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Relation Enseignant élève, Processus Subi Ou Agi

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Par   •  17 Avril 2014  •  3 049 Mots (13 Pages)  •  2 624 Vues

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La relation enseignants/élèves : processus éducatif subi ou agi ?

Tony FROISSART.

Introduction

Relation pédagogique : rencontre entre E et e dans le cadre d’un processus de transmission, de contenus d’enseignement et de formation, de techniques, de savoirs ayant pour objectif de générer des progrès chez l’élève. Se transforme de 1880 à aujourd’hui, surtout vers 1970  nombreuses formes de pédagogie (dialogue). FERRY dès 1880 voulait faire ça (90 ans), partager le pouvoir du maitre. Rencontre E/e obligatoire depuis lois FERRY. Rencontre magistrale ou interactive ? Savoir permet-il de dominer l’élève ? Encourager taches collectives, pour autonomie, partage de l’autorité (RAUCH 1978). Gym traditionnelle aux sports modernes, le déroulement de la leçon change.

RP comme un système de rapport ; l’ensemble des rapports cognitifs, sociaux cognitifs et affectif qui s’établissent entre E et ses e. FAMOSE 1982.

FAMOSE, instruction  RP  RE. 3 déterminants : -influence scientifique M/E/S  interaction. –ouverture culturelle (sports anglais). –enfant réalité autonome et positive (PROUST 1997).

Formation de futurs citoyens implique de saisir les relations entretenues par l’élève avec l’autorité. RP subie ou agie par l’élève ? Transformation des relations E/e.

1 L’autorité du maître face à l’indiscipline des élèves 1880-1920

FERRY : généraliser l’éducation scolaire pour favoriser une acculturation de la jeunesse FR et la conversion aux valeurs de la République. Domaine de l’EP et moral de la jeunesse, FERRY veut manuel scolaire de gymnastique. « Discipline en raison de ses vertus morales et physique et susceptible de servir la III République » ARNAUD 1991. Gym, esprit militaire, esprit de revanche. Enfant sous les ordres d’un instructeur, ancien militaire de Joinville ou SP. Pratique marche, sauts, lancers, courses, natation, boxe, mouvements de gymnastique. Bataillons scolaires (Jean MACé 1882), défilés d’enfants en tenue de militaire avec des fusils factices pour des enfants, esprit patriotique, toujours dans l’idée de sursaut pour la revanche après la défaite de Sedan en 1871. Relation de subordination entre I/e, Apprendre le respect de l’autorité et la discipline (IO de 1882 pour écoles primaires publiques). Boxe française facile à apprendre ; peu couteuse, en PA, enseignement de masse.

1891 : « manuel d’exercices de gymnastique et de jeux scolaires ». MAREY/DEMENY (physiologistes). JS : élève toujours rôle d’exécutant. Peur que l’enfant ne soit un être incontrôlable (CRUCIANI 1892).

A l’époque, 2 conceptions d’exercer : plaisir : jeux/sports : modèle britannique, COUBERTIN. Ou sinon contrôlé par le maitre. Pas de travail d’imagination mais d’adaptation chez l’élève. Educateur sous l’influence des physiologistes et médecins  privilégier la gymnastique positive qui seules semblent rationaliser la pédagogie (DEMENY 1902). Gym positive : observation, expérimentation, interprétation, généralisation. Analyse rigoureuse permet de décrypter les mécanismes du mouvement, construire une pédagogie scientifiquement argumentée. Progrès mesurables grâce à exercice mesurable. 1922, Dr BOIGEY « chercher les limites pour ne pas que l’exercice devienne nuisible, le prof de gym doit pouvoir voir quand les élèves sont fatigués ».

A la même époque, TISSIE favorable à ce qu’il y ait peu de place consacrée à l’initiative de l’élève. En revanche HEBERT propose modèle pour une méthode active  développée entre 2 guerres.

Expériences nouvelles offrent une liberté plus grande à l’élève, mais dans les écoles privées (école des Roches dans l’Eure). COUBERTIN 1900 : élève doit se dépasser. Peut-on se dépasser si l’on est limité par ce que nous demande le prof ? Ce sont quelques exceptions en marge du vaste courant directif…

2 Vers une délégation du pouvoir du maître des années 1920 aux années 1940

A le savoir scientifique, moteur de la différenciation pédagogique

Priorité gym hygiéniste après la guerre. Acteurs doivent définir comment s’y prendre. 1923, congrès national d’EP. Alliance exercice physique et éducation physique. Mise en œuvre d’une médecine appliquée à l’EP. Moyen de dépasser les conflits conceptuels entre les différentes méthodes d’EP. Importance d’adapter l’EP en fonction du sexe et des capacités physiologique de l’élève. Compétence des médecins comme une garantie de l’efficacité du mouvement. Dr BOIGEY, LATARJET, BELLIN du COTEAU revendiquent le bien fondée d’une EP construite sur les bases sanitaires et physiologiques. 1923, le Dr DIFFRE envisage de classer les élèves selon leurs aptitudes à partir de données physiologiques, prémices des groupes physiologiques définissent par Dr CHAILLEY-BERT en 1943. Différenciation physiologique devient instrument de traitement pédagogique. Traiter les disparités. Cette différenciation réside dans le dosage. Médecins dictent aux pédagogues les éléments du dosage pédagogique. En 1919 le projet propose d’organiser les contenus par âge, par sexe et d’affecter les enfants par groupe après une visite médicale « en tenant compte surtout de leur stade de croissance ». Ce mouvement médico pédagogique va donner naissance aux Instituts Régionaux d’Education Physique (IREP en 1927), dirigé par les médecins et imprime de manière durable, une nouvelle orientation à l’éducation physique.

B la percée des méthodes actives

EP construite de manière rationnelle et dosée. La question de l’implication de l’élève se pose désormais. Concilier mise en activité programmée de l’élève et une part d’initiative dans l’exercice ? IO de 1923 pour le primaire rappelle : « plus d’air, plus d’aisance et de liberté, plus de joie et partant plus de travail ». Remise en cause de l’autorité magistrale. Pourtant IO de 1882 disait : « La seule méthode sui convienne à l’enseignement primaire est celle qui fait intervenir tour à tour le maitre et les élèves, qui entretient pour ainsi dire entre eux et lui un continuel échange d’idées sous des formes variées, souples et ingénieusement graduées ». IO de 1923 sera source d’innovations. 2 expériences sont emblématiques de cette poussée des méthodes actives : Hébertisme comme instrument de rénovation de l’EP à l’école des Roches et les classes-santé initiées par le Dr LATARJET à Lyon. Innovations pédagogiques ou la relation maitre/élèves

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