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Cas D'entreprise Gaz De France - GDF Suez

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Par   •  24 Janvier 2015  •  604 Mots (3 Pages)  •  837 Vues

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1. Les deux premières parties prenantes sont les deux entreprises qui ont fusionné le 22 juillet 2008, qui sont Gaz de France et Suez. Ils se sont associés dans leur intérêt pour rapprocher le leader français de la distribution de gaz avec l’un des leaders mondiaux dans les domaines de l’énergie et de l’environnement. Grâce à ce mix énergétique, il y a convergence entre le gaz et l’électricité et ils pourront développer ensemble un autre axe fondé sur de nouvelles capacités de production.

La troisième partie prenante sont les dirigeants de GDF – Suez. Leur finalité est le développement durable en préservant les ressources naturelles, en contribuant à la sécurité d’approvisionnement, à l’indépendance énergétique et à une stabilité de prix.

La quatrième partie prenante sont les salariés qui défendent leurs intérêts et pèsent sur les décisions stratégiques. Par exemple, les employés réclament une augmentation de salaire et une prime de 1500 euros, cela n’a pas été accepté donc cela a conduit à la grève. Sans ces salariés, l’entreprise ne peut plus fonctionner d’où l’importante de cette partie prenante au sein d’une entreprise.

De là découle la cinquième partie prenante qui est la CGT, présente pour défendre les salariés. Par exemple, le syndicat va contester un nombre considérable de suppression de postes ou encore, interpeller l’Etat, qui ici est actionnaire à 36% de GDF Suez. Cela peut également amener à une grève.

La dernière partie prenante de Gaz de France a été jusqu’en 2004 l’actionnaire principal, qui était l’Etat. Mais il s’est désengagé en 2004 en contraignant Gaz de France à devenir une société anonyme.

2. Le problème de gouvernance qui se pose par le projet des dirigeants de GDF Suez, est le versement des stock-options. Les stock-options sont des options d’achats distribuées généralement aux gestionnaires d’une entreprise pour qu’ils aient un intérêt direct à l’accroissement de la valeur de leur entreprise. Mais au même moment, les salariés demandent une augmentation de salaire de 7.5% et une prime de 1500 euros et l’entreprise leur répond en parlant de crise et d’une impossibilité d’augmenter les salaires. Par conséquent, cela provoque la colère et l’incompréhension, donc une grève des salariés.

3. La première solution prise est que les dirigeants ne se sont pas attribués la somme de 10 millions d’euros à travers les 1.1 millions d’options sur titres. De plus, avec cette tension omniprésente entre les employés et les dirigeants, ces derniers vont reconsidérer les rapports avec leurs employés malgré cette crise qui persiste.

Les conséquences peuvent être nombreuses. L’entreprise devra être confrontée à faire des choix. En temps de crise et dans un contexte de pression concurrentielle accrue, il est important d’avoir une bonne relation entre les dirigeants et les salariés mais il est aussi essentiel, d’avoir des objectifs de croissance, au risque d’aller à l’encontre des demandes et souhaits des employés. Comme par exemple, mettre en péril des emplois par la mise en œuvre du plan d’économie Perform 2015 annoncé par le PDG Gérard Mestrallet, qui « prévoit de supprimer 1400 emplois par an ».

4. Michel Crozier et Erhard Friedberg montre que l’action des parties prenantes

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