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Restructuration du secteur informel

Étude de cas : Restructuration du secteur informel. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Juin 2013  •  Étude de cas  •  1 745 Mots (7 Pages)  •  926 Vues

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INTRODUCTION

Suite à la résolution 1514 de l'Assemblée générale des Nations -Unies portant sur l'octroi de l'indépendance aux peuples coloniaux, adoptée le 14 décembre 1960, la majorité des pays africains a accédé à la souveraineté internationale avec un très lourd handicap. En effet les frontières de ces derniers sont toutes issues des décisions du concert européen qui, réuni du 15 novembre 1884 au 26 février 1885 à l'invitation du chancelier allemand Otto Von Bismark, décida la balkanisation, communément appelée partage de l'Afrique. Ceci a fait que les frontières internationales des Etats africains correspondent aux limites administratives des anciennes colonies. On constate alors que la plupart de ces nouveaux Etats sont de dimension modeste, tant sur le plan démographique, territorial qu'économique. Enfermés dans un carcan d'espace socio-économique étroit les Etats africains se rendent compte de la nécessité de dépasser le cadre de leur souveraineté nationale,l’essence de l’intégration.

L'intégration est l'action le rassemblement d'éléments divers en un ensemble en vue de leur harmonisation. Le concept d'intégration recèle deux dimensions : une individuelle et l'autre communautaire. L'intégration individuelle est l'adhésion d'un individu à des valeurs caractérisant une collectivité L’intégration communautaire quant à elle se définit comme un groupement de plusieurs collectivités dans un espace donné. L’intégration communautaire requiert une adhésion des peuples d'un espace donné à une prise de conscience commune de consolider leurs liens sociologiques, économiques voire politico- monétaire. L’intégration économique est une communauté économique avec harmonisation des politiques économiques. Elle suppose la mise en commun des compétences économiques en vue de juguler les problèmes communs. Elle vise une unicité de destin et la construction d’un super état avec un sens élevé de la solidarité.

En théorie, l’intégration est la forme final d’un processus de construction qui part des zones de libre-échange ou de préférence. Elle prône une concurrence entre les Etats en vue d’éliminer les situations de rente et induire de faible coût de production tout en bénéficiant de l’économie d’échelle. En outre, l’intégration économique contribue à améliorer le bien-être des populations à travers le faible coût de la main d’œuvre et des biens induit par la liberté de circulation des personnes et des marchandises.

Après la seconde guerre mondiale, on assiste à la création des organisations internationales et régionales à une intensification des relations bilatérales et multilatérales .L`Afrique n'est pas restée en marge de ce phénomène. En effet, la mondialisation accroît la probabilité des crises économiques et même offre la possibilité d’améliorer le bien-être des populations au niveau mondial. Elle appelle une redéfinition de l’Etat en vue de mieux appréhender les effets négatifs de la crise notamment par la mise en place d’institutions appropriées. Tout passe comme si l’Etat doit contracter certaines de ces compétences au niveau régional en vue d’améliorer les biens être des populations. C’est ce qui explique la prolifération des groupements régionaux à travers le monde.

Ces regroupements n’ont pas réussi à être des institutions fortes au profit des populations. Le courant principal de l’analyse économique a attribué ces échecs à des explications classiques dont les plus importants restent l’étroitesse des marchés, la concurrence entre les chefs d’Etat etc… Cependant, cette analyse fait l’hypothèse que les chefs d’Etat africains sont des despotes bienveillants disposés à aller à l’intégration tout en y incluant leur peuple.

La présente étude en empruntant des exemples aux pays africains exposera en 1er lieu l’intégration économique en Afrique :une réponse à la mondialisation de l’économie(I),sa mise en œuvre (II) et en second lieu les difficultés de mise en œuvre(III)et aussi les perspectives pour une meilleure intégration(IV) pour mieux comprendre la logique du pouvoir de nos gouvernants et du peuple expliquant l’état actuel de l’intégration sur le continent.

I / L’INTEGRATION ECONOMIQUE EN AFRIQUE :UNE REPONSE A LA MONDIALISATION DE L’ECONOMIE

Nous évoquerons ici le contexte historique et les objectifs visés par l’intégration

A-CONTEXTE HISTORIQUE DE L’INTEGRATION ECONOMIQUE

Le conteste historique de l’intégration s’appesantira sur deux cas : le cas de l’Afrique de l’ouest et le cas de l’Afrique centrale .

 HISTORIQUE DE L’INTEGRATION EN AFRIQUE DE L’OUEST

Au lendemain de leur accession à l'indépendance, six pays de l'Afrique Occidentale membres de la Zone Franc - Bénin (alors Dahomey), Burkina Faso (alors Haute Volta), Côte d'Ivoire, Niger, Sénégal et Togo (en 1963) - ont créé, le 12 mai 1962 , l'Union monétaire Ouest-Africaine (UMOA), manifestant ainsi leur volonté de coopération monétaire à la fois entre eux, au sein d'une union, et avec la France au sein de la Zone Franc. Le Mali n'a adhéré à l'UMOA qu'en juin 1984, après avoir demandé en 1967 sa réintégration dans la Zone Franc.

En 1973 , le Traité de l'UMOA a été révisé, la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) a été dotée de nouveaux statuts, la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a été créée et de nouveaux accords de coopération avec la France ont été signés. Des mécanismes de régulation, garants de la cohésion et de la stabilité monétaire de l'Union, ont été introduits dans les nouveaux textes.

Grâce à un environnement monétaire plus stable - monnaie commune, ancrage au franc français et règles de gestion monétaire - les pays membres

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