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Sport Et Sociabilité

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Par   •  24 Novembre 2013  •  1 401 Mots (6 Pages)  •  835 Vues

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Sujet : Erving Goffmann. « tout groupe de personnes -prisonniers, primitifs, patients- développe une vie à lui qui devient signifiante, raisonnable et normale dès lors qu'on s'en approche. » Asiles, 1961 en Amérique, 1968 en France.

En 1961, l'Amérique est en pleine guerre froide. Les société subie plein de chargement, de remaniement, de nouveauté. Erving Goffman, lui, se préoccupe plus de ses centres d'intérêt.

On a ici une citation tirée du livre Asiles, écrit pas Erving Goffman (1922-1982), qui est un sociologue, linguistique américain d'origine canadienne. Il fait d'abord des études de sociologie à l'Université de Toronto, puis à l'Université de Chicago. Il soutient sa thèse en 1953. Il est professeur à l'université de Californie de Berkeley.

Pour ce livre, E. Goffman est allé observé les patients d'un hôpital psychiatrique. Il va étudier leur interaction sociale. De quoi ont-ils besoin pour ne pas perdre la face?

Dans cette citation, l'auteur nous dit que toute personne vivant avec d'autres personnes, n'ayant pas ou peu d'interactions avec le reste du monde, développe une vie en rapport avec les interactions qu'il peut avoir avec les autres. Elle va trouver un moyen d'exploiter ces caractéristiques particulières et celles des autres pour se satisfaire, satisfaire ses besoins personnels. Sa vie devient alors significative, il a plus de facilité à la vivre, peut mieux accepter cette dernière. Mais pour comprendre, trouver cette vie ''normale'', il faut observer ces personnes, chercher à les comprendre, se fondre dans leur milieu.

On peut assimiler le mot groupe au domaine sportif, au domaine éducatif ou encore au domaine de l'enfermement. Les personnes côtoient beaucoup voir toujours les mêmes individus, elles créent des liens, des centres d'intérêts, un nouveau mode de vie.

Est-ce que l'on arrive à satisfaire, à trouver ces besoins tout en étant avec un même groupe de personnes? Est-ce que les milieux plus ou moins clos sont favorables à une vie supportable? Est-ce que les interactions entre individus comblent nos besoins? Est-ce qu'elles rendent la vie plus attrayante, plus agréable? Est-ce que l'on peut chercher ces besoins en nous même?

Nous allons finalement montrer que les milieux plus ou moins clos créent des microcosmes sociaux et que ces derniers peuvent rendre la vie plus signifiante et tout aussi raisonnable qu'ailleurs.

Ces microcosmes sociaux existent dans plusieurs milieux. Nous allons, dans un premier temps, étudié les microcosmes sociaux qui se créent,,,,,,,, en milieux clos tels que la prison, ou l'hôpital, ou encore l'école. Puis dans un second temps nous pourrons assimiler ces microcosmes sociaux au monde du sport de haut niveau.

En premier lieu, nous pouvons prendre l'exemple des prisons, milieux extrêmement clos ou les gens n'ont que de très rares interactions avec l'extérieur. La quasi totalité de leur interactions se font dans ce milieu très particulier qu'est la prison. En effet, vu de l'extérieur, la prison est un endroit où l'on a du mal à imaginer la vie. Être enfermé durant plus des trois quarts de la journée, n'avoir le droit qu'à très peu de visites, côtoyer des personnes plus ou moins dangereuses. Pour les gens de l'extérieur, ce n'est pas une vie. Pour eux on n'y vit pas, on y survie. Mais lorsque l'on s'approche vraiment, que l'on étudie leur mode de fonctionnement, que l'on cherche à comprendre, on se rend compte que les individus qui y séjournent ont recréé un monde un part, d'autre habitudes, d'autres fonctionnements, d'autres activités. Ils se sont créés leur ''confort'', une vie qu'ils arrivent à peu près à supporter. Les personnes qui sont en prison ont un point commun, si elles sont là, c'est parce qu'elles ont transgresser une ou plusieurs loi(s). Ce point commun aide à créer des liens, à se soutenir. Ces individus vivent une vie totalement à part et totalement opposée à celle de l'extérieur.

On peut aussi évoquer l'exemple des hôpitaux. Les personnes qui y sont pour de longues durées à causes de maladies graves, ou autres, créent des liens assez forts avec les individus qui sont obligés de rester là aussi. La maladie crée souvent des liens très fort et une envie de s'apaiser, de trouver quelqu'un à qui parler. Cela leur fait du bien de trouver quelqu'un qui

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