LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Étude du poème Crépuscule Du Soir de Charles Baudelaire

Commentaire d'oeuvre : Étude du poème Crépuscule Du Soir de Charles Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Février 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  875 Mots (4 Pages)  •  917 Vues

Page 1 sur 4

Pour parler de la structure formelle du poème, il faut d’abord dire qu’ici ce n’est pas une structure standard concernant les strophes - qui en ce cas n’ ont pas de numéro homogène de vers - et la métrique - qui change souvent. Les strophes sont plutôt formées par les „thèmes“ dont ils parlent. La première strophe par exemple est dédié aux criminels et leur travail. „Le soir charmant[3] “ peut être vu comme ironie en mentionnent au même temps les criminels qui se changent „en bête fauve[4] “. Pour les criminels eux-mêmes, le soir est bien sûr charmant parce qu’il les protège dans leur travail. Comme Va, ce „charmant“ peut aussi décrire leur perspective du soir. En utilisant des adjectives animaux pour ce genre d’hommes et le soir („à pas de loup[5] “) qui vient avec eux, Baudelaire décrit le change dans la ville quand il fait nuit. Ce n’est pas seulement un change de temps ou de gens mais de toute l’atmosphère: „L’homme impatient[6] “ ne reste plus homme, ne reste plus raisonnable, laborieux comme au jour, mais se change dans une bête qui doit voler, ouvrir des maisons et tuer. Les criminels perdent leur caractère humain en faisant leur travail avec de la passion („l’homme impatient“), en ne plus pouvant s’arrêter, en préférant la vie nocturne à celle du jour. Dans la deuxième strophe, au contraire, il s’agit des honnêtes travaillants, des ouvriers et des savants - comme Baudelaire lui-même. La vue sur les différents habitants de la ville commence par le genre le plus étrange pour Baudelaire et se concentre

à la fin de cette introduction des deux premiers strophes chez les gens qu’il connaît, qui sont similaire que lui-même, ces gens qui ont un travail régulier et un lit pour dormir. Pour ceux-ci, le soir est comme une délivrance de la „douleur sauvage[7] “ du jour, du travail.

La troisième strophe décrit l’atmosphère de la nuit, les changements dans la ville qui est maintenant le territoire des criminels. Le rythme dans ce vers est très troublé et on ne peut pas voir de métre homogène; tout cela assiste à l’image du vent qui tourmente les lueurs. Les allitérations aussi sont un moyen pour souligner cet effet: les syllabes accentués dans les premiers trois vers de la troisième strophe consistent en le phonème „en“, suivantes d’une série de „l“, avec laquelle „l’allure devient plus fiévreuse en même temps que le son se fait plus aigu[8] “. Le mot qui saute à la vue dans cette strophe c’est „en volant“. Il est traduit par „im Fluge[9] “ et est part de la description du réveillement des criminels. En ce cas, il est plus intéressant de considérer l’autre possibilité de cette forme grammaticale, à traduire par „beim Stehlen“. Cela donnerait plus de force à toute l’atmosphère, parce qu’en symbiose avec „cogner“ il décrierait les criminels comme ivre de leur travail et accentuerait l’image des „bêtes fauves“ de la première strophe. La prostitution qui s’allume comme un feu, qui n’est plus à arrêter est comparé à une fourmilière, un endroit où des milliers de petits animaux vivent, qui peuvent aller partout et apparaissent dans une telle masse qu’on ne peut plus voir l’ensemble. Baudelaire ne choisit pas pour image un grand monstre qui détruit la ville avec un seul pas, mais beaucoup de ces petits animaux qui viennent

...

Télécharger au format  txt (5.4 Kb)   pdf (72.9 Kb)   docx (9.9 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com