LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le Tartuffe

Commentaire de texte : Le Tartuffe. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Mars 2014  •  Commentaire de texte  •  349 Mots (2 Pages)  •  641 Vues

Page 1 sur 2

En 1664, Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, écrit « Le Tartuffe ». Il s’agit d’une pièce de théâtre appartenant au registre comique, écrite en vers de douze syllabes, en alexandrins. La pièce est partagée en 5 actes. Le texte étudié est un extrait de l’acte IV de la cinquième scène. L’auteur a placé dans cet extrait, des éléments comiques, notamment le fait que le spectateur en voit plus que le faux dévot qui n’est autre que Tartuffe. Il s’agira donc d’étudier dans une première partie, la situation théâtrale génératrice de comique, puis, en seconde partie, nous examinerons le procès d’un faux dévot.

Le comique de cette scène est évident il repose en effet sur de nombreux ressorts. Il s’agit d’une scène courante dans la comédie, on y voit en tant que spectateur ou lecteur, un mari caché assistant à la tromperie de sa femme. En revanche ici, ce n’est pas Elmire qui trompe, mais Tartuffe, et le mari est complice de la situation.

La situation d’énonciation rend la scène comique : la mise en scène peut amener Orgon à se faire voir du public par instants. Le public sait tout ce que Tartuffe ignore, c’est-à-dire qu’il est tombé dans un piège tendu par Elmire. Il comprendra alors qu’elle emploie des phrases avec la double énonciation. Elles sont destinées à la fois à Tartuffe, pour lui faire croire qu’elle est sincère et ainsi l’amener à dévoiler sa culpabilité ; mais aussi à Orgon, pour qu’il mesure l’hypocrisie de Tartuffe.

On voit nettement ce double jeu dans l’emploi du pronom « on » : le « on » qui désigne l’objet aimé (Elmire pour Tartuffe et Tartuffe pour Elmire), et le « on » qui désigne Orgon, car Elmire tente de l’alerter.

Orgon réagit différemment au fil des scènes : pendant toute la scène 5, il ne réagit ni au langage de Tartuffe, ni à la gêne croissante d’Elmire, souvent soulignée par sa toux et par les commentaires de Tartuffe : « Vous toussez fort, Madame » (vers 21). Cette absence de réaction est à nouveau relevée par Elmire,...

...

Télécharger au format  txt (2.1 Kb)   pdf (48.3 Kb)   docx (8.4 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com