncture économique de l’Ontario et du Canada en 2006

Étude de cas : Analyse comparative de la conjoncture économique de l’Ontario et du Canada en 2006. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2024  •  Étude de cas  •  1 824 Mots (8 Pages)  •  19 Vues

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Analyse comparative de la conjoncture économique de l’Ontario et du Canada en 2006

Introduction

Ce rapport d’analyse conjoncturelle a pour objectif d’établir un bref portrait de l’économie ontarienne en 2006 et de comparer sa performance avec celle de l’ensemble du Canada à cette époque. Pour ce faire, vous trouverez dans ce rapport l’évolution des principaux indicateurs macroéconomiques, en plus de l’état des finances publiques et des politiques budgétaires du gouvernement fédéral pour l’année 2006 concernant les entreprises. En outre, ce rapport analysera la politique monétaire de la Banque du Canada en examinant ses décisions par rapport aux taux directeur de celle-ci.

Performances économiques

Pour effectuer un bref portrait de l’économie de l’Ontario et du Canada, les indicateurs économiques suivants seront analysés pour la période de 1990 à 2006: le taux de croissance du PIB réel, le taux de croissance de la formation brute de capital fixe des entreprises, le taux de chômage ainsi que le taux de changes $CAN vs $US.

Au début de la période analysée, on peut constater qu’une récession touche autant l’Ontario que le reste du Canada et que le taux de croissance économique reprend dès 1992. Par la suite, bien que la province et le pays sont toutes les deux en croissance pendant cette période, celle de l’Ontario a été plus considérable avec un sommet de 7.52 en 1999, comparativement à 5.53 pour le Canada. Puis, à la suite de la récession de 1991, on peut noter que l’Ontario suit de très près le taux de croissance du Canada, ce qui peut insinuer que le taux de l’Ontario continuera à suivre celui du Canada pour les années à venir. Ainsi, on peut s’attendre à une dépression du taux de croissance pour les années à venir, car, malgré le fait que le taux de croissance économique est légèrement positif depuis 2001 (entre 2 % et 3 %), il n’est pas comparable à celui de 1999. En revanche, on peut observer le taux de croissance de la formation brute de capital fixe des entreprises afin de déterminer si les entreprises anticipent un ralentissement ou si elles gardent confiance en l’économie.

La récession du début des années 1990 touchent négativement les investissements des entreprises. C’est d’ailleurs le cas pour le, qui connait un taux de -7.1 % en 1991, alors que l’Ontario est doublement touchée avec un taux qui frôle le -10 % en 1991 et en 1993, ce qui reflète le pessimisme des entreprises canadiennes et ontariennes. En revanche, la province et le pays connait un taux de croissance positif après 1996, avec un sommet de 17.9 % pour l’Ontario en 1997 et de 18.1 % pour le Canada. Pour les années à venir, le taux de croissance de l’Ontario est plus modeste à la suite de la deuxième remonté de 1999 qui a connu un taux de 10.4 %. Le taux ne dépasse donc pas le 5 % avant 2005. En revanche, le taux de croissance du Canada diminue amplement après le sommet de 1997, mais demeure positif en dépassant les 5 % depuis 2003, ce qui affiche clairement l’optimisme des entreprises canadiennes. D’ailleurs, on peut constater cet optimisme sur le marché du travail.

À la suite de la récession de 1991, on constate que le taux de chômage de l’Ontario et du Canada est à la hausse, avec un sommet d’environ 11 % pour les années 1992 et 1993. Depuis, le taux de chômage connait une décroissance graduelle avec une fine remonté entre 2000 et 2002, pour reprendre la tendance vers la baisse, autant en Ontario qu’à la grandeur du Canada. En 2006, on note le plus bas taux de chômage au Canada, soit de 6.3 %, alors que l’Ontario a connu le sien en 2000, avec un taux de 5.7 %. Cette baisse du taux de chômage est un effet de la reprise de la croissance économique, qui démontre une augmentation des démarches de recherches d’emploi fait par les chômeurs.

De 1992 à 2002, on constate une diminution importante de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain, avec une valeur de de 0.64 US. On observe également que la valeur du dollar canadien a chuté de 0.88 $ US à 0.65 $ US, de 1991 à 1998, mais qui a par la suite demeuré constant jusqu’en 2003. Depuis cette période, le dollar canadien ne cesse d’accroitre de façon rapide. En 2006, le dollar canadien a presque atteint le 0.90 $ US. La hausse du dollar canadien cause un impact négatif sur les exportations canadiennes aux États-Unis, car celle-ci rend les produits canadiens moins concurrentiels. Cela pourrait donc engendrer des difficultés d’exportation pour des entreprises tels que Tanzania. En revanche, cette hausse pourrait donner un certain avantage quant aux importations.

État des finances et des politiques budgétaires

Dans le but de présenter l’état des finances et des politiques budgétaires, l’état des finances publiques et des politiques budgétaires du gouvernement seront analysés à l’aide du document provenant du Gouvernement de l’Ontario (2006). Budget de l’Ontario 2006 [ontariobudget.ca], ainsi que des tableaux suivants :

• STATISTIQUE CANADA. Tableau 385-0001. Équilibre budgétaire du gouvernement fédéral et de l’Ontario, pour la période de 1990 à 2006, CANSIM [https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/type/donnees] (Consulté le 9 avril 2024).

• Tableau 385-0017 et Tableau 384-002. Dette du gouvernement fédéral et de l’Ontario, en % du PIB, pour la période de 1990 à 2006, CANSIM [https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/type/donnees] (Consulté le 15 avril 2024).

Les documents sur le budget fédéral et de l’Ontario permettent d’affirmer que

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