Voltaire – Zadig ou la destinée La réception de l’œuvre : du déni à la consécration

Voltaire – Zadig ou la destinée

La réception de l’œuvre : du déni à la consécration

1)

En premier lieu, Voltaire est l’auteur de Zadig ou la destinée mais celui-ci n’a pas choisi de l’avouer dès le début. En effet, François-Marie-Arouet n’a pas assumer la paternité de ce conte philosophique pour plusieurs raisons. On comprend que par le contenu de Zadig ou la destinée qui critique notamment les vices de l’Homme et plus précisément la société ainsi que le gouvernement. L’auteur de cette œuvre a surement dû avoir peur d’être censuré par l’Etat et notamment par le roi Louis XV (1723/1774) qui détenait le pouvoir à cette époque. Le philosophe des Lumières qu’est Voltaire voulait également savoir si cet ouvrage plaisait aux lecteurs. On sait que François-Marie-Arouet affirmait malgré les suppositions sur le sujet du créateur de cet apologue que l’auteur de Zadig se nommait Sadi [Poète persan(vers1184-1290)]. Il n’affirma qu’après la propriété de cet ouvrage philosophique.

2)

Pour commencer “préjudice” signifie que quelque chose peut avoir des répercutions, dans le contexte de la paternité de Zadig ou la destinée cela signifie que si l’on sait que Voltaire est l’auteur de cet ouvrage ceci peut engendrer des problèmes voir des conflits. On comprend que de nombreux ennuis seront causé ainsi que de nombreux désagrément s’il on venait à apprendre que le philosophe est le créateur de ce conte philosophique, tel que : Il pourrait être censuré pour avoir un contenu avec “des dogmes téméraires contre notre sainte religion” (document 1) qui n’est pas très bien vu au XVIIIème siècle car les idées exprimées à cette époque ne sont jamais sûres et l’être est en quelque sorte une preuve d’outrecuidance. De plus ces préjudices peuvent gravement nuire à la réputation de François-Marie-Arouet ce qui ne doit pas arriver du fait que celui-ci étant un philosophe des Lumières il est censé sortir les hommes des « ténèbres » et de l'ignorance donc une personne avec une place si importante ne doit pas être compté comme quelqu’un de prétentieux. De la même manière Zadig ou la destinée est définit comme “un ouvrage de pur amusement” par le poète Bernis (Document 1), le fait qu’un poète dise ça de son œuvre peut présenter une faille dans son palmarès de qualité (avec de nombreuses œuvres de grandes renommé tel que Candide, Micromégas, etc.) En effet posséder un œuvre qualifié de tel par des intellectuels peut être humiliant. Le conte philosophique est un moyen de contourner la censure, c’est pour cela qui se permet de dénoncer à l'aide de l’ironie et de son questionnement qui est un bon moyen d’interpeller les lecteurs En outre, la vérité n’est pas toujours bonne à dire et que les conséquences peuvent être fâcheuses si on la dénonce

3)

En premier lieu, Zadig ou la destinée ne fait pas partie “des livres fabuleux qui contiennent des histoires ou des aventures d’amour et de chevalerie, inventées pour divertir amuser agréablement les lecteurs”. Tout d’abord ces histoires ont pour but distraire et faire rire de plus, ce ne sont que des histoires crées et imaginées alors que ce conte philosophique est inspiré du conte persan “Voyages et aventures des trois princes de Serendip" Mais Voltaire approfondit les idées exprimées

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