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Etude de marché ammeublement

Analyse sectorielle : Etude de marché ammeublement. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Janvier 2016  •  Analyse sectorielle  •  1 576 Mots (7 Pages)  •  602 Vues

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ETUDE DE MARCHE

évolution du marché

Résultat décevant pour le mois de juillet. Les ventes reculent de 1,4% mais sur la base d’un mois de juillet 2014 fortement positif. Si sur l’exercice précédent les ménages avaient attendu la deuxième ou la troisième semaine de soldes pour effectuer leurs achats, il semble cette fois-ci que leurs achats se soient concentrés sur la première semaine de soldes, à la fin du mois de juin. De nombreuses enseignes, en région parisienne notamment, ont attaqué directement les soldes avec des promotions à -50% afin d’attirer des consommateurs habitués à des promotions toute l’année. Cette baisse rapide des prix associée à une fréquentation globale en recul (selon Toluna 74,3% des Français ont fait les soldes, soit 1,9 point de moins par rapport à 2014, pour un budget en baisse de 20%) aura au final pesé sur le chiffre d’affaires du secteur.

Cette contre-performance de juillet entraîne un recul du résultat cumulé, par rapport à juin, qui s’établit à +1,5% sur les sept premiers mois 2015. Le mois de juillet n’aura cependant pas été négatif pour tout le monde et les enseignes de la grande distribution meuble et bricolage ont encore vu leurs performances progresser. Ce n’est pas le cas des magasins milieu de gamme qui après un premier semestre encourageant voient leur début d’exercice terni par un mois de juillet en fort recul.

 

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Source : IPEA

 

indicateurs insee (Commentaire mis à jour le 10 juin 2015)

Croissance économique : +0,6% au 1er trimestre 2015

Inflation : +0‚1% en avril 2015

Consommation des ménages : + 0,1% en avril 2015

Indice des prix à la consommation (ensemble) : 128,27 en avril 2015

Indice de référence des loyers commerciaux (ILC) : 108‚47 au 4ème trimestre 2014

Indice de référence du coût de la construction (ICC) : 1625 au 4ème trimestre 2014

Tout le détail de ces indicateurs sur www.insee.fr

 

indicateurs sociaux (Commentaire mis à jour le 29 mai 2015)

Depuis le 1er janvier 2015 :

SMIC
- horaire : 9‚61 € (contre 9,53 en 2014)
- mensuel : 1457,52 € (contre 1445,38 en 2014)
      

 

seules les ventes de literie progressent en 2014

Comme en 2012 et 2013, seule la literie aura enregistré une croissance de ses ventes sur l’exercice 2014. Le meuble rembourré parvient pour sa part à stopper l’hémorragie de ces dernières années et à maintenir ses ventes sur l’exercice écoulé. Le segment cuisine qui fut le principal moteur du marché durant les années 2000 est à la peine.

Comme sur les deux exercices précédents, seul le segment literie voit ses ventes en valeur progresser au cours de l'année 2014. Les ventes progressent de 2,6%. L'année aura été marquée par le retour aux affaires des spécialistes literie, après une année 2013 en demi-teinte, tant en termes de performances que d'ouvertures de points de vente. Les enseignes de la grande distribution enregistrent elles-aussi des hausses de chiffre d'affaires sur ce segment qui occupe une place de plus en plus importante dans leur stratégie.

Le segment des canapés, fauteuils et banquettes voit ses ventes en valeur légèrement reculer sur l'exercice 2014 (-0,2%). La situation est toutefois contrastée entre spécialistes et grande distribution qui enregistrent des résultats opposés. Si le chiffre d'affaires dans la grande distribution progresse pour la première fois depuis de nombreuses années notamment grâce à une stabilisation des prix de vente des banquettes, les ventes des spécialistes salon sont pour leur part toujours en repli.

La cuisine qui a été l'un des moteurs du marché du meuble au début des années 2000 est maintenant à la peine depuis deux ans. Le segment recule en valeur de 2,8%. A l'inverse du meuble rembourré, le contraste entre les résultats de la grande distribution et des spécialistes se fait cette fois-ci au profit de ces derniers. Si la grande distribution peine à pérenniser son chiffre d'affaires sur un rayon arrivé à maturité après de nombreuses années de croissance à deux chiffres, les spécialistes cuisine parviennent pour leur part à faire progresser leur chiffre d'affaires sur ce segment. Ces derniers ont en effet su tirer parti du sous-équipement des ménages français en cuisine intégrée (60% des ménages seulement équipés) et d'une durée de vie du produit supérieure à la moyenne européenne (23 ans) afin de pousser l'équipement des ménages déjà installés et d'accélérer le marché de renouvellement.

Le segment meublant recule encore de 2,9% en valeur en 2014. Avec la crise, les volumes ne suivent plus et ne permettent pas de compenser les baisses de prix successives mises en place ces dernières années. Heureusement, quelques produits parviennent à tirer leur épingle du jeu, surtout en ce qui concerne les meubles de rangement avec de beaux succès sur les dressings ou les solutions composables pour le salon/séjour.

 

Les ventes de meubles de salle de bains continuent de reculer en 2014. Les grandes surfaces de bricolage sont en recul et, comme depuis 2010, les spécialistes cuisine jouent la carte de la cuisine intégrée au détriment de la salle de bains, ce qui se traduit encore par un fort recul de leurs ventes en valeur sur le segment. A l'opposée, certaines enseignes de la grande distribution qui s'étaient désengagées du produit salle de bains commencent à remonter progressivement le produit en rayon, ce retour s'avère toutefois insuffisant pour permettre au segment de progresser en 2014. Le segment recule donc encore de 3,5%. 

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