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Voltaire, Traité Sur La Tolérance (1763), " prière à Dieu "

Dissertations Gratuits : Voltaire, Traité Sur La Tolérance (1763), " prière à Dieu ". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Novembre 2013  •  834 Mots (4 Pages)  •  1 572 Vues

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Introduction

« Prière à Dieu » est le dernier chapitre du Traité sur la tolérance qui a été écrit après une affaire judiciaire.

Affaire Calas : homme protestant condamné en 1762, accusé de la mort de son fils qui souhaitait se convertir au catholicisme.

Voltaire veut montrer l’incohérence, invraisemblance de l’accusation. Jean Calas étant victime du préjugé anti-protestant qui a faussé l’enquête selon Voltaire.

Cet extrait est une prière dans laquelle il dénonce les mécanismes du fanatisme et fait l’éloge de l’esprit de tolérance qui constitue l’apanage de la raison.

1765 : Jean Calas est réhabilité alors qu’il est mort, après ce traité. Cette affaire fait figure de crime contre l’intolérance religieuse.

Comment Voltaire plaide-t-il en faveur de la tolérance religieuse à travers cette prière ?

Plan

I. Ce texte se donne comme une prière

II. Un tableau sombre de la condition humaine

III. Manifeste déiste pour la tolérance

I.

A- Les apparences/accents de la prière

- le titre explicite

-solennité de l’invocation « c’est à toi que je m’adresse » : apostrophe directe

- rythme ternaire de la 1e phrase -> incantation

- prière de demande « fais que » (l.7) + impératif « te demander » (l.4) + subj « puissent » « fasse »

- prière de louange « toi qui a tout donné », « toi dont les décrets immuables »

-> toute puissance pour Dieu qui est omnipotent + caractère universel « éternel » + insistance sur sa « bonté »

B- Péroraison (=conclusion d’une argumentation qui a une portée générale) adressée aux hommes

Prière/apostrophe à Dieu

Pronoms « j » « tu », puis le « je » laisse la place à « nous » + adj possessifs « nos »

-> adresse aux hommes

reprise de « nous »+ « hommes » (l.13) en italique et pluriel + « ceux » (l.14)

Voltaire s’inclut dedans

C- qui ouvre sur un éloge paradoxal de Dieu

Critiques implicites

- auteur rend grâce à Dieu pour lui avoir donné la vie mais les hommes ne sont que des atomes : condition misérable, infinie

- bonté à donné un instant. Instant est un fardeau pesant. Vie pénible et passagère

- daigne

- créatures de Dieu -> débiles corps : adj antéposé. Création dérisoire

- éloge paradoxal avec le tutoiement. Sans majuscule

II.

A- Misère de la condition humaine

- le constat de la disproportion de la grandeur de Dieu et la faiblesse métaphysique de la créature

-> « faible » créature perdue dans l’immensité

cf Pensées, Pascal «  les deux infinis »

- infirmités/faiblesses de l’homme

physique : débiles corps

intellectuelle : opinions insensés, langages insuffisants

sociale : visages ridicules

morale : lois imparfaites

-> énumération renforcée par la préposition « entre » qui permet une accumulation avec les adjectifs péjoratifs

« erreurs » *2 : péché originel

B- Oppressions dont l’homme est victime

Passions qui asservissent les hommes :

- désirs de richesses dont le clergé est victime (ceux dont l’habit est teint…)

possessions foncières réduites avec ironie « petite parcelle » « petit tas de boue »

...

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