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Commentaires freaks

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Par   •  17 Mai 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  946 Mots (4 Pages)  •  523 Vues

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L’habit ne fait pas le monstre

Freaks est un film de Tod Browning qui est sorti en 1932. L'action se déroule dans un cirque de montreur de « choses », Hans un lilliputien fiancé à Frieda, naine elle aussi, tombe fou amoureux de la belle mais cupide Cléopatre. Il joue un jeu de séduction qui amuse le spectateur. Cette dernière va découvrir que Hans vient d’hériter d’une grande fortune et elle va décider avec son amant Hercule, le géant de la troupe, d’épouser le pauvre Hans. Puis elle va l’empoisonner pour récupérer l’héritage. L’accroche arrive dès les premières minutes grâce à l'introduction d'une femme-monstre mystérieuse, avant de dévoiler ce monstre à l’ensemble du public, le maître de cérémonie va instaurer un flashback pour nous raconter l’incroyable aventure qu’a vécu cette femme.

D’abord, ce film est du genre nouveau car en 1932, quasiment tous les films sont muets. Quand on va au cinéma dans les années 1920-1930, on entend de la musique et les acteurs miment un peu pour que les spectateurs comprennent et ils en faisaient leur interprétation. Mais Freaks est un des premiers films parlant ou tous les acteurs peuvent avoir la parole ce qui favorise la compréhension du film et de ce fait, il est plus facile pour le réalisateur de faire passer un message. On peut aussi qualifier ce film d’un genre nouveau car pour la première fois, on voit des véritables monstres au cinéma. On voit des beaucoup de monstres (sœurs siamoise, nain, femme à barbe, homme squelette, mi-homme-mi-femme, etc.), tout au long du film. Cela ne nous procure pas grand-chose car nous avons l’habitude mais ça a choqué beaucoup de personnes en 1932 car les gens n’étaient pas habitués à voir ce genre de chose au cinéma et même dans la vie de tous les jours. Pour cette raison, Freaks a été censuré dans certains pays comme la Grande Bretagne. [pic 1]

Nous pouvons aussi observer que les monstres sont méprisés par les personnes « normal ». Au début du flashback, nous pouvons voir les monstres qui jouent ensemble dans la forêt avec Madame Tetralini. Pendant leur jeu, des hommes « normaux » arrivent et leur crient de déguerpir à cause de leur difformité et de leur différence. Les monstres ont peur et se réfugient dans les jupons de Madame Tetralini. Un autre exemple, quand Hans dit à Frieda « Les grands ne doivent pas rire de nous » nous pouvons voir qu’Hans est filmé en plongé : il ne maitrise pas son destin. Il est risible avec son corps d’adulte nain et sa tête d’enfant. On ne peut pas le prendre au sérieux. Un dernier exemple, quand les noces arrivent, Cléopatre dit au monstre ce qu’elle pense vraiment et implicitement avoue sa cupidité par la même occasion. Elle les rejette tous et se moque ouvertement de Hans on lui disant que c’est un gamin et qu’il n’est bon a rien en lui demandant s’il est un homme. Les monstres sont méprisés par tout le monde : les autres membres de la troupe comme les personnes extérieures au cirque qu’ils peuvent rencontrer. Pourtant, tous ces freaks ont un talent bien particulier et ils peuvent certainement faire des choses que les autres ne peuvent pas faire. Ils sont donc risibles que de par leur apparence.[pic 2]

Dans les scènes les plus importantes, on peut trouver une sorte processus de transformation. La première lors des noces, les Freaks veulent transformer et intégrer Cléopatre dans leur groupe de monstres. Leur processus est assez simple, donc ils mangent tous ensemble sur une grande table et ils boivent aussi. Ensuite, les Freaks lance une chanson joyeuse qui dit « nous l’acceptons, nous l’acceptons » et pendant que tous chantent, un des petits hommes s’avancent avec une grande coupe (sorte de graal) remplis d’alcool comme pour faire un veux d’appartenance. Malheureusement, Cléopatre refuse la transformation en jetant la coupe et dit à Hans ce qu’elle pense de lui. Grace à ce refus, Hans reconnait la cupidité de Cléopatre et cela avec la tentative d’empoisonnement va entrainer le début du processus de vengeance. Après l’empoisonnent, on instaure une ambiance pesante avec l’arrêt de la musique joyeuse du cirque et le début de l’espionnage des moindres faits et gestes de Cléopatre et d’Hercules. Puis quand viens la véritable scène de vengeance, le tonnerre se met à gronder et un roulement de tambour s’installe. C’est la prédiction qu’une crise arrive. Tous les Freaks se rassemblent pour faire payer à Hercules et Cléopatre ce qu’ils ont fait. Hercules est blessé par un jet de couteau et se fait poursuivre par une partie des monstres et Cléopatre se fait poursuivre dans les bois. On ne sait pas ce qui se passent ensuite mais on revoit le maître de cérémonie qui dévoilent à tout le monde la femme-oiseau. De ces deux exemples, on peut déduire que dans ce cirque il ne vaut mieux pas embêter un monstre à cause de son physique si on ne veut pas des représailles de tous ses compagnons.[pic 3][pic 4]

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