Étude du poème La Belle Dorothée de Charles Buadelaire

Pour continuer, nous constatons que la femme est décrite de façon péjorative dans les deux textes par les deux auteurs. Effectivement, dans « Les charmes de Vénus», Nana est considérée comme n’ayant pas de talent:« elle chantait comme une seringue». Cette expression évoquée par Zola nous dévoile que cette femme est une abominable chanteuse et cet auteur la compare avec une seringue qui est, en effet, très péjoratif pour la jeune femme. De plus, quand celle-ci recommença à chanter, l’auteur utilise une phrase dépréciative : «C'était toujours la même voix vinaigrée» Cette métaphore sous-entend que son chant nous rappelle l’acidité du vinaigre et que sa voix n’est pas agréable pour ouïe. Par contre, malgré son inaptitude en chant, elle «avait autre chose.»(L: ) pour divertir le public. On voit que la femme est considérée inférieure à l’homme et que celle-ci est juste bonne pour divertir l’homme.

Ensuite, Baudelaire nous fait rappeler le côté plus sombre de la femme dans «La belle Dorothée». En effet, le champ lexical de la noirceur souligne, chez Baudelaire, le caractère plus sinistre de la femme : «Ténèbres»(L :x)«Noire» «sombre, » «sanglant». De plus, Baudelaire décrit la femme d’un côté plus obscure. Cette citation le montre bien : « Son ombrelle rouge, tamisant la lumière, projette sur son visage sombre le fard sanglant de ses reflets. » Cette métaphore met en évidence que Dorothée à un côté plus sinistre, même si physiquement elle fait penser à une «déesse». Ensuite, Baudelaire utilise une antithèse pour créer un effet de contraste : «faisant sur la lumière une tache éclatante et noire. » La figure d’opposition présente dans le deuxième paragraphe met en contraste deux mots pour nous mettre en évidence son côté plus sombre, mais qu’elle reste quand même magnifique.

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