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Culture Générale et Expression cas

TD : Culture Générale et Expression cas. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  10 Janvier 2016  •  TD  •  1 631 Mots (7 Pages)  •  709 Vues

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Devoir 1 :

Culture Générale et Expression


Question 1)  Etude des paratextes

        1.1)

Le premier document étudié est un poème de Jacques Prévert. Il se compose du poème ainsi que du paratexte comportant des renseignements sur la provenance du texte et de celle de l’auteur. Placé en introduction au poème, le paratexte distingue deux parties : la première composée de deux paragraphes, apporte des indications sur le contenu du poème, et la seconde présente l’auteur en un paragraphe.

En première partie, le paratexte informe le lecteur sur la provenance du contenu du texte, exposant rapidement le contexte et plus particulièrement le fait divers sur lequel se fonde le poème. Il est expliqué que ce fait divers fût fortement condamné par la presse et inspira notamment l’auteur.

Dans une seconde partie, le paratexte présente l’auteur et son engagement sur les questions d’égalité.

Ensuite, c’est le titre de l’œuvre « CHASSE A L’ENFANT » qui est précisé. Celui-ci est suivi du nom d’une femme à laquelle l’auteur dédit son poème, spécifiant ainsi que ce poème a été écrit pour une personne en particulier. Le nom de celle-ci est suivi d’une didascalie indiquant que cette personne est une amie de l’auteur.

Enfin, le nom de l’auteur, Jacques Prévert, le titre de l’ouvrage « LES PAROLES » dont le poème est extrait et la date de publication, 1934, sont à nouveau mentionnés à la fin du document.

        1.2)

Le second document étudié est un article de presse accompagné d’un paratexte composé de renseignements sur la provenance du texte.

En introduction à l’article et sous forme de chapeau, selon le terme de presse utilisé, servant d’accroche pour inciter la lecture de l’article, le paratexte présente non seulement le contexte de l’article mais aussi il en donne  le ton. En effet le chapeau permet à l’auteur d’annoncer son opinion par rapport au thème abordé, opinion qu’il argumentera tout au long de l’article.

A la suite de cette introduction, le titre « JEUNES DELINQUANTS ENTRE EDUCATION ET PUNITION » et le sous-titre « LE FANTOME DES MAISONS DE REDRESSEMENT » sont précisés.  

Enfin, le nom de l’auteur, Jacques Bourquin, le nom du journal « Le Monde Diplomatique » et la date de publication, juin 2002, sont cités à la fin du document.

Question 2)  Identification des genres, des types et extraction du propos directeur

        2.1)

Ce document est un poème de type narratif écrit par Jacques Prévert en 1934.

Ce poème évoque la traque sur une île par les insulaires, unanimes et acharnée, d’un enfant maltraité, évadé d’une maison de redressement, et qui parvient à s’enfuir.

        2.2)

Ce document est un article de presse politique de type argumentatif.

Cet article reprend les principales étapes de l’évolution du système correctionnel pour mineurs en France, de 1860 à environ 1960, illustrant que malgré une progression des  lois et de la psychologie de l’enfant, le système repose d’avantage sur la répression et l’isolement, au détriment de la pédagogie et de la réinsertion.


 2.3)

Ce document est un article de presse-magazine télévisuelle de type narratif.

Cet article présente et fait la critique d’un téléfilm sur l’histoire d’une femme découvrant le difficile passé de son père interné à Belle-Ile-en-Mer dans un des pires établissements pénitentiels pour mineurs, où il y a subi les conditions les plus extrêmes.

Question 3)  Sélection d’idées dans un document

Selon l’article, extrait du journal « Le Monde Diplomatique », il est possible de distinguer différentes étapes historiques du rapport éducation-répression des mineurs en France. Ces étapes illustrent l’évolution des pensées à travers les époques.

L’article évoque tout d’abord les années 1860 qui ont vu se multiplier les établissements pénitenciers pour mineurs en France. Trente ans plus tôt l’objectif était l’éducation à présent considérée comme peine perdue pour ces enfants qualifiés de criminels, le mot d’ordre est la répression. Ne se souciant plus de leur avenir, l’Etat cherche simplement à les retirer de la population pour les regrouper à l’écart et loin des regards.

Dans les années 1890, la répression des mineurs se durcie par la volonté d’infliger une discipline systématique. La sévérité et la durée de la correction seront proportionnelles à la résistance de l’enfant à plier. Les plus réfractaires seront malmenés ensuite par l’armée. L’enfant doit être puni non seulement par la discipline mais par le travail et la réclusion.  

Ce n’est que trente années plus tard que les pensées commencent à évoluer sur la répression et l’éducation des jeunes délinquants, notamment grâce aux études en psychologie et aux premières lois les protégeant, dont les premiers tribunaux pour enfants en 1912.

Cette évolution n’apportera pas de changements significatifs. C’est la presse en 1925 dénonçant violemment les colonies pénitentiaires et surtout un fait divers marquant, vivement condamné dans la presse, celui de la rébellion des jeunes pensionnaires pénitenciers de Belle-Ile-en-Mer en 1934, qui permettront de sensibiliser l’opinion publique et les législateurs. De nouvelles lois favorisant les mineurs sont adoptées, soutenues par une opinion publique, dans un contexte d’autant plus favorable que la délinquance des jeunes est faible à l’époque, pour des raisons démographiques d’après-guerre.

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