Sport et Immigration

« Les jeunes issus de l’immigration trouvent dans le sport un encadrement, une hygiène de vie et des règles, une identification avec un quartier ou une cité. Ils peuvent également y rencontrer la réussite, et il y a de plus en plus de jeunes issus de l’immigration parmi les sportifs professionnels » (extrait du document « L’immigration » de France Diplomatie des Affaires Etrangères)

On peut de suite nuancer cette citation des affaires étrangères car même si beaucoup de cas ou individus y arrivent ces dernières années, c’est encore très peu ceux qui atteignent vraiment le très haut niveau. Cela dépend en fait de pleins de facteurs comme l’âge de l’arrivée en France, les qualités sociales ou physique et techniques (pour le sport) ou encore le lieu d’immigration parce que si l’individu se retrouve dans un patelin pommé, ce ne sera pas la même chose que s’il se retrouve à Paris ou dans une autre grande ville.

Mais avant tout, on peut définir le terme d’immigré ou immigration et on va prendre celle du CM : C’est une personne qui n'est pas née en France, le terme immigré est utilisé par les membres d'un pays qui accueille quelqu'un qui a émigré. Selon l’INSEE, il y a 4 930 000 d’immigrés en France qui représente une partie minime de la population entière de la France.

Mais c’est un terme à ne pas confondre avec émigrer, puisque ceci est le terme utilisé par le pays de départ donc en résumé c’est immigration pour le pays d’accueil et émigration pour le pays de départ.

On peut aussi définir intégration puisque l’individu immigré devra s’intégrer. C’est une définition d’internet : En sociologie cela est le processus et les modalités par lesquelles une personne s’intègre à une communauté et un investissement.

Donc on pourrait se poser plusieurs questions en rapport avec le sujet : combien de ces individus restent dans l’ombre ? Les exemples des 3 champions de notre sujet (Zidane, Riner, et Platini) ne montrent-ils pas que cela est plus dur pour percer aujourd’hui ? N’y a-t-il pas plus d’exigences dans le sport moderne ? Y’a-t-il des enjeux entre sport et immigration ?

Avec toutes questions posées, on peut se demander en problématique si en immigrant, le sport est-il vraiment vecteur d’intégration social.

Tout au long de l’analyse, on va utiliser quelques références au football plus particulièrement. On va procéder avec un plan en 2 parties. Dans un premier temps, nous allons montrer les freins de l’immigration avec l’aspect politique et l’aspect sportif. Dans un second temps, les changements d’une vie grâce à l’immigration dans le sport ou dans la vie sociale.

POLITIQUE : Tout d’abord, sans parler de sport, l’immigration sert à quitter son pays pour plusieurs raisons (guerre / conditions invivables). Mais aussi on peut noter le fait de vouloir changer de vie, que ce soit au niveau du boulot ou des activités, changement d’horizon

En France c’est grâce a Giscard (ancien président de la France) que les personnes issues de l’immigration ont plus de droits mais de base, ce n’était que pour l’utilité de la France qui manquait de travailleurs ou encore de soldats. Pour eux c’était l’occasion de se créer une nouvelle vie. Il y a 3 périodes d’immigration importantes : fin 19è, année 30 et fin 2GM.

Mais ces personnes avaient beaucoup de problèmes d’intégration suivant le lieu de d’immigration, les étrangers n’étaient pas vu de la même manière donc ils se regroupaient entre eux (logements sociaux) … Cela permet d’enchainer sur le côté plus sportif.

SPORTIF : On le voit ajd, ils se regroupent, que ce soit à l’école pour le sport que ce soit dans les clubs de foot ou autres, que ce soit au niveau amateur ou même au haut niveau, le problème d’être accepté et intégrer par les autres est toujours le même.

D’après Patrick Mignon (sociologue français, il a étudié sur beaucoup de sujets en rapport avec le sport comme le dopage ou encore l’immigration que nous sommes en train de voir) dans « sport insertion et intégration » il est cité que « il serait d’ailleurs risqué d’affirmer que le sport permet une intégration facile ». Et il n’a pas tort puisqu’aujourd’hui, par exemple un enfant d’origine africaine n’aurait pas la même intégration qu’un jeune d’Amérique. On mettra directement l’écart le petit « noir » alors que l’américain on viendra lui poser pleins de questions sur comment la vie la-bas se déroule. C’est la société qui veut ça aujourd’hui. Ce que je dis est généralise mais il y a des cas comme celui-ci.

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