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La place du souvenir à l'ère du numérique

Dissertation : La place du souvenir à l'ère du numérique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Janvier 2018  •  Dissertation  •  1 048 Mots (5 Pages)  •  808 Vues

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La place du souvenir à l'ère du numérique Introduction

La condition humaine a totalement basculé dans une nouvelle ère grâce aux apparitions successives de réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et le diverses plateformes de partage qu’il est possible de retrouver sur le net, notamment en raison de l’explosion de l’accès à la connexion en mobilité. Si l’homme continue d’avoir une vie physique matérielle, cette dernière se nourrit désormais sans cesse des intrusions opérées dans le ventre numérique, qui ponctue nos existences. Internet devient alors social, aidé par la simplicité de la création d’un profil sur les réseaux sociaux, favorisant ainsi l’exposition de la sphère privée de l’internaute sur la toile. Le corpus mis à disposition est composé de quatre documents qui traitent du thème suivant : les nouveaux médias et le droit à l’oubli. Le premier document est un article tiré de la revue Le Tigre, paru en 2008, qui retrace le parcours d’un jeune homme lambda, trouvé sur internet, à l’aide des traces qu’il a laissé sur les réseaux sociaux. Le second document est un extrait de l’essai de Jean-François Fogel et de Bruno Patino, intitulé La condition numérique, paru aux éditions Grasset courant Avril 2013 qui traite de la facilité, aujourd’hui d’extraire différentes informations au sujet de la vie privée d’une personne et du droit à l’oubli, nouvelle utopie de notre ère actuelle. Le troisième document est un article paru sur lefigaro.fr rédigé par Lucie Ronfaut en 2014, titré « J’ai testé mon droit à l’oubli sur Google ». Cette journaliste y décrit sa tentative de bénéficier du droit à l’oubli proposé par Google afin de contrer certains propos diffamatoires à son égard ; en vain, cette dernière n’a pas donné suite. Enfin le dernier document est iconographique. Il s’agit d’un dessin de Deligne paru dans le journal La Croix, le 13 mais 2013. Deligne y dépeint une page web Google, dont la barre de recherche est complétée par le patronyme d’une personne. Néanmoins cette page est repeinte par un ouvrier Google sous l’égide d’un défenseur de justice. Ce corpus de texte, à travers ces quatre documents, amène à poser la problématique suivante : Quelles sont les raisons d'un tel engouement au sujet des nouveaux médias et comment bénéficier du droit à l'oubli ?

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Afin de répondre à ce problème, nous verrons dans une première partie que relater sa vie sur internet est certes devenu une disposition, mais que cette initiative possède aussi ses contreparties. Enfin nous traiterons, dans une deuxième partie, du droit à l’oubli, enjeux conséquent, qui représente un mirage dans une ère digitale qui est la notre.

I - Exposer sa vie en ligne : à la mode mais à double tranchant

Depuis les années 2007-2008, il est devenu quasiment banal de retranscrire sa vie privée sur les réseaux sociaux afin de la partager avec une sphère virtuelle. Selon l’extrait de l’essai de Fogel et Patino et de l’article issu du Tigre, les internautes exposent facilement leur vie privée sans songer aux conséquences que cela engendre sur leur vies réelles. La sphère virtuelle prend alors le dessus sur la vie réelle. En raison de la généralisation d’internet et des réseaux sociaux, les informations privées sont donc accessibles à tous.

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