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Etude de cas Trecca

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Par   •  17 Novembre 2025  •  Étude de cas  •  1 249 Mots (5 Pages)  •  14 Vues

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Cas TRECCA

Etabli par N. Raulet-Croset

Usage réservé à l’IAE de Paris

L’entreprise Trecca est une entreprise d’insertion, créée en 2000, qui propose aux industriels et collectivités locales des services de sous-traitance. Il s’agit d’une petite entreprise, comportant 6 salariés permanents, et les salariés en insertion. Cette entreprise connaît une croissance de son activité : de nouveaux projets sont engagés avec les collectivités locales environnantes, l’entreprise devient reconnue dans sa région, et elle est amenée à s’engager dans un processus de normalisation qualité et à se réorganiser pour mieux gérer cette croissance.

Avant la réorganisation

Avant 2007, elle était organisée de la façon suivante : la directrice, Claudine Paris, était assistée d’un responsable de production, Bernard Laffont, et d’un chargé d’affaire récemment recruté, Laurent Serrat, à qui ont été confiés la prospection et le montage de nouvelles activités. Travaillaient également dans l’entreprise Juliette Letellier, secrétaire comptable, qui était directement sous la responsabilité de Claudine Paris, et Annick Delaporte, chargée d’insertion.

L’entreprise fonctionnait plutôt bien. Cependant, les attributions de tâches et les responsabilités de chacun étaient parfois un peu floues, chacun faisant « un peu de tout », ce qui occasionnait parfois des difficultés de positionnement et des conflits. Ainsi, le recrutement était tantôt mené par le responsable de production, tantôt par le chargé d’affaires, avec parfois des recouvrements de responsabilités.

Toutefois, l’entreprise grandit, de nouveaux contrats sont obtenus, et sa dirigeante ressent la nécessité d’une plus grande professionnalisation.

Les changements

Le travail sur la qualité

Soucieux de l’image de l’entreprise auprès de ses partenaires, ses responsables décident, en 2007, de s’engager dans un travail de mise aux normes. Le travail sur la qualité implique une mise en place de procédures, une clarté plus grande vis-à-vis de l’extérieur et notamment des clients : « écrire ce que l’on fait, faire ce que l’on écrit, et contrôler ce que l’on fait ».

Une personne est d’ailleurs embauchée, Jacqueline Pascal, qui devait à l’origine être chef d’atelier pour assister le responsable de production, mais qui, du fait de ses intérêts et de ses compétences, est nommée «chef d’atelier et responsable qualité ». Cela conforte encore le « coup d’accélérateur » mis sur la qualité.

Une nouvelle organisation

Des changements dans l’organisation sont alors mis en place. Tout d’abord, Bernard Laffont, dont le travail a été directement touché par la volonté de mise aux normes, a quitté l’entreprise. Suite à ce départ, une réflexion sur l’organisation a été menée avec les personnes en place, avec la perspective de remplacer Bernard Laffont, mais sans que la nouvelle personne ait nécessairement le même profil et les mêmes responsabilités.

De ce travail de réorganisation est née la structure suivante, organisée en 4 pôles :

un pôle production, dont la responsable est devenue Jacqueline Pascal

un pôle gestion, dont le responsable est Laurent Serrat, et qui comprend également Juliette Letellier

un pôle insertion, comprenant la responsable insertion, Annick Delaporte

et un pôle commercial, pour lequel la directrice a l’intention de recruter un responsable commercial.

Ainsi, les tâches et responsabilités de chacun sont repositionnées. Laurent Serrat, qui sur l’une des activités qu’il avait contribué à créer, s’occupait jusque là à la fois des devis, des bilans de production et de la facturation, ne s’occupe plus que de la facturation, les devis étant réalisés par le commercial, et les bilans production par le pôle production. Claudine Paris se voit délestée d’un certain nombre de tâches qu’elle assumait jusqu’ici, comme par exemple le contrôle des factures à payer, et nombre d’autres missions de terrain.

Des changements apparaissent également concernant les responsabilités de chacun et les relations hiérarchiques. C’est notamment le cas pour Laurent Serrat. Devenu responsable gestion, il s’est vu confier l’entière responsabilité de certaines tâches qu’il effectuait jusqu’ici seulement partiellement (comme le recrutement par exemple) et il a la responsabilité de nouvelles activités comme la facturation. Surtout, il est maintenant le supérieur hiérarchique direct de Juliette Letellier, dont les missions ne changent par ailleurs pas. Toutefois, une évolution de ses missions est prévue, notamment du fait de cette nouvelle collaboration avec Laurent Serrat. De plus, il apparaît que certaines tâches que Juliette Letellier réalisait précédemment (travail de conception de documents notamment) lui sont de moins en moins demandées car les nouvelles personnes embauchées maîtrisent l’outil informatique et réalisent souvent leurs travaux elles-mêmes.

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