Yasmana Reza, Dieu du Carnage

Journal de lecture :

Le code couleur proposé dans la méthode « Travailler son livre » a été appliqué pour cette partie.

Lecture 1, de la page 11 à la page 61

        L’histoire commence par une dispute entre Ferdinand Reille et Bruno Houillé. Ferdinand Reille a frappé Bruno muni d’un bâton. Bruno a des contusions, il a notamment perdu deux incisives dont le nerf est touché. Dès les premières pages, Véronique Houillé organise une rencontre chez elle avec son mari et les parents de Ferdinand afin de trouver une solution à l’amiable. Les deux couples s’accordent pour rédiger un compte rendu écrit convenant à tous puis s’installent dans le salon pour discuter. Ils se présentent, se découvrent et font  se montrent aimables les uns avec les autres. Annette veut savoir comment le couple Houillé a obtenu le nom de Ferdinand. Alain, très occupé par son travail reçoit un appel téléphonique d’un de ses clients. Des premières tensions naissent, le couple Reille essaye d’atténuer la situation. Puis Véronique propose  que les deux enfants se rencontrent. Alain déclare que son fils n’a pas conscience de la portée de son geste. De plus, les deux familles ne parviennent pas à convenir d’une date et d'un lieu allant à tous pour organiser la rencontre. Michel abandonne le hamster car il a la phobie des rongeurs, son acte est immédiatement désapprouvé et jugé par les autres personnages. Véronique dit que Ferdinand  à défiguré Bruno mais le couple Reille n’est pas d’accord avec le mot défiguré. Le couple Reille tente de partir mais les Houillé les retiennent encore un peu à en leur proposant  un café. Bruno a une bande de copains. Alain ne se sent pas très concerné par le sujet de la rencontre. Annette ne se sent pas bien, elle est pâle et a envie de vomir. Les appels téléphoniques d’Alain énervent sa femme. En revanche Alain trouve ça déjà sympathique qu’il soit présent et trouve cela normal qu’il ait à décrocher à des appels pendant la rencontre.

        J’ai trouvé le début choquant, du fait de la description et des conséquences notamment physique de la bagarre. Je n’ai pas aimé le comportement des différents personnages car le couple Reille est impoli et se permet des remarques désobligeantes. En effet, même si des remarques pourraient être véridiques, il ne se fait pas à mon sens de critiquer le couple Houillé qui prend la peine d’inviter le couple Reille pour trouver une solution à l’amiable malgré les conséquences importantes du geste de Ferdinand. De plus, les appels téléphoniques d’Alain sont fréquents et il n’a pas l’air concerné par la situation. Il trouve cela extraordinaire d’être présent alors qu’à mon sens c’est la moindre des choses. Enfin, je n’ai pas non plus apprécié le couple Houillé car d’une part Véronique est agressive et d’autre part, Michel contredit sa femme sans cesse. Je le trouve égoïste par rapport à ce qu’il a fait au hamster.

        Je pense que les deux couples vont réussir à faire rencontrer leurs enfants mais que cela ne donnera pas suite car Ferdinand n’a pas l’air d’avoir mesuré la portée de son geste. En revanche, je pense que des tensions vont naître notamment entre mari et femme et entre les deux couples. D’une part entre mari et femme car les conjoints se contredisent sans cesse et en public. D’autre part entre les deux familles car le couple Reille ne considère pas la gravité du geste de leur enfant et essaye de le minimiser.

Lecture 2, de la page 62 à la page 121

        Annette vomit, Alain suppose que c’est le clafoutis à l’origine de ce malaise. Michel contredit cette idée.  Les esprits s’échauffent.  Annette vomit sur le livre d’Art de Véronique ce qui contrarie profondément cette dernière. Des tensions naissent entre Véronique et Michel, Véronique reproche à son mari de soutenir le couple Reille alors qu’elle le trouve détestable : « Ils sont épouvantables tous les deux. Pourquoi tu te mets de leur côté ? », page 71. Le surnom « toutou » d’Annette est aussi employé par les Houillé. Le vomissement d’Annette fait que le sujet principal de la rencontre n’est plus abordé. Alain essaye de justifier le geste de Ferdinand par une insulte précédente venant de Bruno : « Il s’est fait traité de balance ! […] Si on me traite de balance, je m’énerve... », page 78-79. Alain est préoccupé par son travail car il risque de perde son client et ne  prend pas au sérieux les blessures de Bruno : « Il en aura d’autres, […] Des mieux ! On lui a pas crevé le tympan ». Alain et Annette tentent de mettre fin à la rencontre. La mère de Michel téléphone et Alain ordonne à sa mère de ne plus prendre le médicament. C’est le médicament qu’Alain défend. Au moment de partir, Annette incrimine Michel à propos du hamster. Tandis que Michel rétorque : « Je n’éprouve aucun remords. […] Je suis content qu’il ne soit plus là ». Le ton monte encore d'un cran. Le langage de Michel change, il devient grossier : « Je me fou de ces libérations à la con », page 93. Véronique déclare qu’elle ’elle aurait peut être mieux fait de ne pas organiser cette rencontre et de porter plainte ou de faire marcher les assurances. Cette rencontre commence à se transformer en un véritable cauchemar/carnage. Michel sort de l’alcool et en propose à tous les personnages présents. « C’est mauvais pour vous l’alcool » dit Annette alors que Michel ne veut pas en servir à sa femme. Après l’alcool, Michel propose un cigare mais Véronique  interdit à son mari de fumer dans la maison. « J’ai de nouveau envie de vomir « dit Annette, page 114. Les jugements de la part de chacun deviennent intolérables. La tension est palpable. Alain est absent de la discussion, il est de nouveau au téléphone. Annette vomit. Véronique frappe son mari et ne parvient pas à se contrôler. Alain la retient.

Je suis partagé sur l’utilité d’avoir mis dans la pièce un vomissement. D’une part je trouve que le vomissement est de plus en plus courant, notamment dans les films et que cela est immonde et pas toujours nécessaire. D’autre part, le vomissement montre le malaise d’Annette, sans doute qu’Annette ne se sent pas bien du fait d’être chez les Houillé. De plus, je n’ai pas apprécié les tensions, notamment entre mari et femme. Je n’ai pas apprécié le surnom « toutou » d’Annette, je trouve cela désobligeant. Je trouve agaçant que le sujet principal  la bagarre entre Ferdinand et Bruno soit souvent écarté et ne soit  plus le sujet principal. Plus j’avance dans ma lecture, plus le comportement d’Alain et son  indifférence face à Bruno m’énerve. Je trouve ce comportement honteux et impoli ! À mon avis, l’alcool est une circonstance aggravante et n’est pas une bonne idée.

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