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Analyse Georges Perec- W ou Le souvenir d’enfance

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Par   •  4 Octobre 2019  •  Commentaire de texte  •  1 091 Mots (5 Pages)  •  3 230 Vues

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Analyse Georges Perec- W ou Le souvenir d’enfance

Georges Perec est un écrivain du 20e siècle né en 1936 et mort en 1882. Il fait partie du mouvement littéraire naturaliste, mais la chose qui a le plus d’impact dans son écriture est le fait qu’il fait partie d’un groupe nommé « les Oulipo » à partir de 1967. Ils ont comme but d’écrire leurs œuvres à partir de contraintes littéraires ou encore formelles et mathématiques. Son œuvre W ou Le souvenir d’enfance est l’une de ses œuvres principales. Son titre a plusieurs sens : d’abord W car ce sont deux lettres qui en composent une seule, comme les deux récits du roman qui forment ensemble qu’un seul roman, puis Le souvenir d’enfance, qui est au singulier, car il n’a qu’un seul souvenir d’enfance, probablement un traumatisme, et qu’il n’a que des fragments de souvenirs en rapport avec son enfance. Ce livre comporte deux parties : l’une est autofictionnelle tandis que l’autre est fictionnelle. La partie autofictionnelle est écrite en méandres, qui reprend les méandres de la mémoire et du cerveau. Elle écrit et décrit la difficulté du souvenir lié à sa quête d’identité. C’est un cumul d’information très précises mais désorganisée, et l’auteur tente d’organiser ce chaos. Sa mémoire peut être comparée au brouillard, il ne s’y retrouve plus, il est embrouillé. La partie autofictionnelle est donc une accumulation d’un grand nombre de miettes de souvenirs qui concerne l’auteur et sa quête d’identité. La partie fictionnelle elle est plus ordonnée, le récit est linéaire, trié de manière thématique, pour montrer l’hyper-enfermement de l’île W racontée par Georges Perec.

Le passage analysé dans mon texte est dans la partie autofictionnelle (p.73 l.24 à p.76 l.4).

Dans le passage intitulé « deux photos » du chapitre dix de l’ouvrage, on peut s’appuyer sur deux axes. Premièrement, le doute perpétuel de l’auteur, puis deuxièmement la présence de détails futiles dans les descriptions.

D’abord, pour le premier axe, on peut constater que Perec emploie très fréquemment des mots tels que peut-être, je pense, sans doute etc… L’explication de ce fait pour moi est que l’auteur n’est pas sûr, il ne se souvient pas réellement de ce qu’il dit, sa mémoire n’est pas exacte, ce qui lui fait utiliser des formules de ce genre pour exprimer son incertitude. Par exemple, au début du passage, (p.73, l.2) il dit « je pense qu’elle date de 1938. », l’écrivain donne une année précise, mais il n’est pas sûr de celle-ci. Son incertitude se poursuit à la ligne suivante : il dit « la mère et l’enfant… » tandis qu’à la ligne précédente il parlait des mêmes individus en tant que « ma mère et moi », et cette prise de recul par rapport à l’image fait ressentir un certain sentiment d’inconnu, comme s’il décrivait des personnages quelconques, cela nous montre l’inexactitude de sa mémoire. Il emploie aussi « peut-être » et « sans doute » à plusieurs reprises (p.74 l.3/p.75 l.22/p.74 l.9/p.74 l.13/p.75 l.7/p.75 l.30) ce qui souligne le fait qu’il n’est pas exact dans ce qu’il dit, qu’il ne sait pas vraiment. On peut aussi remarquer plusieurs répétitions

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