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Le Dopage

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Par   •  14 Décembre 2013  •  579 Mots (3 Pages)  •  729 Vues

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A ceux qui croient encore que la boxe est un sport « propre », la lumière de l’actualité aura sûrement causé bien des chagrins. Ces dernières semaines, deux des meilleurs boxeurs du circuit américain, Lamont Peterson et Andre Berto, ont étés convaincus de dopage. Une polémique de plus dans un sport qui n’a pas été épargné récemment. Mais le vrai drame dans cette affaire est peut-être encore à venir: les instances vont-t-elle une nouvelle fois se contenter de sanctions de pacotille?

C’est un laxisme qui dérange. Dans le milieu de la boxe, la sanction pour un premier délit de dopage se limite en général à 9 mois de suspension. Une aberration dans le sport professionnel. A titre de comparaison, le sprinter Justin Gatlin avait été condamné à huit ans de suspension, avant de voir sa peine réduite de moitié en appel, suite à un contrôle positif à la testostérone en 2006.

« Ils se mettaient de la farine dans le nez pour oublier ce qui les attendait »

Peterson et Berto n’ont rien inventé. Avant eux, de grands noms de la boxe comme Virgil Hill ou Fernando Vargas, ont été convaincus de dopage. Et combien n’ont jamais été pris? Diurétiques (perte de poids avant une pesée), stéroïdes (gain de muscle), corticoïdes (résistance à la douleur), les pratiques sont connues depuis plusieurs décennies. Il n’y a qu’avec l’évolution des contrôles antidopage que celles-ci ont diminué.

Dans une itw à Sport 365 de 2007, Jean-Claude Bouttier se souvient. « Je n’en ai pas été témoin (de dopage). Je sais juste qu’il y a des garçons qui ont eu recours à ça pour diminuer leur peur à l’approche du combat. Même des champions ont eu recours à ça. Ils se mettaient de la farine dans le nez pour oublier ce qui les attendait quoi. » Une scène digne d’un film de Scorsese, qui n’aurait plus lieu d’être aujourd’hui, tant les contrôles se sont renforcés.

Derrière ces cas de dopage « classiques », on retrouve de nombreux combats truqués grâce à des techniques bien rodées. La plus primaire: droguer son adversaire à son insu. En 1985, après la perte de son titre européen (défaite par K.O), des somnifères sont retrouvés dans la bouteille d’eau du français Richard Caramanolis. Mafia, corruption, magouilles… A l’époque, les combats arrangés sont légion, et il vaut mieux se méfier de tout et de tout le monde.

Du plâtre dans les bandages

La triche ne se limite pourtant pas aux sphères du haut niveau. Pour que ses jeunes élèves remportent un combat, Puring Angel, un vieil entraîneur philippin leur imbibait les lacets des gants avec du chili rouge. Pendant le match, il leur demandait d’utiliser leur jab au maximum de manière à projeter le liquide aux yeux de leur adversaire. Défaite piquante assurée.

Mais le plus dangereux exemple de triche reste sans conteste l’utilisation de bandages illégaux. En 2009, le mexicain Antonio Margarito est pris sur le fait quelques minutes avant un combat. Pour augmenter la puissance de ses coups, ses bandages ont été trempés dans une substance similaire à du plâtre, de manière à les durcir.

Et là encore, le laxisme des instances est effarant: Margarito n’écope que d’un an de suspension. Minimaliste. La vraie sanction

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