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Étude de l'essai III,2 Du Repentir Montaigne

Note de Recherches : Étude de l'essai III,2 Du Repentir Montaigne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2013  •  738 Mots (3 Pages)  •  1 890 Vues

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« Du repentir » de Montaigne. (III, 2)

Montaigne est l’inventeur du genre de l’essai, il écrit dans sa bibliothèque, où il vivait retiré les trois tomes des Essais sont resté ouvert aux nombreux ajouts de leur auteur, jusqu’à sa mort. Ils forment une œuvre monumentale de 107 chapitres. En 1580, Montaigne nous a annoncé : « je suis moi-même la matière de mon livre ».

Ce texte explique et justifie son dessein d’entreprendre une autobiographie, c’est à dire peindre son « moi » tel qu’il le conçoit. Le texte ici va montrer les difficultés de se saisir, l’instabilité universelle.

Comment l’écriture va pouvoir s’adapter à la mobilité de toutes choses ?

I/ Mobilité universelle.

Mouvement du texte = pas de paragraphe :

• Première ligne « les autres » = les hommes ; « les autres forment l’autre, je le récite » l.1. On parle des autres à moi.

• Puis du moi au monde l.5 et 6 « le monde… » Puis on revient au moi l.10 « je ne puis assurer… »

•Puis du moi on va passer à l’écrivain l.12 « je ne peins pas l’être, je peins le passage… »

•Et de l’écrivain sa sera « chaque homme » l.27.

→Cette mobilité de cette structure est de l’ordre de la spirale, le moi et le monde agissent sur l’autre.

Images de mouvement :

-dans les verbes « toute choses y branlent » l.7 et « Je ne pourrai tantôt changer » l.16

-dans les phrases affirmatives « Il va trouble est chancelant » l.10

- Une fixation = un « si » ou une négation ex : l.10 « Je ne puis assurer mon objet » ou un « si » hyperbolique l.23 « Si mon âme pouvait prendre pied. »

- « Le monde n’est qu’un branloire pérenne » l.6 forme restrictive.

→ périphrase métaphorique reprend le verbe « branle » et va l’associer à « pérenne » (Idée que la Terre va reprendre le même endroit dans 24h plus tard, idée de multiplier le mouvement à l’infini)

Il souligne l’immobilité :

- des pyramides, l.7« Les rochers du Caucase »= image de stabilité ; Montaigne paradoxe.

- du temps « en l’instant » l.12, « en ce point » l.11, « de minute en minute » l.15, locution temporelle, un temps contingent (temps immédiat).

« Je ne me contredis bien à l’aventure » l.22 = Présence du hasard, nouveau car le hasard n’exister pas au 16ème siècle.

II/ La définition du progrès chez Montaigne

Il veut faire un portrait de lui-même, « Les traits de ma peinture » l.4 ; « Je ne peins le passage » l.13. Répétition du mot « peints », une négative l’autre pas.

« Façonner » l.2 = l’écrivain est apparenté à un sculpteur, sa vie sera son argile et il essaye de la

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