Étude de texte dont le thème est la Guerre

Etude de texte

1. ord de son avion, le narrateur survole les villages dévastés par le feu. A dix mille mètres

d’altitude, il lui est difficile de rendre compte de l’ampleur réelle des ravages. La scène

semble figée, noyée dans le silence car il ne peut entendre ni le rugissement du feu ni le

craquement des poutres qui s’effondrent. Il ne voit qu’une « fumée immobile », « une sorte

de gelée blanchâtre » qui enveloppe les villages.

2. temps de guerre, « tout change de sens ». Aux yeux des militaires, les villages ne sont que

« des nids à rats » qui abritent des résistants et qu’il faut, par conséquent, raser. Les

Allemands brûlent les forêts car les arbres sont des obstacles qui « gênent leur champ de

tir ». Ce même village, ces mêmes arbres que l’on saccage ont, aux yeux des villageois

français, une tout autre valeur. Les maisons abritent et racontent « leur cargaison de

souvenirs ». Les arbres sont témoins des fêtes et fiançailles célébrées sous leur ombrage. En

brûlant les villages et les forêts, c’est la vie des villageois, ce sont ces « noeuds de traditions »

séculaires que l’ennemi « consomme » en « dix minutes ».

3. Pour que le lecteur et surtout le monde réalisent ce que les guerres engendrent, l’auteur

utilise le champ lexical de la destruction, de la mort, renforcé par un parallélisme de

construction qui permettent de saisir toute l’ampleur du désastre :

« On brûle les villages, on démantibule les parcs, on sacrifie les équipages, on engage » des

hommes vulnérables, de la chair à canon contre des tanks faits de fer et d’acier. La guerre

est atroce mais également absurde car « rien ne sert à rien » comme le souligne l’auteur qui

illustre cette idée tragique par l’antiphrase « le jeu de la guerre »

B. Langue

 Il détruit (brûle), pour une action de dix minutes, trois cents années de

patience.

 Une phrase dans laquelle le verbe « consommer » a le sens de boire, de

manger par exemple.

Le narrateur a entendu les militaires dire qu’ils ne feraient pas d’économie de villages

II. Essai

Introduction :

Les médias transmettent quotidiennement des images de guerres qui déchirent certaines

régions du monde. Que l’on soit partie prenante ou non, aucune guerre ne nous laisse

indifférents.

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