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ADM 1002 - TN3, initiation à la gestion

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Par   •  29 Septembre 2017  •  Étude de cas  •  2 488 Mots (10 Pages)  •  4 002 Vues

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ADM 1002

Initiation à la gestion

Fichier-réponse

Travail noté 3

20 points


Table des matières

Question 1         3

Question 2         4

Question 3        6

Question 4        8

Question 5         10


Question 1

Le président de la compagnie désire transformer la gestion de son entreprise pour aller vers une gestion semblable à celle de Jonhsonville Sausage. Ainsi, il souhaite être compétitif face à ses concurrents et sur la scène internationale. Il sait qu’il doit adopter un style de gestion moderne (Lacasse, 2009, p.1). Pour trouver une solution adaptée à leur situation, il est essentiel de déterminer la nature des situations problématiques.

  • Perte de la productivité : « La baisse de productivité inquiète beaucoup le président ; l’absentéisme est à son taux le plus élevé, alors que le moral des travailleurs semble à son plus bas » (Lacasse, 2009, p. 5).
  • Contrôle des opérations de production inefficace et contraignante : « Le contremaître doit veiller au respect de ces méthodes et procédures et il doit « coûte que coûte » faire observer les programmes et les échéanciers de production » (Lacasse, 2009, p. 5).
  • Baisse de profits pour l’entreprise : « Depuis deux ans, la Société moderne est confrontée à une réduction importante des profits. Les ventes ont diminué légèrement alors que la compétition avec les autres producteurs s’est accentuée, surtout celle provenant des produits importés » (Lacasse, 2009, p. 4).

Question 2

Niveau stratégique

La problématique majeure de l’entreprise au niveau stratégique est la réduction des profits. En effet, cette réduction est la conséquence de la baisse des ventes due à la compétition qui s’est intensifiée et par le fait que les coûts de production ont augmenté. De plus, le coût des matières premières est plus élevé, les salaires ont augmenté et l’usine est contrainte à une importante baisse de productivité.

Néanmoins, cette réduction de profit s’explique aussi par le fait que le positionnement désiré n’est pas conséquent au design organisationnel de M. Letendre. Outre quelques petits ajustements, aucune modification organisationnelle n’a été faite depuis 1946 (Lacasse, 2009, p.4). L’organisation ne présente pas une ouverture en innovation et en stratégies de développement. Conséquemment, la concurrence peut davantage frapper l’entreprise et faire diminuer les profits.

Le système d’organisationnel de la Société moderne est mécaniste. Celui-ci est plus approprié à un environnement concurrentiel et économique stable (Bédard, Ebrahimi et Saives, 2011, p.180). Il est démontré que ce n’est pas le cas de l’organisation de M. Letendre. Sa stratégie organisationnelle est donc inapte à faire face rapidement aux changements du marché.

Niveau administratif

Le style organisationnel de l’entreprise de M. Letendre a aussi son impact au niveau administratif. En effet, avec la rigidité du système mécaniste et la trop grande standardisation des procédés, le contrôle des opérations devient inefficace. Comme il est expliqué, « pour assurer l’efficacité des opérations de production, il existe des points de contrôle à chaque étape. Un système exhaustif de méthodes et de procédures régit l’inspection des matières premières, les opérations et les produits finis. » (Lacasse, 2009, p. 5). De plus, « Le contremaître doit veiller au respect de ces méthodes et procédures et il doit « coûte que coûte » faire observer les programmes et les échéanciers de production. » (Lacasse, 2009, p. 5). Ainsi, le contremaître utilise une forme de contrôle centralisé qui « s’apparente à un exercice formalisé auquel doivent implicitement se plier les employés. » (Bédard, Ebrahimi et Saives, 2011, p.335). Pourtant, comme le démontre le sondage d’attitude, 52 % des travailleurs ont affirmé que leur travail n’exige pas beaucoup de supervision et 60 % des employés ont affirmé qu’ils feraient un meilleur travail s’il y avait moins de supervision. (Lacasse, 2009, p. 12)

Conséquemment, avec cette forme de gestion autoritaire, « les membres n’ont aucune responsabilité, ce qui peut entraîner un climat d’insatisfaction dans le milieu de travail » (Bédard, Ebrahimi et Saives, 2011, p.335). De ce fait, 54 % des employés pensent qu’une meilleure communication améliorerait leur performance et 64 % des répondants affirment qu’ils ont besoin de plus de latitude pour fixer leurs propres objectifs (Lacasse, 2009, p. 12). Les travailleurs ne se sentent pas impliqués et leur attachement au travail est pratiquement inexistant.

Niveau opérationnel

Cette démotivation affecte directement la production au niveau des opérations, car la responsabilisation est essentielle pour favoriser la motivation et la prise de décision. « Pour qu’une personne ait une très grande motivation au travail, il importe donc qu’elle ait confiance en ses aptitudes » (Bédard, Ebrahimi et Saives, 2011, p.293). Le type de gestion qu’a adopté la compagnie amène des comportements dysfonctionnels bureaucratiques. Comme le rapporte Bédard et coll. (2011, p. 362), « La direction insiste de façon trop autocratique pour que les consignes données soient observées fidèlement et rigoureusement, le personnel peut se retrancher derrière ces règles et se limiter à les suivre aveuglément et strictement». La démotivation des employés est conséquente à la baisse de production expliquant alors la réduction des profits.

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