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Étude de 3 textes sur la guerre

Fiche de lecture : Étude de 3 textes sur la guerre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Avril 2015  •  Fiche de lecture  •  335 Mots (2 Pages)  •  517 Vues

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Ici, les 3 textes traitent de la guerre d'une manière différente:

Céline la montre comme une immense boucherie, désordonnée, et voient les soldats comme des fous

destructeurs, des animaux. L'accumulation de termes, et la phrase absolument gigantesque à la fin du

passage souligne la folie de la chose, on finit par manquer d'air, cela met en exergue une sorte de caractère

jusqu'au-boutiste dans la destruction... c'est une sensation étrange sur laquelle il vous faudra mettre des

mots.

Voltaire, lui traite tout cela par une ironie féroce, en tentant de montrer à le ridicule des armées à voir de la

beauté dans cette horreur. Qui plus est, le Te Deum que les rois font chanter est un chant joyeux, glorieux,

un chant normalement entonné à l'occasion de victoires. L'auteur tente donc de montrer le ridicule de la

situation ici: les soldats se font tuer par milliers, de manière assez organisée, mais pourtant ils ont l'air de

trouver ça beaux, et y vont avec joie, volontairement (comme chez Céline). Les horreurs faites aux civils à la

fin sont également horribles, mais dites avec une certaine ironie morbide, tous continuent leur vie, même s'ils

sont quasiment mourants (la femme continue à téter le sein, les vieillards les regardent...).

Pour Stendhal, point de vue inversée. Alors que les deux (anti)héros précédents étaient des lâches et

fuyaient le massacre, celui-ci est un des "imbéciles" dénoncés auparavant. Malgré tout, on sent avec la

fumée, et les bruits de canons de toutes parts, que le protagoniste est totalement perdu. L'image horrible du

cheval étripé fait mouche, c'est ici le point commun entre Voltaire et Stendhal, qui dénoncent par l'horreur,

tandis que Céline dénonçait plutôt par la folie destructrice que l'on ressentait dans ses phrases. Dans la

Chartreuse, aux côtés du protagoniste, le lecteur se sent un peu perdu, au milieu de ce gigantesque bazar

qu'est la guerre. L'incompréhension plutôt physique du héros (au niveau de ses sens), se transmet à nous,

mais d'une autre façon: le lecteur s'interroge sur la guerre et sur sa pertinence, l'incompréhension qui ne

peut être ressentie physiquement est ressentie dans les idées. A quoi sert vraiment la guerre?

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