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Etude Marque Uniclo et les Ouïghours

Étude de cas : Etude Marque Uniclo et les Ouïghours. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Novembre 2021  •  Étude de cas  •  319 Mots (2 Pages)  •  406 Vues

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L'entreprise Uniqlo accusée de travail forcé des ouïghours

Une enquête visant les grandes sociétés du textile dont la société du Pays du Soleil-Levant Uniqlo a été récemment ouverte en France, la marque japonaise rejette les faits.

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Des ONG dénoncent que des géants de l'habillement, comme Uniqlo, Zara ou Skechers ont profité du travail forcé des Ouïghours en Chine. Ceci a entraîné une enquête ouverte en France pour "recel de crimes contre l'humanité".
Les Ouïghours sont une minorité située dans le Xinjiang (au nord-ouest de la Chine) persécutée par le gouvernement chinois. Plusieurs pays parlent de "génocide" et des ONG accusent Pékin d'avoir interné depuis 2017 plus d'un million de ces personnes dans des centres de rééducation politique. On soupçonne ces centres de dissimuler du travail forcé.

La marque Uniqlo, les sociétés Inditex (qui détient les marques Zara, Bershka et Massimo Duti) et le chausseur de sport Skechers sont les visés de cette enquête. Cette enquête a été fondée à partir d'une plainte déposée par l'association anticorruption Sherpa, le collectif Ethique sur l’étiquette, l'Institut ouïghour d'Europe ainsi qu'une Ouïghoure ayant été internée dans la province du Xinjiang.

Il y a quelques mois, l'entreprise Uniqlo a affirmé que le travail forcé n'était pas une de leur pratique. La marque a précisé qu'elle n'était pas au courant de cette enquête, même si c'est une des premières marques visées dans cette enquête. Ils promettent de coopérer avec les enquêteurs pour s'assurer qu'il n'y a pas de travail forcé dans leurs chaînes d'approvisionnement.

Par ailleurs, Uniqlo a fait souvenir qu'elle procédait à des inspections pour vérifier que les droits humains ne sont pas violés par ses fournisseurs. Ces contrôles n'ont fourni aucune preuve concernant une quelconque violation des droits humains. La société a précisé qu'en cas de confirmation des faits qui lui sont reprochés, elle cesserait immédiatement toute collaboration avec les sociétés incriminés. Parallèlement, Nike, H&M et Adidas ont décidé de boycotter tout le coton venant du Xinjiang.

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