LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Étude de l’incipit de Thérèse Raquin, Emile Zola.

Cours : Étude de l’incipit de Thérèse Raquin, Emile Zola.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Novembre 2021  •  Cours  •  757 Mots (4 Pages)  •  544 Vues

Page 1 sur 4

Séance 3 : étude de l’incipit de Thérèse Raquin, Emile Zola.

Au bout de la rue Guénégaud, lorsqu’on vient des quais, on trouve le passage du Pont-Neuf, une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine. Ce passage a trente pas de long et deux de large, au plus ; il est pavé de dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre ; le vitrage qui le couvre, coupé à angle droit, est noir de crasse.

Par les beaux jours d’été, quand un lourd soleil brûle les rues, une clarté blanchâtre tombe des vitres sales et traîne misérablement dans le passage. Par les vilains jours d’hiver, par les matinées de brouillard, les vitres ne jettent que de la nuit sur les dalles gluantes, de la nuit salie et ignoble.

A gauche, se creusent des boutiques obscures, basses, écrasées, laissant échapper des souffles de caveau. Il y a là des bouquinistes, des marchands de jouets d’enfant, des cartonniers, dont les étalages gris de poussière dorment vaguement dans l’ombre ; les vitrines, faites de petits carreaux, moirent étrangement les marchandises de reflets verdâtres ; au-delà, derrière les étalages, les boutiques pleines de ténèbres sont autant de trous lugubres dans lesquels s’agitent des formes bizarres.

a. Est-ce un texte narratif, descriptif, explicatif, argumentatif ? Justifiez.

b. Quel est le temps dominant ? Quel est l’effet créé ?

En quoi ce texte est-il réaliste ? Justifiez en vous appuyant sur des éléments précis du texte.

Ce texte est-il complètement réaliste ? Pourquoi ?

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Séance 3 : étude de l’incipit de Thérèse Raquin, Emile Zola.

Au bout de la rue Guénégaud, lorsqu’on vient des quais, on trouve le passage du Pont-Neuf, une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine. Ce passage a trente pas de long et deux de large, au plus ; il est pavé de dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre ; le vitrage qui le couvre, coupé à angle droit, est noir de crasse.

Par les beaux jours d’été, quand un lourd soleil brûle les rues, une clarté blanchâtre tombe des vitres sales et traîne misérablement dans le passage. Par les vilains jours d’hiver, par les matinées de brouillard, les vitres ne jettent que de la nuit sur les dalles gluantes, de la nuit salie et ignoble.

A gauche, se creusent des boutiques obscures, basses, écrasées, laissant échapper des souples de caveau. Il y a là des bouquinistes, des marchands de jouets d’enfant, des cartonniers, dont les étalages gris de poussière dorment vaguement dans l’ombre ; les vitrines, faites de petits carreaux, moirent étrangement les marchandises de reflets verdâtres ; au-delà, derrière les étalages, les boutiques pleines de ténèbres sont autant de trous lugubres dans lesquels s’agitent des formes bizarres.

a. Est-ce un texte narratif, descriptif, explicatif, argumentatif ?

...

Télécharger au format  txt (5.5 Kb)   pdf (39.4 Kb)   docx (8.8 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com