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Mémoire CC06 certificat de compétences en management opérationnel

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Par   •  2 Février 2019  •  Mémoire  •  6 919 Mots (28 Pages)  •  544 Vues

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Pierre DESVIGNES

Management Opérationnel

Certificat de Compétence

Années 2011/2012

Quelles performances supplémentaires peut-on espérer en suivant des formations de management. Le bon sens suffit-il au manager autodidacte ?


SOMMAIRE

Mission :

Mettre en place un service industrialisation.

Les enjeux :

Répondre à la demande croissante des clients.

Répondre aux exigences de la certification EN9100.

Organiser, coordonner et piloter les services techniques « Méthodes, devis».

La problématique :

Comment fusionner les services pour n'en faire qu'un seul en tenant compte :

De la stratégie de l'entreprise ;

Du périmètre de travail, des fonctions, de ce qu’est l'industrialisation ;

Des mouvements de personnels à venir ;

Du climat social de l’entreprise et de la communication générale ;

Des compétences techniques.

        

Mode de Démonstration :

Répondre à chaque point de la problématique en faisant la liste des outils utilisés et les actions déployées pour arriver à l'objectif.

Montrer ce qui a influencé mes choix et la provenance de ceux-ci « expérience, formation, bon sens ».

Introduction :

Partie 1 : Autodidacte ?

Partie 2 : Le contexte.

Partie 3 : Stratégie de l'entreprise.

Partie 4 : Périmètre et fonctions, définition de l’industrialisation.

Partie 5 : Les mouvements du personnel.

Partie 6 : Communication et climat social.

Partie 7 : Compétences.

Principales conclusions :

Quelles performances supplémentaires peut-on espérer en suivant des formations de management ?

Le bon sens suffit-il au manager autodidacte ?

Partie 1 : Autodidacte ?

Après des études en Lycée d’enseignement professionnel et un BEP d’usineur en poche, je me suis vite trouvé face au monde du travail. Conscient que mes acquis étaient loin d’être suffisants, je me suis rapidement orienté vers l’apprentissage ou j’ai pu réapprendre le métier vers lequel on m’avait orienté et qu’on avait tenté de m’apprendre en deux petites années. Plus fort de trois années d’apprentissage très bénéfiques, j’ai alors commencé une carrière professionnelle pleine de riches expériences. D’abord usineur et rapidement chef de file « de nuit » j’ai vite été proposé pour un poste d’agent méthodes par un contremaître de la vieille école SCHNEIDER.

S’en suivit alors toute une série de formations comme le SMED, le 5S, la MTM, les formations à l’utilisation d’outils informatiques comme la DAO, la CAO, la FAO, l’écriture des Post Pro Machines, la formation de formateur et la formation gestion du temps. Tout un panel de formations qu’il m’a été permis de suivre à un moment important dans la stratégie d’ALSTHOM Creusot Rail qui avait pour projet de mettre en place une organisation de type classe A incluant Qualité totale , MRP2 et Juste à Temps.

Devenu Technicien Méthodes et toujours porté par une entreprise formatrice et avec pour souhait de partir travailler en déplacement à l’étranger je me suis encore une fois rendu compte que mes acquis n’étaient pas suffisants, il me manquait la maîtrise d’une langue étrangère. Sans le savoir je pensais déjà à mon employabilité, je me suis alors offert une encyclopédie que je me suis acharné à lire et à relire jusqu’à ce que mon anglais soit acceptable, m’ouvrant ainsi la porte pour participer à l’établissement de la documentation technique, en anglais, d’un transfert de technologie et d’une éventuelle mission de trois années en Corée.

La mission plusieurs fois reportée et la documentation finie je suivais mon chemin formateur et dans le cadre de ma future mission je fus formé au suivi des affaires et à la planification de celles-ci. J’appris alors ce qu’était qu’un CBN, qu’un PIC, qu’un PDP. J’étais devenu technicien ordonnancement et je m’intéressais à un tout nouveau logiciel de gestion de projet que l’entreprise mettait en place dans le service qui m’accueillait. ARTEMIS, logiciel piloté par une personne spécialement recrutée pour cela et qui a sus m’intéresser à ce qu’elle faisait jusqu'à ce qu’elle soit enceinte. Sans binôme pour la remplacer, je devenais le seul capable d’utiliser le logiciel et me trouvais confronté à répondre rapidement à des simulations de gestion de projet pour les appels d’offres en cours.  

Longtemps seul, avec des responsables qui me faisaient confiance, j’ai participé à la fourniture de plusieurs plannings correspondants à des projets très volumineux pour le  Pendolino TGV pendulaire Italien, le PBKA, Paris Brussel, Cologne Amsterdam, le retro fit du métro de New York, etc.

Travaillant essentiellement avec des ingénieurs bureau d’étude et des chargés d’affaires expérimentés je me suis encore aperçu que ma formation ne me permettait pas de piloter des projets. Je savais utiliser le logiciel, j’étais plutôt ordonné et méthodiste et j’avais appris à planifier. Je m’étais fait une idée de ce qu’était la gestion de projet en lisant le support de formation de ma collègue en congé maternité. Je me proposais alors pour suivre une formation diplômante.

Patatras !!!  « Redescendez les pieds sur terre Mr DESVIGNES, vous ne serez jamais ingénieur », me dit alors le tout nouveau Directeur des ressources humaines d’ALSTHOM en 1996 .Je ne comprenais pas, qu’est-ce que je n’avais pas fait de bien ? En colère et décidé je remis m’a démission le lendemain au responsable du personnel. En suivant les cours du CNAM j’apprends seulement maintenant que cette époque était l’époque du changement entre la gestion du personnel et la gestion des ressources Humaines avec deux personnes bien distinctes.

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