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E commerce

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Par   •  25 Décembre 2018  •  Guide pratique  •  1 573 Mots (7 Pages)  •  449 Vues

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Statistiques clés du e-commerce au Maroc

Selon La Fédération Nationale du E-commerce du Maroc, 24.09 milliards de dirhams ont été dépensés en 2014 par les internautes Marocains. Sur les 18.3 millions d’utilisateur internet du royaume, il existe 903,000 e-consommateurs, un chiffre qui s’est quintuplé durant les trois dernières années.

Les 5 profils principaux des acteurs du e-commerce au Maroc sont, en ordre décroissant de parts de marché:

  1. PME (50%)
  2. Grands Comptes (15%)
  3. TPE (14%)
  4. Associations (6%)
  5. Agences Gouvernementales (2%)

Le panier moyen du e-consommateur marocain s’élève aujourd’hui à 709 Dhs, un chiffre en par avec le panier moyen du e-consommateur Américain (72$, source: Statista).

Aussi, les principales motivations du e-consommateur marocain sont:

  • Gagner du temps
  • Avoir plus de choix
  • La possibilité de comparer facilement les prix

Selon le journal Aujourd’hui, le gouvernement Marocain prévoit plusieurs actions qui concourront à mieux protéger les e-consommateurs. Il s’agit de la mise en place du label e-thiq@ par le ministère de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

Ce label vise à développer la confiance du e-consommateur et améliorer la sécurité du paiement en ligne. Cependant, le coût élevé de l’audit permettant la mise en place du label (entre 30,000 et 50,000 Dhs) suscite des réticences logiques, surtout chez les PME. Dans un effort de les aider à faire le pas, l’association Maroc PME (ANPME) offre une aide financière s’élevant à 60% du prix total de l’audit.

En somme, l’avenir du e-commerce au Maroc est prometteur. Suivant ce développement, le budget des entreprises marocaines alloué au digital a augmenté considérablement. Quoique, les réticences vis à vis du digital sont toujours présentes, parce qu’un panneau publicitaire sur boulevard Zerktouni semble plus concret qu’une publicité sur Facebook.

Le secteur de l'e-commerce au Maroc est en plein boom. Mais des chiffres évoqués par la Fédération nationale du e-commerce du Maroc (FNEM), certains sont à relativiser.

Le e-commerce au Maroc connait une dynamique réelle, mais les chiffres avancés . A l'occasion de l'organisation, du 14 au 18 mars, des Journées nationales du Consommateur, le président de la Fédération nationale du E-commerce du Maroc (FNEM), El Amine Serhani, a livré les derniers chiffres. Au total, le secteur a enregistré 2,1 millions d'opérations en 2015, d'une valeur totale de 1,33 milliard de dirhams. Des chiffres nettement supérieurs à ceux de 2012, où était constaté 1,5 millions de transactions, pour un montant brassé de 743 millions de dirhams.

Le e-paiement soutient l’e-commerce

Ces chiffres, qui témoignent d'une hausse de 22,5% en nombre de transactions, par rapport à l'année précédente, tendent à montrer que les Marocains ont tendance à se tourner de plus en plus vers ce système de commerce. Toutefois, ces chiffres sont à relativiser car ils comprennent les actions de e-paiement, à savoir le règlement via internet des factures (comme l’eau et l’électricité) et autres redevances. « Ces dernières continuent de représenter le gros des transactions », nous confie Ismaïl Bellali, directeur général adjoint du Centre Monétaire Interbancaire.

De ce fait, le défi est encore grand pour convaincre la population de faire davantage confiance au secteur du e-commerce. Comme le témoignait El Amine Serhani à la MAP, lors des Journées nationales du Consommateurs, « les risques de fraudes éventuels sur ces canaux d'achats peuvent encore freiner de nombreux consommateurs ». Cette réticence se traduit par le développement du paiement à la livraison. Ce mode représente 97,3% du chiffre d’affaires global du secteur. Pourtant, « le consommateur électronique est extrêmement gâté au Maroc, de par les garanties technologiques et juridiques dont il bénéficie », insiste-t-il. Pour remédier à la réticence des e-consommateurs à utiliser le paiement en ligne, il plaide pour la « la mise en place d’un numéro vert ou un centre d’écoute dédié à l’e-commerce ».

 Les cartes étrangères achètent moins

Parmi les 2,5 millions d’opérations de paiement en ligne comptabilisées en 2015, l’activité des cartes marocaines domine toujours le secteur. Les paiements par cartes étrangères représentent 3,9% des opérations et 9,7% en valeur. Si le nombre de transactions via des cartes étrangères a d’ailleurs augmenté de 37,1% entre 2014 et 2015, le montant représenté par ces paiements à baissé de 5,6%, passant de 137,2 millions à 129,6 millions de dirhams

Le moteur de recherche Vendo.ma, qui regroupe une base de données de près de 200 sites de e-commerce, fait le point sur les habitudes d'achat en ligne des Marocains en 2016, dans un secteur en très forte croissance.

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Source: Vendo.ma

Avec près de 200 sites de e-commerce référencés dans son moteur de recherche, Vendo.ma permet à ses utilisateurs d'avoir une vision globale de l'offre des portails. Son rapport 2016 sur les chiffres-clés du marché permet également d'avoir une idée sur le comportement des utilisateurs et leurs préférences en termes de e-commerce. Il confirme  par ailleurs l'étude menée sur les tendances du marché par Kaymu (devenu Jumia Market) en 2015.

Les Marocains utilisent essentiellement leur mobile pour l'achat en ligne. 67% du trafic provient en effet d'appareils mobiles, contre seulement 28% pour les ordinateurs, et 5% pour les tablettes. Apple arrive en tête des marques de téléphones les plus utilisées, suivi par Samsung.

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