W ou le souvenir d'enfance, George Perec

Georges Perec, écrivain français né en 1936 à Paris. Fils de parents, juifs d’origine Polonaise, ses derniers seront victimes de la seconde guerre mondiale. En 1962 il commencera à écrire. En 1967 il intègrera l'Oulipo (Groupe de littéraires qui réalisent leurs œuvres en s'imposant des règles, des contraintes). Il décèdera d'un cancer des bronches le 3 mars 1982 et repose désormais au columbarium du cimetière du Père-Lachaise à Paris.

W, ou le souvenir d’enfance est ce que l’on appelle une autofiction, c'est-à-dire une histoire imaginaire incluant des éléments réels. En effet, nous remarquons deux textes alternés, l’un en écriture romaine, représentant la partie autobiographique, et l’autre en italique, représentant la partie imaginaire.

Dans son récit autobiographique, Georges Perec mène son enquête afin de retrouver ses souvenirs perdus, et nous parle de son enfance marquée par la perte de ses parents et par la guerre.

Pour la partie imaginaire, le narrateur, nous transporte dans un véritable récit d’aventure et dans la description de l’île W, une île utopique est basée sur l’idéal olympique.

Georges Perec à suivie une psychothérapie, puis deux psychanalyses afin de reconstruire le puzzle de sa vie car beaucoup de souvenirs furent enfuis pour se protéger d’un passé difficile c’est lors de sa seconde psychanalyse qu’il écrivit ce roman paru en 1975.  

Il y a un lien évident entre l’œuvre de Perec et le travail de mémoire et de résilience, en effet le choc vécu par l’auteur au sujet du nazisme, la disparation de sa famille qui en découle a provoqué l’oubli de cette période difficile, une sorte de dénis, la mise en parallèle avec la fiction de l’île de W se traduit par des fragments du traumatisme vécu.

Donc les souvenirs et la mémoire qui sont les thèmes principaux du roman sont en lien direct avec le thème au programme.

Page 80 _ Le départ_        

Pour le mettre en sécurité de la menace nazis sa mère à décider de l’envoyer à Grenoble (zone libre) par le biais d’un wagon de la Croix rouge qui n’évacuait que les blessés, or l’auteur ne l’était pas il a dû feindre le fait d’être blessé selon ses propres souvenirs. Tandis que sa tante lui apporte une autre vision des faits qui est qu’il fut évacué grâce à son « statut » de « fils de tué » …  

Critique

Le récit de vagues souvenirs d’une enfance tourmentée très émouvante c’est une œuvre riche qui est également une belle forme de thérapie pour l’auteur.

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Ile de la Cité. Paris 1900. Eugène Atget

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