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BTS CI Devoir 1 Management

Étude de cas : BTS CI Devoir 1 Management. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Novembre 2018  •  Étude de cas  •  1 230 Mots (5 Pages)  •  711 Vues

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Devoir n°1 : Management des entreprises :

Question n°1 : Précisez, en justifiant votre réponse, si la Soulterie relève d’une logique entrepreneuriale ou managériale. Si nécessaire, vous expliciterez vos propos en vous référant à l’approche de J.Schumpeter.

La Soulterie relève d’une logique entrepreneuriale. Selon l’auteur Joseph Schumpeter, l’entrepreneur est le symbole de l’innovation et incarne le dynamisme ce qui assure la réussite d’une entreprise. La logique entrepreneuriale, qui est fondée sur la prise de risques, est très différente de la logique managériale qui elle vise à promouvoir l’optimisation des ressources dans le but de générer des profits.

Dans le texte donné on peut se rendre compte qu’Alain et Conception Prévalma décident de prendre des risques en ce qui concerne leur vie professionnelle puisqu’ils quittent leur travail respectif dans « 2 grands groupes industriels internationaux » afin de se lancer dans le projet de rachat de la librairie La Soulterie sur un coup de tête, lorsqu’ils se rendent compte tous les deux  que malgré un baccalauréat d’électricité pour Alain et un de secrétaire pour Conception, ils ne pourront jamais accéder à des postes de pouvoir et d’indépendance.

Dans le texte on peut s’apercevoir que malgré le manque d’expérience d’Alain, celui-ci arrive à fidéliser l’ancienne clientèle de la librairie et qu’il va jusqu’à s’investir dans le développement de projets locaux en partenariat avec les autres commerçants (carte de fidélité, animation de Noël…). Peu à peu son entreprise prospère et s’élargit grâce à l’idée de la vente aux collectivités et ce malgré l’ouverture d’un nouveau centre commercial.

Question n°2 : Identifiez les finalités que les deux dirigeants de la Soulterie cherchent à atteindre pour son entreprise.

                

Qu’est-ce qu’une finalité ?

Une finalité se définit comme un fil conducteur qui oriente l’ensemble des activités de l’entreprise. Elle peut aussi se définir en termes de services rendus à la clientèle et peut être influencée par les valeurs personnelles des dirigeants, les attentes du personnel...selon P.Drucker.

La Soulterie, de type capitaliste, cherche à atteindre plusieurs types de finalités : une finalité économique et financière, une finalité sociale et une finalité sociétale.

Dans un premier temps Alain et Conception cherchent tout d’abord à atteindre une finalité économique et financière en assurant la pérennité de leur entreprise et en élargissant son champ d’action et leur activité afin d’augmenter son portefeuille de client et ainsi d’augmenter les profits. En effet ils cherchent à produire des biens (livres) afin de satisfaire les besoins du consommateur (90% aux collectivités).

La finalité sociale est abordée par M.Prévalma par la création de CDDs qui sont proposés aux étudiants dans l’entourage des employés, en agrandissant la librairie et en embauchant des salariés (recrutement d’un chauffeur livreur, d’une assistante de gestion, d’un commercial…). Enfin madame Prévalma se charge quant à elle de la finalité sociétale puisqu’elle crée une association avec La Soulterie, « Prim’livres », qui récupère des livres d’occasion pour redistribuer à des bibliothèques à petit budget afin de donner accès à la lecture aux milieux les plus défavorisés ou en venant en aide à de jeunes auteurs pour la jeunesse (soutient de la création culturelle).

Question n° 3 : Indiquez si, selon vous, la Soulterie est une entreprise performante.

Qu’est-ce qu’une entreprise performante ?

Une entreprise est dite performante lorsqu’elle atteint les objectifs qu’elle s’était fixée et lorsqu’elle est meilleure que ses concurrents. La performance d’une entreprise dépend de son efficacité, c’est-à-dire l’atteinte des objectifs fixés et de sa capacité à balancer de façon intelligente les moyens à dispositions et la quantité de services.

Pendant les 13 premières années de l’entreprise la Soulterie fut performante et ce malgré la concurrence par de grandes chaines. Alain a su maintenir son activité et a su développer et atteindre un chiffre d’affaire, un nombre de client et une rentabilité extraordinaire non prévus (multiplié par 10 entre la 1ere et la 13ème année). Ceci dit aux alentours de sa 15ème année d’existence l’entreprise connait de grandes difficultés (retards de livraisons, effectifs insuffisants…). Bien que la Soulterie reste efficace puisque le chiffre d’affaire continue à augmenter la rentabilité n’est pas optimale (comme le souligne le nouveau banquier de M.Prévalma) à cause des locaux loués à vide pendant certains mois, des coûts salariaux, des retards dans les commandes, des promesses non tenues, le manque d’implication des salariés dans une entreprise qu’ils considèrent seulement comme un moyen financier… L’entreprise n’est donc plus efficiente.

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